Commentaires : Les serveurs de Google bientôt alimentés par la géothermie ? Ce nouveau puits expérimental bat des records

Des serveurs de Google bientôt alimentés par la géothermie ? C’est en tout cas l’ambition de Fervo Energy, une start-up spécialisée dans le domaine. Celle-ci vient de passer un cap majeur sur son site Project Red en générant une quantité d’énergie record lors d’un test.

C’est intéressant, mais en pratique, la méthode ressemble à la fracturation hydraulique utilisée pour l’extraction de pétrole. Et il y a des indications que ces méthodes pourraient faciliter le déclenchement de tremblements de terre.
Donc même si c’est prometteur, il est possible que l’on ne puisse pas facilement augmenter fortement pour une zone donnée la quantité d’énergie extraite.

C’est pas d’ailleurs comme ça que Krypton est détruite dans la dernière version de Supertype ?

Toujours un peu dubitatif là dessus: a un moment la chaleur dûes aux désintégration radioactives des isotopes n’est plus disponible pour de telles applications… Après si c’est le même sous sol qu’en Islande il n’y aura pas ce genre de problème :thinking:
Bonne chance à eux

Je doute qu’il s’agisse de la même techno que pour les forages des sables bitumeux. La fracture hydraulique pour les premiers, c’est pour éviter de forer de partout, donc avec des pressions de malades mentaux pour casser la couche rocheuse de la poche de pétrole. Ici, si je comprends bien, au lieu de forer profond pour avoir un gradient thermique élevé (mais un flux de transfert de chaleur limité car le débit du fluide est limité), ils percent moins profond (ce qui coûte bien moins cher), mais augmente fortement la surface de contact via une injection d’un fluide (très probablement de l’eau), qui va s’incruster dans les failles des roches à cette profondeur et profiter d’une surface de contact beaucoup plus élevée et donc d’un meilleur flux de transfert de chaleur. La pression ne sert pas à casser, simplement à atteindre la plus grande distance possible.

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@JulienBache

Il ne me semble pas que la chaleur utilisée soit dûe à la désintégration nucléaire, juste au fait que les profondeurs terrestres sont plus chaudes que la surface.

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J’arrive pas à lire la vidéo de présentation du site de Fervo.

Et j’ai déjà entendu que les forages de géothermie profonde peuvent causer des séismes.

Sauf qu’en fait, ici, a priori, comme tu le dis, le forage n’est pas très profond, et donc les risques de séismes sont possiblement moins élevés qu’en géothermie classique.
’faudra voir à l’usage.

Faire effondrer des parcelles de terrain oui peut être si elles abritent une cavité, comme ça peut arriver un peu partout d’ailleurs, mais un séisme j’ai de gros doutes.

Paragraphe 4.5.2 Séismicité

Il n’y a pas de gros risques sismiques, mais il y en a, et il faut également prendre en compte l’inquiétude de la population afin d’atteindre une bonne acceptation sociale de tels projets.

Bonjour,

Tout à fait d’accord avec vous sur les répercussions que ce genre de projet peut avoir sur l’opinion locale, un aspect que j’aurais pu mentionner dans mon article.

Bonne journée !

Oui, c’est possible. D’ailleurs, ça fait partie des critères d’exploitation, faire passer un vibrateur sismique avant tout forage (et déterminer les différentes couches géologique et leur densité). Le séisme, ça ne serait pas un magnitude 7 sur l’échelle de Richter, mais quand même, les voisins ne sont jamais content d’avoir à réparer une maison qui se fissure parce que le sous sol a bougé de 2cm à cause d’un forage 10km plus loin…

Regarde ce qui se passe en Lorraine, avec les forages de la « Française de l’Énergie », tu verras comme les gens sont réticents à ce genre d’exploitation, alors qu’il ne s’agit même pas de fracture hydraulique.

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Je viens de lire la publication scientifique de leurs résultats:

We observed that the system was capable of supporting com-
mercial levels of production. Injection rates throughout most of
the test ranged from 650 gpm to 850 gpm, with a maximum in-
jection rate of 1003 gpm. Injection pressures were highly rate-
dependent and ranged from 1000 psi to 2000 psi throughout the
test. Injection pressures were maintained below the fracturing
pressure of approximately 2300 psi. We observed that pressures
tended to remain relatively steady while injecting at a constant
rate and while actively producing. During periods where the pro-
duction well was shut-in and we were injecting, injection pres-
sures tended to increase.

En gros, ils injectent de l’eau en dessous des pressions requises pour la fracturation hydraulique. Il n’y a donc pas de fracturation possible. L’eau est injectée entre 70 et 137 bars dans le puit d’injection et est récupérée dans le puit de production 10mn plus tard, avec 120°C de plus, ce qui n’est pas très élevé en fait.

Le problème principal, pour moi, c’est la perte de 10% à 20% de l’eau injectée. C’est de l’eau qui ne finira pas dans une nappe phréatique, ce qui est assez embêtant. Pour produire 2MW, en 24/7, ils injectent 63L/s soit 397 000m³ par an de perdu, c’est assez conséquent.

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Apres le buzz, l’info.
En réalité ce qu’il faut savoir c’est que la seule donnee qu’on a sur ce gisement à l’heure actuelle c’ewt qu’on a trouver 14% d’h2 dans du gaz de couche à 250m de profondeur. TOUS LE RESTE n’est que de l’extrapolation voir de la spéculation. Ce ne sont que des annonces de financiers qui cherchent des investisseurs credules pour une levee de fonds. Si il y avait de grandes quantités d’h2 pur Dans le sous sol ça ferait un bail qu’on serait au courant, de plus etant la molecule la plus petite qui puisse exister l’h2 se serait deja fait la malle depuis bien longtemps si il etait pur. Bref ca reste de la molecule de gaz à casser, a liquefier et à transporter pour un cout economique et en co2 exorbitant.