Commentaires : Meta ne proposera pas ses modèles d'IA texte-voix-image en Europe, du fait de la pression réglementaire

Meta refuse de déployer sa prochaine intelligence artificielle multimodale au sein de l’Union européenne. En cause, un paysage réglementaire qu’elle juge incertain et défavorable à ses activités.

Chouette ! La meilleure nouvelle de la journée :champagne::champagne::champagne: :partying_face::tada:

Les progrès qu’ils font d’un modèle à l’autre sont impressionnants, et ça tourne même sur un PC portable !

On trouvera bien un moyen de le télécharger quand même, mais c’est problématique pour tous ceux qui ont un business dépendant de ces techno. L’UE nous met à la traîne dans un domaine de plus.

Si c’était que META, je serais pas surpris qu’Apple face de même, voir même se retirer du marché au vu des montants infligés pour chaque amende. On prend pour acquis leurs produits en pensant qu’ils ne peuvent pas se retirer de notre marché car cela rapporte trop, mais ce n’est pas vraiment le cas…

Si, c’est le cas. Les amendes d’Apple, c’est peanuts à côté de ce qu’elle gagne en Europe.

Au Q1 2024, Apple fait 37.3 G$ de CA en Amérique du Nord, 24.1 en Europe, 16.4 en Chine, 6.7 en Asie hors Chine et Japon, 6.3 au Japon.

Et en plus, c’est la seule région où elle est en (très légère) croissance par rapport au Q1 2023 (+0.74% en Europe, -1.35% en Amérique du Nord, -8.1% en Chine, -12.7% au Japon et -17.2% dans le reste de l’Asie).

En ramenant le bénéfice à la proportion du CA, ça fait quasiment 9 milliards de bénéfice en Europe sur le Q1 2024… L’amende qu’a reçue Apple en début d’année, c’était 1.8 milliards. Et en sanction pour des années de malversations, pas juste pour un trimestre…

Donc non, s’est pas de si tôt qu’Apple prendra la décision d’abandonner le marché européen.

Surtout qu’en abandonnant un marché aussi grand, elle perdrait plus que la valeur de ce marché : elle perdrait aussi une partie des applications développées en Europe, ce qui réduirait l’attrait des iPhone partout dans le monde. Et même en dehors d’Europe, des éditeurs qui aujourd’hui développent en priorité pour iOS pourraient basculer leur priorité sur Android, disponible partout dans le monde, plutôt que sur un OS qui n’est pas disponible sur le second marché mondial.

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