Le carburant d’aviation durable (SAF) pourrait réduire de 80% l’empreinte carbone du secteur aérien. Problème, son prix 2 à 3 fois plus élevé que le kérosène traditionnel menace l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050.
Le carburant non polluant si on les écoute, la bonne blague !
Donc au lieu de simplement forer du pétrole, on cultive des quantités colossales qui vont boire beaucoup d’eau, appauvrir les sols, prendre la place d’ecosystèmes entiers… sauf que ce ne sera pas pour manger, ce sera pour le brûler en plein vol. Au final un avion alimenté au SAF émet toujours autant de CO2 dans sa trajectoire. Et un champ de n’importe quelle plante absorbe toujours largement moins de CO2 qu’une forêt.
Tout ça, c’est en plus si on considère qu’un avion carbure à 100% au SAF, sauf que c’est totalement faux, les normes vont commencer à imposer une fraction minuscule.
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Vous faites la confusion entre le bio-saf (actuellement le seul disponible) qui peut entrer en compétition d’usage avec l’agriculture ou l’utilisation de la biomasse et le e-SAF (pas encore
produit, attendu pour 2030 au moins) qui fait appel à 2 matières premières : le CO2 et l’hydrogène « vert » et n’utilise pas la biomasse.
Il faut vraiment avoir une culture pauvre voire inexistante sur le sujet (ou boire les discours d’airbus / boeing) pour croire dans le bullshit des SAF.
Bon la dernière fois que j’ai posté un article de carbone 4, ça n’a pas tenu. En espérant que la recherche du contradictoire devienne un élément de méthode ici.