Le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte paralyse massivement les télécommunications : 80% du réseau mobile est hors service, avec plus de 110 antennes-relais touchées. Les opérateurs Orange et SFR annoncent des mesures exceptionnelles pour soutenir les Mahorais.
Au final c’est pas tant que ça, les opérateurs déclarent souvent plus d’antennes par mois en France que le nombre d’antennes cassées à Mayotte.
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Hormis les antennes, Un bon coup de com… croyez vraiment que les Comoriens ont des box dans leur bidonville !
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Non mais le Cynisme des opérateurs me laisse sans voix. Des gens sont morts (hommes/femmes/enfants), la plupart dans les bidonvilles (honte à la France) et ils osent communiquer sur le rétablissement des lignes pour internet, les box ect… où ils vivent ces fous !!! à dégueuler.
« Cette initiative permet aux Mahorais de suivre en temps réel l’avancement des réparations et les zones progressivement rétablies, une information cruciale dans ce contexte de crise. »
Non !! ils ont besoins de nourriture, notamment pour bébé, des endroits secs et chauds où dormir (il pleut actuellement) ils se foutent éperdument du réseau !
Ben non, le réseau permet d’être en contact avec les personnes, c’est aussi très important. Quand les nouvelles ne nous arrivent que par intermittence, quand nos proches sont à proximité d’une antenne qui fonctionne, vous avez envie que les antennes soient réparées plus vite. Et même sur place, un réseau qui fonctionne permet de s’organiser.
Bref, vous venez ici pour râler sans connaissance sur place, dans le vide. J’attends pour ma part avec impatience que le réseau soit plus régulier pour échanger, se rassurer et voir ce qui est nécessaire.
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Tant mieux si vous ne vivez pas dans un bidonville, c’est une bonne chose. Pour les autres, l’urgence, c’est la nourriture, l’eau, l’électricité, pas le réseau Internet, car la plupart n’ont pas de box, etc. Quand on vit dans un abri en tôle, vous voyez ? (je ne suis pas sûr). Si les opérateurs voulaient vraiment aider et non pas faire de la communication, ils affréteraient un avion avec des vivres à bord !
Vous avez sorti la pelleteuse pour vous enfoncer et montrer que vous ne comprenez rien? Que vous n’êtes pas du tout en lien avec Mayotte et que vous venez juste, par intérêt ou payé, pour venir semer de la zizanie? Alors je vais vous faire faire de grandes découvertes:
- même dans les bidonvilles, on peut avoir un téléphone portable. Ce téléphone permet de donner des nouvelles à la famille qui s’inquiète, dans les Comores ou en métropole.
- le téléphone portable sert à autre chose qu’à jouer et à poster des commentaires inutiles sur un forum : cela permet de savoir quand l’électricité ou l’eau est disponible (30 min par jour), cela permet de savoir que de la nourriture arrive et où elle arrive
- et de manière plus générale, un réseau qui fonctionne permet aux équipes qui travaillent sur la remise en état des réseaux de mieux s’organiser.
Bref, le réseau de téléphonie portable (et la partie fixe aussi), ce n’est pas juste pour faire joujou, mais pour permettre au reste de mieux fonctionner. Et demander à des opérateurs télécoms, dont ce n’est pas le métier, de gérer des arrivées de nourriture qui sont gérées par d’autres, c’est non seulement idiot, mais totalement contre-productif.
Donc, le petit troll qui vient expliquer ce qui manque à Mayotte, il évite de le faire auprès de personnes qui sont justement en lien avec Mayotte.
Il faudrait qu’Orange/SFR/Free change d’activité et se mettent à acheter des packs d’eau et organiser des affrètements en avion ?
J’ai quelques doutes que des opérateurs télécom l’aient fait un jour
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On a récupéré un adolescent qui vient expliquer ce qui est nécessaire sans jamais avoir organisé ce genre de ravitaillement :Il n’arrive pas à penser qu’il ne suffit pas d’arriver avec des bouteilles d’eau sur le port, mais qu’il faut ensuite que cette eau arrive aux personnes. S’il écoutait un minimum les informations, il aurait entendu les remarques de service de secours qui expliquaient qu’il ne fallait pas avoir tout de suite, au risque d’encombrer l’aéroport et de limiter la capacité de distribution.