Préempter tous les toits, je suis d’accord. Mais si les centres commerciaux, qui traquent le moindre centime, n’installent pas de PV sur leur toit, alors que la consommation est au maximum à midi (air conditionné, réfrigération) il faut se demander si le PV est rentable sans subvention.
Tout va finir en gravats.
ROI du PV excellent ? Bonne nouvelle.
Ne le crions pas trop fort, le bon sens pousserait à remettre en question l’utilité des subventions.
Extrait du rapport de la Cour des comptes page 47 concernant le PV :
… un coût pour les finances publiques de 38,4 Md€, pour un productible annuel de 4 TWh, soit environ 0,7 % de la production électrique française. Cela représente un coût du soutien de l’ordre de 480 €/MWh.
Extrait du rapport de la Cour des comptes page 47 concernant l’éolien offshore :
… Les deux appels d’offres conclus en 2011 et 2013 ont conduit à l’octroi d’un tarif d’achat de 217 et 212 €/MWh en 2022 (tarif évoluant ensuite avec une indexation sur l’inflation)… Lorsque ces projets entreront en fonctionnement, leurs charges représenteront, selon la CRE, 2,0 Md€/an, soit environ 40,7 Md€ sur 20 ans, pour une production de 11 TWh/an, c’est-à-dire 2 % de la production française d’électricité.
Ça fait cher ; il faut que les EnR viennent jouer dans la cour des grands : plus de subventions (justifiées pour lancer une filière, mais arrêt après 10 ans).
D’accord avec toi pour la réduction des subventions. Vivement que l’on supprime la subvention pour l’isolation des combles : je suis dérangé au téléphone plusieurs fois par jour par des démarcheurs. Ça doit en effet être juteux pour eux.
Encore une réplique de l’étude de notre ADEME nationale, nid d’écolo politiques et de calculateurs émérites… qui n’ont jamais vu une installation industrielle et ne connaissent en rien les contraintes de sécurité d’un réseau électrique.
Pour être bref, oui probablement, tout est techniquement possible mais ce n’est pas la volonté politique qui freine ce changement : c’est tout simplement le prix à payer, financier mais également en termes d’acceptabilité sociale d’un modèle où les éoliennes et autres panneaux solaires constitueraient l’essentiel de notre environnement, sans compter les nécessaires installations de stockage d’énergie dont on sait pas encore quelle en sera la technologie… et la dangerosité. Car ces ayatollahs de l’antinucléaire ne savent pas que stocker massivement l’énergie n’est pas un problème simple en matière de risque : un barrage peut céder et tuer (c’est déjà arrivé), des énormes réservoirs de méthane ou d’hydrogène exploser (c’est déjà arrivé !).
Bien d’accord sur tout.
L’ADEME a fait des progrès (il leur en reste à faire) : il y a 3 ans ils prétendaient que l’on pouvait viser le 100% EnR pour 2050 ; leur toute dernière étude c’est 80% d’EnR pour 2050.
Que le bon sens leur vienne et qu’ils baissent leurs prétentions de 20% tous les 2-3 ans et on sera bon avant 2025.
Nous avons l’exemple de l’Allemagne, bien en avance sur nous.
Ils ont dépensé des centaines de milliards pour implanter 104 GW d’éolien + PV.
Leur électricité est nettement plus chère.
Ils polluent beaucoup plus : 12 fois plus (France 26 g/kWh, Allemagne 312, ce dimanche 21 avril à 11h).
Cette pollution est directement responsable de décès, par dizaine de milliers par an et accélère le dérèglement climatique.