Hey,
Je doute pas que ce soit super sympa à pratiquer, n’y voit aucun jugement.
Mais si, à la base s’en est un. Il date de la révolution Française quand les bois, privés, ont étés « rendu » au peuple. La possibilité de chasser c’est la possibilité de se nourrir soi même et donc d’avoir une vie qui n’est plus dépendante du pouvoir.
Idem aux US avec les armes. Les armes, aux US comme en France d’ailleurs, ont été le symbole d’un pouvoir rendu au peuple. Le peuple peut, si il le veut, faire la révolution.
Pour la chasse on parle d’une petite minorité de personnes qui pratiquent un sport anachronique. C’est dure de justifier tout le remue-ménage autours. Si le président actuel dans une mesure qui ne peut se justifier que par une stratégie électorale décide d’offrir des permis au chasseur, c’est que le bénéfice politique est important. C’est que le nombre important de personnes choqué par cette décision reste moins intéressant que le nombre de personnes acquise avec cette décision. À priori pas que les chasseur donc, loin de là, mais tout ceux qui ont un discours axé autours des traditions et des libertés individuelles (bien à droite donc). Le symbole de la chasse dépasse de loin ceux qui la pratique pour le plaisir.
Pour en revenir au sujet et aux bagnoles, je sais pas ce qui explique la place qu’a prit la voiture dans la conscience collective. Probablement un mix entre le progrès et le marqueur sociale. Et depuis peu c’est un totem entre les écolo liberticides très à gauche et les antis écolo, capitalo pro libertés individuelles populiste très à droite.
Bien sure j’exagère un peu. Mais la place croissante de la voiture dans le débat publique dans un monde ou elle est de moins en moins utile est intéressante. La voiture devient le symbole très populiste d’une lutte contre un système infantilisant, contre un système qui veut tout contrôler, contre une idéologie. Les vrais sportifs là dedans sont très minoritaires, la masse est à chercher chez ceux qui portaient des gilets jaunes il y a quelques années, de ceux qui râlaient contre « l’état qui s’en met plein les poches » lors du passage à 80.
Quelle justification autours du « temps perdu » dans une France qui passe en moyenne 3h devant la télé, et pratiquement 2 devant les réseaux sociaux ? Quel intérêt de comptabiliser la poignée de minute perdue, de l’additionner et la multiplier par le salaire dans des études parfaitement inutile sur le sujet ? À part évidemment une grossière tactique de l’homme de paille face à un public convaincu…