En fait j’ai l’impression que la majeure partie des utilisateurs prennent ce qu’on leur donne surtout. Et c’est là que les GAFAM sont forts, c’est qu’ils font tous pour être présent sur un maximum de front et inonder le marché. Ça a été par exemple observé dans les navigateurs avec Chrome qui s’installait et se mettait en défaut avec d’autres applications sans le consentement de l’utilisateur. Ou la mise en avant des produits annexes et avec une bonne centralisation.
Eh bien justement, aussi bien je maîtrisais Excel, aussi bien je maîtrise Calc. Mais là où on rigolerait bien (même jaune), c’est lorsqu’un jeune diplômé refuserait un bon emploi parce que les machines de la société tourneraient sous Linux. Ou bien Oracle « au lieu » de MS SQL. Ou qu’un menuisier refuserait de travailler dans une boîte équipée de machines de la célèbre marque autrichienne alors qu’il aurait appris sur la célèbre marque allemande.
Ça s’appelle l’adaptabilité. Ça vaut pour tous les métiers et je ne vois pas pourquoi l’informatique y échapperait.
Sur ce, j’arrête là ; et bon WE… 
Alors, il y a un fork d’Onlyoffice nommé « P7 Office », sinon ça s’arrête là, la solution est développé par une entreprise russe entièrement indépendante de la société éditrice d’Onlyoffice qui lui est Letton, et chose à noter, le fork à été crée alors même qu’Onlyoffice existait déjà (pour éviter les ingérences étrangères à la Russie) !
Et de plus, récemment Ascensio System SIA (société Lettone éditrice d’Onlyoffice) a récemment subi une restructuration, il est maintenant filiale d’Ascensio System Limited qui lui même est filiale d’ONLYOFFICE Capital Group Pte. Ltd. à Singapour, donc rien de très russe au final !
Ceci n’est justement probablement qu’un montage pour que le lien avec la Russie ne soit plus aussi évident, et éviter d’être affecté par les sanctions occidentales.
Car à la base, Ascensio System était bien filiale à 100% d’une entreprise russe, et suite à cette « restructuration », on ne sait plus à qui elle appartient vraiment, car les actionnaires de la société singapourienne sont inconnus… Quand, en pleine période de sanction contre les intérêts russes, une société dont l’actionnariat était initialement 100% russe met en place une double holding (une anglaise + une singapourienne) et ne dévoile pas qui sont les actionnaires de ce montage, il y a toutes les chances que ça soit les mêmes actionnaires que ceux d’origine.
D’ailleurs, je vois mal comment il pourrait en être autrement : depuis l’agression contre l’Ukraine, on a vu des filiales russes d’entreprises occidentales être cédées pour une bouché de pain à des nouveaux actionnaires russes, parce que les sociétés occidentales se retirent du marché russe, mais on n’a pas vu l’inverse, des filiales de sociétés russes en occident être cédées à des nouveaux actionnaires occidentaux… Parce que les entreprises russes n’ont aucune raison de se retirer des marchés occidentaux, et en plus une telle vente serait compliquée, puisqu’elle nécessiterait un mouvement de capitaux de l’occident vers la Russie (le montant du rachat), difficile à accorder avec les sanctions…