Commentaires : Mauvaise nouvelle pour la planète ? LEGO fait machine arrière sur l’utilisation du plastique recyclé

Bonsoir,

Je t’incite vivement à lire le bouquin Homo Detritus : Critique de la société du déchet de Baptiste Monsaingeon. Tu verras que ce que tu changeras vite d’avis concernant cette affirmation, et que le problème est autrement plus complexe que la simple dualité pays développé/PED.

Bonne soirée !

Le problème du plastique c’est quand il est jeté et qu’il n’est pas biodégradable.

Une brique de lego n’est pas bio dégradable en effet, mais de toute façon elle ne devrait tout simplement jamais se retrouver à la poubelle car elle ne s’use pratiquement pas et ne perd pas ces propriété avec le temps.

Le mieux serait donc développer une économie circulaire du légo

Bonsoir,
Je t’incite vivement à lire le bouquin Homo Detritus : Critique de la société du déchet de Baptiste Monsaingeon. Tu verras que ce que tu changeras vite d’avis concernant cette affirmation, et que le problème est autrement plus complexe que la simple dualité pays développé/PED.
Bonne soirée !

C’est un livre très intéressant.

Mais il faut avoir à l’esprit que dénoncer des problèmes n’est que la premiere étape, quand bien même elle est primordiale.

Trouver des solutions réalistes et applicables, ça restera toujours l’étape la plus difficile.

Et malheureusement, non, il ne suffira pas de classer les substances qu’on utilise en « Saintes ou Sataniques » et de les immoler sur le bûcher de la place publique. Parce que c’est beaucoup plus compliqué que ça.

Les écologistes nous ont déjà fait le coup avec l’énergie, classant le nucléaire dans les « énergies sataniques », avant de commencer (très tardivement) à comprendre leur erreur. Le fait que malgré ses dangers environnementaux, le nucléaire était indispensable si on ne veut pas continuer à cramer du charbon et foutre en l’air la planète avec le CO2.

Il en va de même pour le plastique. C’est même encore plus compliqué, car pour ceux qui l’ignorent, le plastique ça n’existe pas. C’est un terme générique qui désigne une infinité de substances totalement différentes, dont certaines sont même écologique et non issues du pétrole.

Et si « les plastiques » posent certains problèmes écologique, le paradoxe, c’est qu’ils apportent également des bienfaits sur ce plan. Parce que même s’ils n’ont pas été inventé pour faire plaisir aux écolo, leur but industriel est de réduire les coûts, dont ceux liés à la consommation énergétique et au poids. Essayez donc de remplacer les plastiques d’une voiture par d’autre chose, vous allez comprendre le problème que cela va poser de manière directe sur le plan environnemental.

Mais la réalité scientifique, c’est que la façon de penser des écologistes est mauvaise, parce que simpliste, manichéenne… et marketing. De fait, TOUTE matière, qu’elle soit d’origine naturelle ou artificielle peut être nuisible à partir du moment ou elle se trouve « balancée » au mauvais endroit. Et qu’en outre, la plupart des matières le sont quand on les rejette de façon massive.
Par exemple, on peut parfaitement mourir en buvant trop d’eau… Et si je raisonnais comme certains écologistes, je dirais qu’il faut interdire l’eau :smiley:

Le véritable enjeu de notre civilisation est de comprendre que nos déchets n’ont pas vocation à finir dans la mer ou la nature. Et que cet objectif n’a rien d’impossible.

Quand au plastique, la solution n’est pas en soi de réduire leur usage, mais d’éviter leur usage à mauvais escient dont fait partie l’usage dans les consommables et objets « jetables » qui peuvent facilement se retrouver dans la nature ou les eaux usées.

Si on prends l’exemple des Légo, ce sont des jeux plutôt coûteux qui ne font pas partie des « jetables » que les gens balancent un peu n’importe ou par commodité, comme par exemple une bouteille en plastique.

Vous dites que le problème est plus complexe que la dualité « pays développé/Pays en voie de développement », je vous répondrait que vous avez raison. C’est d’autant plus vrai que les déchets, ça peut voyager si on laisse les industriels le faire. Et des profiteurs ne s’en sont pas privés…

Cela étant dit, quand on voit toutes les mesures qui ont été prises dans les pays développés sur cette question (et depuis l’écriture du livre que vous avez cité) et qu’on compare à des pays qui n’ont absolument aucune gestion de leurs déchets ni des considérations écologiques, ou les industriels font tout ce qu’ils veulent en sortant la bonne quantité de billets, je pense qu’on peut quand même dire qu’il y a une différence importante. Il est possible d’aboutir rapidement à des solutions efficaces dans les pays développés. Ca sera vraisemblablement beaucoup plus long et compliqué dans d’autres partie du monde.

Salut,

Je réponds avec du retard, dsl.

Apocalypse : Catastrophe effrayante qui évoque la fin du monde.
OK, mais vous avez choisi avec soins « MINI-apcalypse »
Pour moi c’est = dégât irréversible sur un milieu précis plutôt que global (pour le mini).
Ou autre acception = état générale fortement dégradé de partout (mais pas totalement).

Or, ma première définition s’est déjà produite dans plusieurs milieux.
La seconde n’arrivera pas spécialement dans les décennie à venir, ou pas à cause du plastique en tous cas.

En fait, je voulais faire remarquer qu’à force de parler de problème futur, on oublie facilement que tout cela est déjà en marche et que les dégâts sont déjà aujourd’hui catastrophiques.

Pourquoi toujours utiliser le futur pour décrire le présent?

« quasiment comme une mini-apocalypse dans les décennies à venir » pourquoi tant d’atténuation?
J’aurais écris « Alors que le plastique est une mini-apocalyse en cours dans nos océans » et je pense que je serais plus proche de la réalité.

Si Depardieu dit qu’il faut manger équilibré et boire avec modération, il aura raison…

Alors oui, tu peux venir le traiter de gros alcoolique, mais pour le sujet du bien être, ce serait une intervention bien peu utile…

C’est bien gentil mais ça n’est pas ça qui va retirer du bide les petites pièces avalées par les poissons.