Justement, je lis mes sources et je comprends ce que je lis. Tu as peut être lu en diagonale. Je me vois obligé de balancer un pavé pour que tu comprenne.
Sous la Révolution française, en 1792, le premier réseau de communication voit le jour pour permettre d’acheminer rapidement les informations dans un pays en guerre et peu sûr. Il s’agit du réseau de télégraphie optique de Chappe.
Après l’invention du télégraphe électrique et ensuite du téléphone, l’État français crée en 1878 un ministère des Postes et Télégraphes. Ce dernier annexe bientôt les services du téléphone, qui sont nationalisés en 1889. Pourtant ce n’est qu’en 1923, que le second « T » apparaît, le ministère des P & T devenant celui des PTT.
En 1941, une Direction générale des Télécommunications est créée au sein de ce ministère et, en 1944, le Centre national d’études des télécommunications (CNET), a pour mission de développer l’industrie des télécommunications en France.
Entre 1950 et 1965, la demande d’abonnements téléphoniques est très supérieure aux possibilités de raccordement des P&T, le temps d’attente peut atteindre plusieurs années dans les grandes villes, des numéros de téléphones se revendent très cher.
Dans les années 1970, la France met les bouchées doubles pour rattraper son retard sur plusieurs autres nations avec le programme « Delta LP » (accroissement des lignes principales). C’est à cette époque que fut construite la plus grande partie de la [boucle locale] (https://fr.wikipedia.org/wiki/Boucle_locale_en_France).
ici tu peux lire que c’est la France qui crée la majorité du réseau cuivre.
De plus, avec le concours des industriels français, sont mis au point par les ingénieurs et chercheurs du CNET, la commutation électronique « Désormais le réseau téléphonique français est tout électronique : reportage sur les avantages d’un tel équipement. Interview de Jean Pierre POITEVIN, directeur de France Télécom. [archive] , le Minitel en 1980, le réseau [Radiocom 2000](https://fr.wikipedia.org/wiki/Radiocom_2000) en 1986, la norme [GSM](https://fr.wikipedia.org/wiki/Global_System_for_Mobile_Communications).
Ca, ce sont les débuts des téléphones portables, toujours par le service public. Cela dit le téléphone portable n’est alors ni grand public ni accessible financièrement
> À cette époque, le service public du téléphone est arrivé à développer un réseau extrêmement dense, parmi les plus performants du monde, il assure à tous ses employés le statut de fonctionnaire.
Il faut que je traduire où tu comprends la phrase ?
Création de la société France Télécom
Pour répondre à une directive européenne et réorganiser le secteur des télécommunications français suivant le modèle existant aux États-Unis d’un marché concurrentiel des télécommunications (téléphonie fixe principalement) sur lequel opèrent des entreprises commerciales internationales cotées en bourse, la Direction générale des télécommunications, qui est alors une administration, prend le nom de France Télécom le 1er janvier 1988.
La loi du 2 juillet 1990 transforme l’administration France Télécom en un établissement de droit public, dont Marcel Roulet est le premier président ; il est doté d’une personnalité morale distincte de l’État et acquiert une indépendance financière. Auparavant, le budget de dépense des Télécommunications était inscrit au sein du budget annexe des PTT voté chaque année par l’Assemblée nationale, tandis que les recettes étaient considérées comme des taxes et encaissées par le Trésor public, laissant chaque année un très important excédent à l’État[8] Avec la nouvelle organisation, France Télécom conserve ses recettes, les utilise pour ses dépenses et reverse l’excédent très important[réf. nécessaire] à son actionnaire unique qui est l’État.
Entreprise privée à mission de service public dont le seul actionnaire est l’État = France Télécom est toujours du service public
Le 1er octobre 1991, France Télécom commence à Strasbourg une expérience-pilote de téléphonie sans fil grand public en ville. Le Bi-Bop est commercialisé « en grand » à partir d’avril 1993 à Paris, Lille et dans quelques lieux de villégiature[9].
> Le 1er juillet 1992, France Télécom lance Itineris, le premier opérateur de téléphonie mobile à la norme de 2e génération GSM[10].
