Commentaires : Nanomade, la startup qui transforme toutes surfaces en capteur tactile, installe son usine à Toulouse

La start-up Nanomade avance sur sa solution qui transforme les surfaces en supports tactiles. Elle va ainsi se doter d’une toute première ligne de production, dans le sud de la France.

« Nous travaillons sur des prototypes de valises où le cadenas est remplacé par un capteur. Ainsi, un seul geste du doigt permet de l’ouvrir comme sur un smartphone »

Quand il n’y a plus de batterie la valise reste fermé ?

Le tactile c’est bien mais faut l’utiliser à bon escient et pas n’importe comment. Je ne me vois pas avec un tableau de bord d’une voiture 100% tactile par exemple, parce que le fait d’avoir des boutons physiques et une sensation de « toucher » dans certains cas, je le trouve bien plus ergonomique.

Même pour un clavier d’ordinateur, perdre cette sensation de toucher me freinerais.

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À l’occasion de mon premier stage, j’avais bossé dans un hôpital qui évaluait le clavier Tactys, un clavier tactile en verre. C’était le top pour le milieu hospitalier d’un point de vue hygiène, car bien moins salissant et bien plus facile à nettoyer et désinfecter.

Mais pour le confort sur des longues sessions de frappe, c’était juste la catastrophe.

Le plus gros problème n’était même pas l’absence de sensation de toucher (ça on peut y palier en regardant le clavier, c’est un peu moins efficace, mais de toute façon beaucoup de gens ne savent pas taper sans regarder…), mais plutôt l’absence d’amortissement de la frappe. Toute l’énergie passait du coup dans les articulations des doigts, et après une longue session c’était douloureux, sauf à taper beaucoup plus lentement pour ne pas avoir de chocs…

Si le clavier existe toujours aujourd’hui, c’est pour une raison :slight_smile: On pourrait penser que c’est le coût aussi, mais une dalle tactile sans écran ne coûte pas forcément beaucoup plus cher qu’un clavier… les matériaux sont peut-être un peu plus chers, mais le coût d’assemblage l’est beaucoup moins…

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Le problème dans les voitures, c’est les écrans tactiles. On ne sent pas où on met les doigts donc ça oblige de quitter la route des yeux.

Là, cette techno permettrait d’avoir un retour d’information du toucher sur une surface texturée. Les constructeurs vont pouvoir mettre des zones tactiles au bon endroit sans que ce soit des boutons mécaniques. Un plastic mou avec un creux pour un doigt suffit par exemple.

Ça ne règle qu’en partie le problème.

L’utilisation à tâtons des boutons physiques, ça marche parce que le bouton n’est pas activé quand on le touche, ce qui permet justement de toucher pour savoir où on est puis de corriger la position avant d’activer le bouton.

Avec une surface tactile, ça active dès qu’on touche. Donc quand on sent le relief qui nous indique sur quel bouton on est, c’est déjà trop tard si on n’a pas pris le bon…

Là aussi, j’en ai fait une mauvaise expérience il y a une quinzaine d’années : pour accompagner la sortie de Windows Vista, Microsoft avait lancé un clavier multimédia dont la ligne des touches de fonction était tactile, mais avec des petits reliefs pour marquer les touches :

Clavier vraiment sympa, l’un des meilleurs à l’époque de mon point de vue. Mais complètement plombé par cette lignes de touches F inutilisable sans regarder. Le relief avait beau être là, une fois qu’on le sentait, c’était trop tard…

La solution pour éviter ce problème pourrait être d’introduire un latence entre le moment du contact et le moment de l’activation. Mais on perd alors en réactivité, ça devient plus lent à utiliser qu’un bouton physique, où on n’a pas besoin d’attendre l’activation une fois qu’on a le doigt au bon endroit.

Oui, ou le mieux serait que ce soit sensible à la pression pour pouvoir toucher la zone sans forcément activer le « bouton ».

Comme c’est fait avec une encre, je suis aussi inquiet pour la durabilité.