Le Conseil de l’Europe a annoncé, mercredi, la création d’un outil permettant d’évaluer l’impact des systèmes d’intelligence artificielle sur les droits humains, la démocratie et l’État de droit.
Le titre est particulièrement trompeur.
Le Conseil de l’Europe, ce n’est pas l’Europe (plusieurs de ses 46 états membres sont géographiquement en Asie) et n’a rien à voir avec l’Union Européenne. Son principal travail est d’établir des propositions de normes, de lois et de conventions, mais qui ne sont jamais automatiquement obligatoires. Les états membres sont libres de les adopter ou pas.
Comme son rôle premier est de surveiller tout ce qui pourrait influencer ou diminuer les droits humains, son travail sur la surveillance de l’IA s’inscrit dans ce cadre.
ça a tout à voir avec l’union européenne même si ses pouvoirs sont limités.
Non, ça prêt fortement à confusion à cause des noms très proches, mais le Conseil européen, qui est effectivement une entité de l’UE, n’est pas la même chose que le Conseil de l’Europe, qui n’a rien à voir avec l’UE (si ce n’est qu’il utilise lui aussi le drapeau avec un cercle d’étoiles jaunes sur fond bleu, mais avec un e blanc par dessus, et que tous les États membres de l’UE sont actuellement aussi au Conseil de l’Europe).
Le Conseil de l’Europe est une institution plus ancienne, qui date d’avant la CECA, et bien plus vaste, puisqu’il regroupe plus de 40 pays : tout le continent européen, Islande et Caucase compris, sauf le Kosovo, la Biélorussie et la Russie (ancienne membre, exclue suite à l’invasion de l’Ukraine). Et comme le souligne @ovancantfort, il n’a pas de pouvoir législatif (mais a par contre un pouvoir judiciaire, avec la Cour européenne des droits de l’homme, qui est de son ressort).
Et pour apporter encore un peu à la confusion, il y en a même un 3ème, le Conseil de l’UE, qui est encore différent du Conseil européen (le Conseil de l’UE c’est tous les ministres de l’UE, le Conseil européen c’est les chefs d’État et de gouvernements).
Je préférerais que l’Europe nous protège de la connerie humaine, mais le projet me semble difficile a réaliser.
La méthodologie, […], intègre une vision systémique, reconnaissant l’interaction complexe entre les technologies et les structures sociales.
Mais le générateur de marisques à positrons négatifs sont contraires à la démocratisation transhumaniste des lois fondamentales indues à la paupérisation de l’absentéisme constitutionnel.
@AlexLex14 la source?
comment payer des grattes papelards inutiles avec nos impots
Régulons, régulons, mettons des tonnes de normes et après on va pleurer que le secteur de l’IA est dominé par d’autres.
Effectivement c’est un joli bordel.