Itinéris = 1ere offre de téléphonie portable grand public, sous France Télécom. Toujours du service public.
En 1993-1994, l’accord Atlas conclut un rapprochement France Télécom-Deutsche Telekom[11].
En juin 1994, France Télécom et Deutsche Telekom prennent une participation dans Sprint, 3e opérateur américain[11].
> France Télécom devient également un fournisseur d’accès à Internet en 1995 avec la création de Wanadoo[10], deux ans après les premiers fournisseurs, et après avoir tenté d’empêcher l’arrivée d’Internet en France.
Premières offres ADSL faites par France Télécom (les offres précédentes sont du bas débit, et il y en a 2 avant France Télécom).
En septembre 1995, Michel Bon est nommé à la tête du groupe France Télécom[12].
Pour préparer l’ouverture à la concurrence au 1er janvier 1998, une loi est votée en juillet 1996 transformant l’exploitant public en société anonyme dont l’État français est le seul actionnaire[13].
Entrée en Bourse et bulle Internet (1997-2000)
En 1997, le capital de la nouvelle société anonyme a été ouvert avec succès. L’action est vendue 27 euros[14]. Une seconde ouverture eut lieu en 1998, malgré la crise des marchés émergents, puis la bulle Internet rend les bourses euphoriques en 1999.
Partie en retard dans le train de l’internationalisation lancé par des concurrents internationaux tels Vodafone, France Télécom se met à chercher des cibles au plus fort de la valorisation des années de la bulle Internet. Cela d’autant plus que son alliance avec Deutsche Telekom, caractérisée par une participation au capital croisée de 2 %, a éclaté lorsque cette dernière a annoncé un projet de rapprochement avec Telecom Italia (finalement abandonné) sans avertir les Français.
En mars 2000, l’action France Télécom atteint 153,30 € puis son plus haut historique à 219 € avant de redescendre, brutalement[15].
Le groupe France Télécom rachète la grande majorité d’Orange en 2000[16] et l’intégralité en 2003[17] ; il fusionne ensuite ses activités mobiles (Itinéris, OLA et Mobicarte) en une filiale nommée Orange. France Télécom procède également à de nombreuses autres acquisitions de sociétés (revendues pour certaines) dans le monde devenant le quatrième opérateur mondial par sa taille (GlobalOne, Equant, Internet Telecom, Freeserve, EresMas, participation dans Wind, NTL, Mobilcom, etc.).
France Télécom (toujours service public) rachète Orange, lui refile tout ce qui concerne le réseau (portable et adsl) jusqu’à ce que ça devienne une SA pour respecter le droit européen.
Je t’ai mis tout plein d’annotations pour que tu comprennes bien.
Edit : ta citation du Sénat dit que la France a eu recours à des capitaux étrangers. De la dette en fait. Que les Français ont remboursé avec les impôts.
je cite de ta propre source :
" Jusqu’alors les télécommunications pratiquaient un autofinancement intégral : à partir du Ve Plan, pour faire face à l’accroissement des investissements, sans faire appel uniquement à des augmentations de tarifs, l’administration des PTT sera autorisée à emprunter, même sur les marchés extérieurs. Ce sera l’objet de la Caisse nationale des télécommunications (CNT) qui sera créée par un décret du 3 octobre 1967.
une autre :
**Par la suite, à partir de 1971, la Caisse nationale des télécommunications sera autorisée à émettre aussi des emprunts sur le marché français et même, après une modification de ses statuts en 1975, à " participer au capital de sociétés ayant le statut de banque ou d’établissement financier et dont l’objet exclusif est le financement des télécommunications " (…) L’activité de la CNT deviendra très importante à partir de 1974 : 2,6 milliards de francs seront empruntés en 1974, 3,9 en 1975, 4,6 en 1976, 5,5 en 1977, 7,3 en 1978, 8,9 en 1979, 7,1 en 1980 et 8,6 en 1981. A la fin de 1981 la dette de la Caisse dépassait 50 milliards de francs
Toujours de la dette. Donc des impôts. Ta propre source te contredit.