Commentaires : Mettre son logement en location en ligne va devenir très compliqué en 2025 : de nouvelles règles drastiques arrivent

Les députés et sénateurs se sont mis d’accord autour d’une loi historique pour encadrer les locations touristiques de type Airbnb. DPE obligatoire, fiscalité alourdie, pouvoirs renforcés des maires : découvrez les changements majeurs qui entreront en vigueur en 2025.

C’est plus un retour à la normale que des mesures drastiques…

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Au lieu de taxer/réguler à tous les étages, le législateur devrait se demander pourquoi tant de propriétaires se sont tournés vers la location touristique. Et la réponse est que la location longue durée n’est pas rentable, car trop taxée et réglementée. En plus il est très difficile d’expulser un locataire mauvais payeur.

A mon avis, ces mesures vont simplement déplacer l’offre vers un marché gris ou carrément noir.

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La location longue durée n’est pas rentable parce que les locations touristiques n’étaient pas taxées pareil, c’est légèrement différent. De plus, concernant les expulsions des mauvais payeurs, c’est très loin d’être la majorité.

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Si elle ne l’était pas, il n’y aurait pas plus de 40% de locataires en France.

La location longue durée est rentable.

Simplement elle l’est moins que la location touristique, notamment parce qu’elle est largement favorisé fiscalement.

Parce que le pognon rentre beaucoup plus vite, tout simplement. Un investissement locatif est généralement rentable, même dans les grandes villes avec le plafonnement des loyers. C’est juste une question de délai.

Faut se replacer le contexte économique, on a eu une chute des taux sur les crédits immobiliers qui a permis d’obtenir des prêts très intéressants (1%), autant dire que la location saisonnière était non seulement rentable, mais surtout une poule aux œufs d’or.

Dans les zones touristiques, l’équivalent d’un mois de loyer « de résident » est perçue en à peine une semaine. Sur un seul été, ça fait donc la même somme qu’une année complète, et le logement reste même disponible le reste de l’année pour des baux de courte durée de 6/9 mois (les seuls que peuvent s’offrir ceux qui cherchent absolument un logement…). Certains ont bâti des empires immobiliers en l’espace de 5 ans à peine… le tout à moitié déclaré aux impôts tant que Airbnb n’était pas contraint de communiquer les infos au fisc.

Surtout, le principe d’Airbnb est complètement déloyal par rapport à l’hôtellerie, qui se tape des normes, des réglementations et des charges à tout bout de champ : sécurité, hygiène, accessibilité… Résultat, de mes propres expériences : à Copenhague, une des chambres faisait à peine 1m de hauteur, à Bruxelles il y avait des moucherons dans une des salles de bain.
Et la seule chose qu’on peut y faire, c’est mettre des étoiles.

Le concept d’Airbnb s’est vendu sous un prétexte de « mettre à dispo ton appartement le weekend où t’es pas là », c’est devenu une incroyable magouille financière. Je blâme même pas Airbnb qui s’attendait peut-être même pas eux-même à ce que ça prenne cette tournure (sans pour autant chercher à arrêter la vague, évidemment), mais je ne peux que saluer l’évolution des législations.

LOL, mega LOL, giga LOL.
Un peu de factuel, plutôt que du yakafokon
On va passer du macro au micro
Mon cas particulier, je possède un studio à La Rochelle (pas un héritage, juste les économies réalisées en tant que salarié, avec un crédit pour le payer), en location meublé durant l’année universitaire, et airbnb durant la vacance locative de 3 mois, car mon étudiante rentre chez elle et ne va pas payer 3 mois de loyer pour un studio inoccupé (studio classé en C au DPE, en plein centre ville historique, loué 510€/mois charges comprise pour 22m carré, au CROUS de La Rochelle un 16m c’est 500€).
Donc nos chères (très cher) maires chialent car ils ne sont pas capables de gérer correctement leurs parques locatif public.
Quand dans une ville on compte faire un pôle universitaire, de 17 000 étudiants, que dans le même temps on est pas foutu d’aligner plus de 1000 places en CROUS, 650 places via ARPHPEJ (la ville) et 150 en résidence UXCO, on a beau jeu de venir chialer comme une madeleine pour « dénoncer » les vilains propriétaires privés.
Cette ville c’est 6000 airbnb, dont la moitié de studios. La doxa actuelle est il faut du logement a l’année pour les familles.
Le conseil supérieur d’hygiène publique de France évalue une occupation normale d’une habitation grâce à la surface dédiée à chaque habitant : « 9 m2 pour une personne seule, 16 m2 pour un couple et 9 m2 par personne supplémentaire. » Je vais faire de l’humour noir, le gosse on le met ou dans 22m carré? Dans le congélo? Donc pour les familles, c’est mort.
J’ai droit à une réduction de 25% de taxe foncière si on m’interdit de louer durant les 3 mois de vacances locatives?
Les maires nous font donc encore de la propagande…car incapable de gérer leurs infrastructures. Quand on veut être un pôle universitaire on fait en sorte de pouvoir loger ses étudiants, vivement le futur Centre Hospitalier Universitaire (1500 élèves en plus), on pourra faire coucher nos étudiants en médecine sur les brancards!
Je suis donc, moins cher que le CROUS à surface égale, avec un meilleur DPE, une meilleure localisation et on vient en plus me chercher des poux sur la têtes. Si je mets le studio en location à ce prix la, c’est parce qu’il est hors de question que je me gave sur le dos d’un étudiant, mais le côté airbnb me permet de rembourser le crédit sans y être de ma poche.
Et ça c’est du factuel !

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Ce n’est pas qu’une question d’argent. C’est plus sûr de louer en courte durée. Avec un bail il est très facile de rester gratuitement car la loi est du côté des squatteurs, encore plus en hiver.

C’est pas le Airbnb de la mamie qui sert le petit déjeuner qu’il faut bloquer/surtaxer, mais les Airbnb loués par les investisseurs. Ils sont devenus majoritaires.

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