L’Association internationale pour la recherche en cryptologie vient d’annuler son élection annuelle après qu’un de ses membres a égaré sa clé de chiffrement. Une mésaventure savoureuse qui transforme ces experts mondiaux de la sécurité informatique en contre-exemple involontaire.
« J’ai glissé, chef. »
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« L’élection plus sécurisée du monde »
Ah bon ? Juste par curiosité, comment résoud-elle la question de sincérité du vote ?
N’est-ce pas la même chose pour tous les votes ? 
”Si je connaissais le con qui a fait sauté la clé !”
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Le vote dans l’isoloir a résolu ce problème depuis plus d’un siècle.
Et qu’est ce qui empêche de changer les bulletins de l’urne ensuite ? Pas grand chose. Parce que la news parle de l’urne qui contient les votes, pas du système de vote en lui même.
Tant que le maillon faible se situera entre la chaise et le clavier…
Le fait que tout citoyen peut assister à l’ensemble des opérations de vote et de dépouillement (et c’est pas non plus pour rien que les urnes sont en plastique transparent, ça permet à tout le monde de vérifier qu’il n’y a pas de bulletins dedans au départ, ni de bulletins qui restent dedans à la fin).
Bien entendu, la fraude reste possible, mais de façon sporadique, pas massive, donc difficile de faire basculer le résultat complet d’une élection. Et en cas de doute, les résultats du bureau de vote concerné sont invalidés (et il me semble que si le nombre de voix correspondant aux bureaux invalidés dépasse l’écart entre les candidats, c’est l’ensemble de l’élection qui est invalidée).
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Non seulement les citoyens mais aussi les oppositions dans les bureaux. Tout est surveillé et compté et validé. Les constats d’élections sont signés et les chiffres sont transmis aux préfectures. Les chiffres étant connus de tous dans chaque bureau, il est très facile de les confronter aux chiffres fournis par les préfectures et publiés dans les journaux.
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Comment tu veux faire ça dans un bureau de vote ?
Ça, c’est chez nous.
Dans beaucoup de pays soi-disant « démocratiques »…
Sans commentaires. 