Commentaires : McDonald's : l'IA préposée aux commandes rend les clients complètement zinzins

Aux États-Unis, de nombreux établissements McDonald’s ont intégré une intelligence artificielle (IA) au McDrive. Cette dernière accueille les clients en voiture et prend leurs commandes… et a parfois quelques couacs.

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Il faut arrêter de parler de l’IA. C’est de la fiction.

Ici, c’est juste un logiciel qui compare les sons aux sons pré-enregistrés.

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Non mais laisse, en ce moment l’IA c’est le truc à la mode. Tout et n’importe quoi est qualifié d’IA, du moment que c’est une machine et qu’elle interagit vaguement de manière autonome avec un humain.

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L’IA a créé un micmac au lieu d’un Big Mac

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Je ne savais pas que tu étais dev chez McDonald…

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Joli ! :joy:

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Avec un peu de chance, ils s’amélioreront au fil du temps…

Oui, avec un peu de chance, bientôt, on ne verra plus d’humains car tous les postes seront donnés à des « IA »… Et on bouffera des boulons.

pour ne pas avoir fréquenté les fast foods pendant près de 7 ans, j’ai récemment été chez MacDo et KFC (que je ne connaissais pas pour ce dernier). Je trouve l’ambiance vraiment glauque, on commande à une borne, on attend un temps totalement inconnu, pour se faire servir par une personne à qui on ne dit pas plus que bonjour, merci, au revoir… avant on savait, fonction de la queue, combien de temps on allait attendre, on commandait en discutant avec la personne, même si ce n’était que pour choisir ses plats… le monde se déshumanise, on fait des rencontres que via des apps de rencontre, bientot on ne discutera qu’avec des IA… pour un jour vivre tel Néo dans la matrice, à ne même plus se rendre compte qu’on a un casque de réalité virtuelle sur la tête.

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Faux problème.
C’est normal d’automatiser des boulots répétitifs et bien chiant.
Je sais, mes années d’études ont dû subir 6 ans d’esclavagisme de ce type pour en venir à bout… (et ça aussi, c’est pas normal).

C’est un problème de société, et de place de l’humain dans tout ça.
A mon sens, c’est pas de faire un boulot abrutissant qui t’apporte rien à part l’envie de te foutre en l’air ou d’abandonner tes études par épuisement mental et/ou physique et/ou perte de concentration, ou de détester le client détestable du jour qui te considère comme de la m**de, tellement ces postes sont géniaux à avoir.

Cf. mon anecdote du jour, mode 3615 ma vie, vous êtes pas obligés de lire. :wink:

Contexte : Une mère entre avec petite fille et me montre du doigt en lui disant quelque chose comme « Tu vois ma fille, si tu travailles pas bien à l’école tu finiras à nettoyer les tables comme ce garçon. ».
J’ai vu rouge en moins de temps qu’il n’en faut pour que j’ai entendu la totalité de la phrase.

Et je lui ai, poliment, mais avec force colère contenue, répondu ceci :
« Je suis ici pour ne plus jamais y être. Pour payer mes études. Et survivre pendant ces années. Je suis probablement plus diplômé que vous ne le serez jamais. Ce qui vaut aussi pour la quasi totalité de mes collègues dans ce restaurant précis. On ne choisit pas d’y être, on persévère ici et maintenant pour ne pas y rester. ».

Elle s’est tapée un joli fard et a bredouillé tout plein de mots d’excuses que j’ai pas pu entendre distinctement.
Je ne lui ai pas prêté plus d’attention, elle venait juste de me pourrir ma journée.

Manque de pot pour elle, on était dans un restau’ « graines », donc un des meilleurs de France (où la double peine c’est de te faire essayer des procédures avant tout le monde pour voir comment on s’en sort, avant de déployer à tous les autres. Et plus+ de sandwich à faire aussi. Pensé par des gars en « labo » sans les contraintes de la réalité terrain.).
En bref : on était tous des Bac +3 à +8 en puissance. 50 % d’abandon au passage.

Bref, ça m’hérisse d’entendre ça, même plus d’une décennie après. :slight_smile:
Donc ouais, une IA peut bien prendre ces taffs, ça sera pas une grande perte pour tout un tas de raisons que je pourrais écrire dans un livre entier.
En attendant, c’est pas l’IA le problème. C’est le partage des richesses. Rien de neuf sous le soleil.

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En attendant, plus on automatise en industrie, plus on remplace des postes de service par des bots et des IA, et moins il y a d’emplois pour les gens, et l’argent dégagé ne va pas aux travailleurs restants, et encore moins à la protection sociale.

Que feront les étudiants quand ils n’auront plus de jobs de ce genre ?

Uber eat ? C’est mieux ?

Et quid des relations humaines, certes comme tu le dis y’a des cons, et cette bonne femme n’avait pas plus le droit de dire ça de toi, que d’un mec qui, pour diverses raisons, n’aurait pas de diplôme, mais il reste de gens agréables non ?

Tu aimes, toi, appeller un service téléphonique et tomber sur un bot ?

Tu trouves ça normal qu’en supermarché, il y ait de moins en moins de caissières, de plus en plus de caisses automatiques, et pourtant des marges et de prix toujours plus gonflés ?

Voilà !
Je plussoie !

Et alors ? Tu as envie de bosser chez McDo toi ? Ou d’être caissière ? Le problème est bien la répartition des richesses et non la suppression de jobs qui cassent les gens physiquement et psychologiquement.

