Le poids lourd européen des équipementiers télécoms, Ericsson, n’est pas épargné par la crise et s’apprête à remercier 8 500 personnes, soit près d’un salarié sur dix.
" 8 500 de ses 100 000 salariés à travers le monde, soit près de 10 % de ses effectifs totaux." Donc d’après mes calculs, il reste 104% en poste et 420% de moins en suppléant.
Oui, j’apprends les fractions
« quels sont les arguments du fabriquant ? »
Les téléphones à clapets se vendent moins.
Ils suppriment 8500 postes en Europe mais vont en recruter 10000 en Inde
On perd de l’argent donc on dégraisse… En revanche les primes des actionnaires restent les mêmes et vont certainement augmenter…
Remplacés par des indiens et l’automatisation (cloud) qui demande bien moins de personnel pour tourner. Chez les telcos tout un panel de métiers disparaîtront quand on sera fibré à 100%.
Toujours la même raison : satisfaire la cupidité des parasites ( espèce: actionnaires).
Ce n’est pas tout à fait ça: la croissance n’est pas au niveau attendu => les actionnaires touchent moins => on dégraisse. Le résultat est le même mais le raisonnement différent.
Les dividendes ne sont peut-être pas fixes mais il serait surprenant que les actionnaires perçoivent moins… Ils ont toujours le choix de rester ou partir. Si je touche moins je vais où l’herbe est plus grasse…
Justement, ils quittent le navire (il n’y a pas que les dividendes d’ailleurs, le cours joue aussi, le prix de l’action Ericsson a pris une bonne claque…) donc l’action chute dans une spirale infernale, la boite a une capacité de financement qui diminue, et donc prend une mesure simple et efficace rapidement pour réduire ses dépenses: les licenciements. :-/
Ce qui est paradoxal, c’est que ce sont souvent les petits porteurs les plus rapides à réagir (hors cette plaie de high speed trading), alors que ce sont les plus fragiles à ce genre de situation.
En Europe, il ne restera plus rien.
Les telcos aussi souffrent avec les gros clients passant par Teams. Avec chatgpt il faudra aussi moins de personnel dans les centres d’appels. Et avec la fibre plus besoin de gros bâtiments, de réseaux spécialisés de transport de données comme le SDH, ni d’ouvrir les rues pour réparer un câble cuivre. Dégraissage massif en vue.
Rien ne dépassera les compétences d’un service client délocalisé en Afrique du nord ou a Dakar, où tu entends mieux la conversation du voisin que celle de ton téléopérateur.