C’est un peu pointer les taxis qui posent un souci alors que l’immense majorité ne posent pas problème.
Oui il y a des abus dans les taxis, comme dans tous les métier. Mais faut arrêter de pointer les faux problèmes.
J’ai rien contre la concurrence. Mais Uber aurait fait ça dans les règles, c’est à dire avec ses propres voitures et des salariés, tu peux être sur qu’ils ne seraient même pas lancés. Ou alors les prix seraient très certainement plus cher, et peu de monde serait intéressés par leur tarif.
Il ne faut pas oublier, que l’IA est le produit d’une société privée et qu’à ce titre, ladite société, doit faire des profits.
Donc, la société en question, a sûrement déjà demandé à SON IA, comment les faires…C’est la moindre des choses !
Le retour de l’esclavage au sens propre du nom, n’est pas loin.
Je serais les gouvernements (tous les gouvernements de la planète), j’enlèverais cet « outil » des mains de toutes les sociétés l’utilisant et le mettrais sous embargo, pendant 100ans.
Une entreprise ne va pas demander à une IA comment faire tel travail, mais plutôt de FAIRE le travail auparavant fait par un humain. Par exemple : analyser la comptabilité d’une entreprise, faire les déclarations et les régularisations (facile, tout est en ligne), relire un contrat et dire ce qui ne va pas et corriger, faire l’avocat dans le cas d’une affaire en jusitce, développer une application à la demande, traiter les factures des fournisseurs, relancer les factures impayées, etc… Mais on peut aller plus loin : diagnostiquer les maladies, faire les programmes pour les élèves en fonction de leur niveau et de leurs capacités, surveiller une ville ou une maison et alerter en cas de problème, etc…
Toutes les tâches intellectuelles mais relativement mécaniques en fait, même si elles demandent de l’analyse, car une IA n’est pas intelligente, elle ne réfléchit que par analogie statistique.
Cela va poser un problème car bon nombre de personnes n’auront plus ce genre de travail, et on ne peut pas payer quelqu’un à ne rien faire ni laisser des gens en total désoeuvrement.
Il faudra trouver du travail de substitution. Ce qui est clair c’est que les maçons, serveurs, aide soignants, bref tout ce qui non intellectuel a encore beaucoup d’avenir…
En Belgique il y des dizaines de métiers en pénurie, particulièrement dans la construction, et on propose bien des avantages pour ceux/celles qui voudraient s’y former.
Mais le vrai problème, c’est que beaucoup de gens ne veulent plus d’un métier manuel, peut-être éblouis par notre époque d’influenceurs ou de sportifs qui gagnent beaucoup, ou qui comptent peut-être même sur le mirage des cryptomonnaies pour vivre sans mal financièrement parlant.
Bref, les gens veulent tout ce qui se fait aujourd’hui dans tous les domaines, mais ils ne veulent plus bosser pour l’obtenir.
C’est pire en France ! les gens sont habitués à une certaine facilité
et il n’y a pas que dans les domaines manuels que les gens ne veulent plus travailler mais veulent l’argent quand même, c’est partout, surtout les jeunes. Pourquoi travailler pour gagner de l’argent alors que d’autres gagnent beaucoup d’argent sans travailler ? soi-disant…
L’autre jour j’ai surpris une conversation entre deux personnes qui se dirigeaient vers la cafet d’une grande banque. L’un, jeune, baskets jeans et tea-shirt, demande à l’autre, la quarantaine veste et chemise : « c’était qui la personne qui discutait avec toi ? », l’autre répond : « c’est mon patron, le propriétaire de la boîte. » , "ah, il doit se gaver de dividendes ! ", et l’autre qui répond « ça, il gagne très bien sa vie, mais il ne s’arrête jamais, je ne sais pas comment il fait, il fait tout le temps mille choses à la fois ». Silence de la part du premier.
Ah gagner beaucoup d’argent oui, tout le monde le veut, mais s’il faut beaucoup travailler pour cela, il n’y a plus personne.
Mon beau-fils a travaillé un certain temps pour une boîte de RH à Charleroi, à 5 minutes en voiture de la maison. Il y était bien, avec un CDI, le salaire était correct et il avait un certain nombre d’avantages.
Et puis il reçu une offre d’une autre boîte, mais à Bruxelles. Hé bien il a accepté malgré l’inconvénient de devenir navetteur (3 heures de train et métro aller-retour, il se lève à 5h30 et n’est jamais de retour à la maison avant 19h, heureusement qu’il a au moins 2 jours/semaine de télétravail).
Quand on lui a demandé, sa mère et moi, pourquoi il voulait aller bosser à Bruxelles, il a juste répondu « je gagnerais 300 €/mois en plus, je pourrais faire plus d’économies pour acheter plus vite un logement à moi ». Bref, il sait ce qu’il veut et se donne les moyens d’y arriver, j’ose espérer que c’est parce que nous lui avons montré le bon exemple. ^^
On ne dit plus évasion fiscale, mais attractivité des territoires
Je pense à la personne que tu cites et qui est partie faire charpentier à 32 ans… C’est mon premier métier. Et l’intégralité de mon corps me remercie de l’avoir arrêté !
Aujourd’hui je bosse dans le droit du travail et même animer un PowerPoint debout pendant 2 heures est une souffrance pour les chevilles et les genoux… Courage à lui ! ^^
C’est sûr qu’il y a souvent un problème d’éducation : quand les parents ne s’occupent pas des enfants, ceux-ci ne font rien et plus tard n’ont envie de rien faire.
Laisser un enfant seul des heures avec un smartphone pour toute distraction pour moi c’est de la maltraitance enfantine, c’est plomber ses chances quand il sera un adulte. Mais en France, tu n’as pas le droit de le dire, parce que dans ce cas tu es un tortionnaire facho de droite, alors que ne rien faire c’est la solution de facilité des fainéants (de gauche mais pas que) et ils sont les plus nombreux !
Donc plus tard ces mêmes fainéants demanderont à être payés lorsque des IAs travailleront à leur place.
ça ne marchera pas, il suffira qu’une boîte propose le même service moins cher car ne payant pas les salariés pour que celle qui continue à payer ou employer des humains s’écroule.