Commentaires : L'IPV4 fait de la résistance face à la migration coûteuse et complexe de l'IPv6

Malgré l’épuisement officiel des adresses IPv4 en 2011, le protocole reste au cœur du trafic Internet. Le passage à IPv6 avance lentement, freiné par des obstacles techniques, financiers et organisationnels.

Je pense que certains ont récupéré beaucoup beaucoup d’IPs, comme OVH par ex, en changeant la règle : en les facturant mensuellement. Moi j’en ai rendu plein du coup :frowning:

C’est aussi parce que c’est trop compliqué.
En IPv4 c’est limité à 4 nombres, les adresses se retiennent facilement.
En IPv6 c’est trop long, ils ont en plus exprimé ça en hexadécimal.

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On devrait inventer un truc qui permette d’utiliser des nom à la place des adresses IP, ça serait révolutionnaire :rofl:

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toi t’as inventé le DNS à couper le beurre :slight_smile:

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Dans une entreprise comme chez les particuliers, derrière un ou plusieurs routeurs, quel est l’intérêt de passer en IPV6 ?

Sauf que ça marche pas partout. Certains champs de saisie nécessitent des adresses IP. Pareil niveau affichage parfois les adresses IP sont renvoyées.

Alors à part dans la config réseau elle même, c’est quand même assez rare qu’il soit absolument obligatoire de saisir une IP plutôt qu’un nom, surtout en dehors du réseau local.

Et quand ça arrive, au pire tu fais un nslookup/digg sur le nom, et t’as l’IP qui va avec.

Quand aux cas où elle est affichée, ben ça tombe bien, si elle est affichée tu l’as sous les yeux, donc pas besoin de la retenir :stuck_out_tongue:

Et sur le réseau local, ou éventuellement tu peux un peu plus régulièrement avoir besoin d’une IP, si tu as pas tout bien configuré pour pouvoir utiliser des noms en local. Mais une IPv6 locale n’est pas spécialement plus compliquée qu’une IPv4 locale, si tu configures ton réseau de façon à ce que ça soit simple : la machine qui a l’IPv4 x.y.z.1, tu lui donnes l’IPv6 locale fe80::1, la x.y.z.2 tu lui donnes fe80::2, et hop, comme en IPv4, tu n’as qu’un seul chiffre qui change d’une machine à l’autre. Et de toute façon, sur le réseau local c’est pas un problème de rester en IPv4, y a aucune pénurie d’adresse à ce niveau (avec le 10.0.0.0/8, le 172.16.0.0/12 et le 192.168.0.0/16, tu as près de 18 millions d’adresses privées juste pour toi).

Ce que l’article ne dit pas, c’est qui ceux qui ont été lésés dans la distribution des ipv4 sont les asiatiques et les africains. Une université américaine a 1 million d’adresses ip et une université africaine une seule ip !!!