Une peinture ultra-noire conçue pour les conditions de l’espace pourrait rendre les satellites indétectables à l’œil nu. Plus absorbante et plus résistante que les revêtements précédents, Vantablack® 310 attire déjà l’attention des industriels.
Vantablack® 310
Il fiche quoi ici, ce (R) ?
ce nouveau revêtement réfléchit à peine 2 % de la lumière
Du coup, comment on évacue la chaleur ?
Des tests ont simulé trois années dans l’espace. Le revêtement a tenu bon, sans érosion visible.
Comment peut-on simuler 3 ans ?
Registered trademark (marque déposée).
Les industriels ont développé des modèles qui permettent de simuler de façon accélérée le vieillissement d’un produit dans un environnement donné.
De façon simplifiée, ça consiste à identifier quel est le facteur environnemental qui provoque le vieillissement, et à l’amplifier pour accélérer. Et bien sûr ces modèles sont ensuite comparés avec des données de terrain pour s’assurer de leur validité avant de les utiliser.
Par exemple, pour certains matériaux, le principal facteur de vieillissement, c’est l’exposition aux UV. Donc en soumettant la pièce à des rayonnements UV intense, on provoque un vieillissement accéléré. Pour d’autres, c’est l’humidité. Donc en imposant une humidité élevée, on accélère le vieillissement. Pour d’autres, ce sont les chocs thermiques. Donc on va enchaîner les chocs à un rythme effréné. Etc…
Deux choses :
1… réfléchir la lumière = l’empêcher de rentrer, donc de réchauffer l’appareil. Ca n’empêche que l’entrée, pas forcément la sortie de chaleur ou d’autres émissions.
2. On est dans l’espace. Donc absolument zéro convection ni conduction, zéro perte de chaleur de façon standard. Dans l’espace, la seule façon de perdre de la chaleur est la radiation; revêtement spécial ou pas.
Et comme cela a été signalé dans l’article, certains satellites ont surchauffé à cause de leur revêtement noir. Ça implique donc de revoir leur conception pour améliorer l’évacuation de chaleur radiative.
Il me semble que le principe de fonctionnement du Vantablack, avec ses nanotubes de carbone, permet justement de repartir autant les rayons lumineux que la chaleur.
Un satellite étudiant, baptisé […]
Il manque un mot là. Il étudie quoi le satellite ?
Du coup, comment on évacue la chaleur ?
Par radiation, et la variation (3% en plus que les revêtements habituels) est trop insignifiante pour que ça pose un soucis. Après, il faut se rappeler qu’il n’y a qu’une seule face qui « chauffe » tandis qu’il y a 3 faces qui irradient de l’IR thermique vers l’espace, donc en général, sauf problème de conception, c’est très souvent suffisant pour maintenir une température dans les clous à l’intérieur du satellite.
Bonjour Merci beaucoup, « un satellite étudiant », oui, j’y suis allée un peu vite en besogne ! Il s’agit plutôt d’un satellite conçu par une équipe d’étudiants, universitaire. Je vous prie de bien vouloir excuser cette maladresse et vous souhaite une belle journée !