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Et la relation client, ça fait partie du travail des employés d’un établissement ouvert au public, donc en discutant un peu avec le client, c’est bien leur boulot qu’ils font.

Un restau avec une équipe de service sympa, qui prend le temps de discuter un peu, avec le sourire, et mieux avec un peu d’humour, ça donne envie d’y revenir. Alors que si le service se limite à bonjour, prise de commande, distribution des plats, addition, au revoir, ça donne pas spécialement envie de revenir…

Dans un des restaus où je vais souvent, les serveurs viennent parler avec moi de films ou de séries quand ils ont un petit temps mort, c’est quand même autrement plus sympa que de « parler » avec une borne de commande automatique…

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Oui, c’est sûr que le mode de fonctionnement de ces enseignes pousse au strict minimum, et, à titre perso, comme j’y vais rarement, y a peu de chances que le personnel me reconnaisse et pousse un peu plus la discussion. Mais même ce strict minimum, si c’est fait avec le sourire, je trouve ça autrement plus agréable qu’un écran…

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Faire le taf « sans plus » c’est la différence entre une entreprise qui marge et celle qui disparaît à terme.

Donc ton message est vraiment moisi.

Oui un fast food tu veux être rapidement servi, mais à tout vouloir pour hier il n’y aura plus de demain pour personne.

Bonjour Clubic, pouvez-vous changer ce titre pour celui-ci svp ? C’est masterclass !

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Pour le coup je suis dev chez mcdo :fries: et c’est plus compliqué que ça. Regarde Dynamic Yield.

Mais il ne faut pas se leurrer, tout le monde n’est pas capable d’occuper n’importe quel emploi plus évolué, il y a des gens qui sont plus ou moins limités à ceux dont tu parles, et qui sont sans doute satisfaits d’avoir au moins un job et un salaire. Ca peut même faire toute la différence entre vivre à peu près correctement ou finir sdf. neutre

En effet. Même mal payé, un job étudiant rapporte plus que rien du tout.

En Belgique, j’ai l’impression que les caisses automatiques sont peu utilisées. Je fais les courses chaque vendredi dans deux ou trois magasins différents, et je vois que même les clients qui ont peu d’achats semblent préférer avoir affaire à une caissière humaine. ^^

J’ai également travaillé dans ce genre de restaurant durant mes études comme beaucoup d’ailleurs. Je l’ai fait cinq jours sur sept pendant six ans (DUT puis jusqu’au M1). Et oui, le boulot en lui même est chiant et répétitif (le caractère répétitif est valable pour quasiment tous les métiers ceci dit). Mais tu l’as mentionné après et c’est ce qui est important, c’est l’aspect social que ce type de boulot apporte ou peut apporter. Non pas avec les clients mais avec tes collègues de travail qui étaient pour les ¾ dans la même situation, c’est à dire étudiants.
Donc oui c’était chiant, fatiguant (enchainer quotidiennement les cours et travaux perso des études avec le boulot le soir, mais ça passait) parfois lourd, mais globalement positif de part les rencontres et moments passés avec certains que ça soit dans (ça déconnait pas ma,l même quand il y avait du boulot) ou en dehors du lieu de travail. Et c’est valable pour tout un tas de métier, si tu occultes cette dimension sociale, n’importe quel métier serait ennuyeux à mourir.

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En attendant, plus on automatise en industrie, plus on remplace des postes de service par des bots et des IA, et moins il y a d’emplois pour les gens, et l’argent dégagé ne va pas aux travailleurs restants, et encore moins à la protection sociale.

On est d’accord que l’automatisation détruit des emplois, pourtant, il y a une nuance a apporter.
A ce jour, pour effectuer toutes les heures passées par des standards téléphonique automatisés a répondre, il faudrait employer beaucoup de personnes. Serai-ce un progrès pour autant ?
Non, bien sûr, et le service que ces standards nous apporte est pourtant nécessaire. Faut il en conclure qu’ils détruisent des emplois ?
A mon avis non. Ils les déplacent vers des postes ou les qualités humaines sont nécessaires, vers des postes moins « mécaniques ».

Que feront les étudiants quand ils n’auront plus de jobs de ce genre ?

Autant ce questionnement peut sembler pertinent, autant il peut sembler deplacé. Je m’explique :
Pourquoi les étudiants devraient t’ils travailler pour payer leurs études, alors même qu’on le sait, cela fait drastiquement chuter les chances de réussite.
Ensuite, cela sous-entend que les boulots inintéressants doivent leur être confiés, pourquoi ?
Et par ricochet, qu’il ne peuvent rien faire d’autre.

Assez lourd de sens comme affirmation :pensive:

En fait, ici en mélangeant un fait et une question, cela induit une réponse erroné.
Oui c’est normal qu’il ai moins de caissières si une machine peut effectuer leurs tâches.
Non, les marges indécentes ne sont pas normales.

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Tout cela me fait penser au film « Les temps modernes » dans lequel Charlot doit essayer la « machine à manger » qui s’emballe et finit par lui faire avaler de force des boulons !!!
On peut donc prévoir pour bientôt de s’asseoir à une table, de commander son repas à la voix, de voir descendre un tube devant chaque personne avec un embout duquel sortira une pâte de viande et de légumes déjà prémâchées et il suffira de téter; même chose pour le vin et le café. Ainsi, plus de serveur, plus de couvert, une table toujours propre, un repas expédié en 5 minutes et un énorme gain de temps et surtout d 'ARGENT pour le restaurateur . Puisqu’on vous dit que c’est le PROGRèS !!

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