Omniprésente, souvent discrète, parfois moquée : durant ses 50 ans d’existence, Microsoft a infusé la culture populaire bien au-delà des bureaux et des écrans d’ordinateur.
Même sur macOS, quand on veut évoquer à quelqu’un le sous menu contextuel du click droit de la souris de Windows, on hésite à dire « faire un click ou un tape à deux doigts ». On dit le menu click droit. Le finder, on l’appelle volontiers l’explorateur pour bien se faire comprendre outre plateforme.
Même plus largement, les bureaux Windows dans ses différentes versions ont inspiré les interfaces Linux les plus appréciées. Ceci dit, Microsoft a recruté ses développeurs chez les linuxiens aussi si bien qu’à la sortie des premières versions bêtas de KDE on se demandait si ce n’était pas ces développeurs qui ont inspiré Internet Explorer 4 avec les icônes incrustés dans la barre des tâches pour préfigurer l’arrivée de Windows 98. L’apparence Web du bureau et de l’explorateur de fichiers existaient sur KDE beta3 bien avant la sortie de W98. Microsoft a recruté aussi le fondateur de Gnome, Miguel de Icaza quelques années après. C’est l’histoire de la poule et de l’oeuf.
Intel aussi, acolyte de Microsoft, a fait son petit chemin dans la culture populaire avec la pub télévisée « Intel Inside » Pentium. Il fallait absolument cette étiquette aux beaux reflets avant d’acheter un ordinateur…sous Windows.
Mais c’est vrai que Microsoft n’a plus rien à démontrer dans la culture populaire. C’est une marque qui attire tout naturellement.
Ceci dit, Linux aussi apparait dans les films orientés informatique. Les hackers et développeurs utilisent Linux, on voit allègrement le bureau utilisé et le code dans le terminal.
Sony fait ça aussi. Dans les films Columbia, et Sony enterteinment plus généralement, les acteurs n’utilisent exclusivement que du matériel Sony où la marque est bien visible.
D’autres films, c’est exclusivement du Apple.