Commentaires : Miner du Bitcoin, ça consomme de l'électricité, mais pas que

Si on connaît le Bitcoin sous le prisme de sa consommation monstrueuse d’électricité, on le connaît un peu moins sous celui de sa consommation en eau. Pourtant, le constat est tout aussi inquiétant.

L’eau n’est pas perdue / consommée, elle sert au refroidissement de ces installations de minage.

2 « J'aime »

Et c’est reparti avec de Vries… Vu qu’il se fait démonter ses arguments sur la consommation électrique, il attaque par la flotte maintenant.
S’il se fait également démonter ceux-ci, il trouvera bien le moyen de démontrer que le minage de Bitcoin tue des enfants.

4 « J'aime »

…« L’industrie du Bitcoin consommait environ 140 térawattheures d’électricité annuellement, soit plus d’un tiers de l’électricité consommée en France. »…

On parle de la consommation mondiale avec un comparatif avec la France ou bien de la consommation uniquement Francaise ?

Nick’le Minaj

Et les futures MNBC ?!

1 « J'aime »

Nicki Minaj

maitre-capello-21

2 « J'aime »

Yep ! :wink:

Bonjour,

C’est faux.

L’eau utilisée pour refroidir les serveurs devient plus chaude. Cette eau chauffée peut nécessiter un traitement avant d’être relâchée dans l’environnement ou réutilisée. Déja.

Ensuite, si l’eau entre en contact avec des substances chimiques utilisées dans les systèmes de refroidissement, elle peut être contaminée. Ces substances peuvent inclure des inhibiteurs de corrosion, des biocides, ou d’autres produits chimiques.

Donc l’eau utilisée ne peut pas être considérée comme potable, sauf si un traitement efficace est mis en place. Pour le moment, il n’y a pas assez de littérature sur le sujet pour prouver que c’est le cas.

Cet eau tourne en circuit fermé, sur le même principe qu’un watter colloing d’un PC, mais en bien plus gros.

non j’ai cru comprendre qu’il y a un mix évaporateurs/aérothermes dans ces gros datas.
edit : sinon tu te doutes qu’on parlerait pas en « 1 600 gigalitres » mais en mètres cubes par datacenters.

Pour l’instant, en dehors de Devries, y’a aussi Cambridge, qui est visiblement aligné niveau données alors on lit des dénégations, qui semblent bien faibles au niveau démonstration et argumentation, c’est pas ce que j’appellerais " se faire démonter "

1 « J'aime »

C’est comme les véhicules électriques, on a beau envoyer 30 fois des liens qui démontent les éternelles ritournelles, quand on ne regarde que là où on veut regarder, on ne voit que ce qu’on veut voir…
Merci Brandolini… Perso, je ne mets plus d’énergie dans ces trucs.

n’invoquer Brandolini que si les sources sont fiables et les maths valables.

j’ai plus tendance à croire un projet de recherche continu des matheux de Cambridges university qu’un random sur internet qui défend sa gabegie énergétique avec des arguments en carton et des sophismes de Tu Quoque à base de « visa aussi sa consome »

1 « J'aime »

Oui oui…

Je consomme de l’eau aussi (et apparemment je ne m’hydrate pas suffisamment) mais comme disait quelqu’un de célèbre, rien ne se crée, rien ne se perd.
Quand on aura démonté ses arguments sur l’eau (après qu’une étude KPMG ait démonté la plupart des arguments sur la consommation d’électricité), DeVries dira que le BTC consomme des quantités phénoménales d’air.
Rien que d’y penser, je commence déjà à avoir du mal à respirer.
Ironie mise à part, j’espère que l’on saura un jour par qui DeVries est sponsorisé. Ce jour-là, beaucoup de choses s’éclairciront…

1 « J'aime »

Sauf erreur de ma part, Cambridge a calculé que 53% ou 54% de la consommation d’électricité du minage de BTC est d’origine renouvelable (certaines sources tout aussi sérieuses parlent de 58%), ce qui est davantage que n’importe quelle industrie dans le Monde.
Ceci ne tient pas compte du minage « carbon negative » effectué en convertissant du méthane en électricité, ce qui a pour impact de réduire la quantité de CO2 (le méthane étant 80 fois plus à effet de serre que le CO2).
Enfin, et c’est le principal, certains ont souligné que parler de la consommation d’électricité est un faux problème, dans la mesure où ce qui importe est la production.
C’est la production qui a un impact sur les émissions de CO2 et une quantité importante d’électricité produite est purement et simplement perdue, dans la mesure où il faut produire davantage que les besoins réels pour s’assurer que l’on évite les « blackouts ».
Les mineurs de BTC cherchent à consommer cette électricité autrement gaspillée, car meilleur marché, et contribuent de ce fait à :

mieux rentabiliser les réseaux électriques,

lisser les pics et les creux (en cas de surcharge, une installation de minage peut être arrêtée en quelques secondes, ce qui n’est le cas de pratiquement aucune activité consommatrice d’électricité, et certainement pas le data center de Google, le réseau d’une banque ou … un haut-fourneau).

C’est pour cette raison que beaucoup de gestionnaires de réseau électriques voient plutôt le minage de BTC d’un bon oeil…contrairement à ceux qui écoutent les élucubrations d’Alex DeVries.

1 « J'aime »

plus aucun particulier ne mine du bitcoin

Non, au contraire, Cambridge considère que cette démonstration tient du fantasme, elle est alimentée par les mineurs eux-même pour tenter d’endiguer leur image désastreuse.

« « En observant les arguments des deux camps, certaines affirmations semblent plutôt farfelues et fondées sur des simplifications excessives, tandis que d’autres reposent sur des informations insuffisantes », considère l’Université de Cambridge »

Sa nouvelle étude indique qu’environ 199,65 Millions de tonnes de CO2e (millions de tonnes d’équivalent CO2) peuvent à ce jour être attribuées au réseau Bitcoin depuis sa création.

« Il convient de noter qu’environ 92% des émissions ont eu lieu depuis 2018 », souligne l’étude

Par ailleurs, l’étude met à mal un chiffre issu des données du Bitcoin Mining Council, selon lequel 58,4% des mineurs utiliseraient un mix énergétique renouvelable

Enfin, selon le mining council lui même, le négatif n’est que de 4% - or le council, non vérifié par les pairs, à toutes les chances de gonfler les chiffres de tout ce qui pourrait verdir son image.

Dans tous les cas, reste le fond : emmètre 40 gigatonnes de CO² par an et cramer 145 TWh d’électricité, fusse t elle totalement renouvelable,
pour un objet largement spéculatif, en lieu et place d’usages utiles reste une gabegie totale qu’il faut dénoncer, voir si on le peut, faire condamner et faire cesser le plus vite possible.

1 « J'aime »