En étudiant les images des champs profonds de galaxies produites par le télescope James Webb, les chercheurs découvrent de plus en plus de galaxies massives… Alors même que l’expansion et l’âge de l’Univers ne devraient pas leur avoir permis une telle croissance. Il y a plusieurs explications possibles.
C’est tellement plus simple de croire en une « entité supérieure comme certains » comme disait mon ancien prof de SVT
261 galaxies il y a 12 milliards d’années ? Ces chiffres me semblent encore et décidément petits. Nous sommes encore loin du compte. Autre chose, quand je regarde une telle photo, je me dis que chaque petit point représente non pas une étoile mais une galaxie toute entière…et on n’a pas encore fait la rotation à 360°.
D’après ma compréhension et quelques conf de Lehoucq, Galfard, Klein, Elbaz et quelques autres, la chose la plus intéressante que j’ai pu apprendre est la suivante, je vous la partage en forme de devinette :
Quelle est la plus grande vitesse indépassable que nous connaissions ?
De prime abord, je dirai la vitesse de la lumière.
C’est vrai … Mais c’est faux
Ceci a déjà été compris avec le télescope Hubble, à l’horizon des 16 milliards années lumière, nous voyons des étoiles et des galaxies disparaître.
Cela se traduit en une idée importante, fondatrice de l’expansion, de la dilatation de l’univers (l’espace temps), ceci par observation, donc , et une conclusion, plus un objet est loin, plus il s’éloigne vite.
C’est là que la réponse à la devinette commence à prendre sens, si des étoiles et des galaxies disparaissent vers ces 16 milliards d’années lumière, c’est que l’on est allé au delà du RED SHIFT, ou dit autrement la vitesse d’éloignement, vitesse de dilatation de l’univers (espace temps ?) est plus rapide que celle de la lumière, la propre lumière de ces corps célestes ne va plus assez vite ( invariante a environ 300 000 Km/s)pour rattraper la dilatation et nous permettre de recevoir encore quelques photons.
Du coup, lorsqu’on vous demandera si il existe quelque chose plus rapide que la lumière, vous pourrez dire oui : la vitesse de dilatation de l’espace temps.
Mais certaines de ces photos, révèlent des choses étranges, il y a donc très loin, même si elles ont tendance à disparaître de part la dilatation, des galaxies totalement formées bien plus tôt qu’on ne l’imaginait (Lambda CDM), et des endroits où c’est le néant absolu (great repeller ?), ce que nous voyons est peut une dilatation irrégulière, peut être même modifiée par des effets gravitationnels forts et locaux.
Etienne Klein expliquait encore quelque chose qui pourrait tordre un peu le cerveau, un paradoxe.
Plus un objet s’éloigne plus il devient petit, c’est une évidence, non ?
Et pourtant, ces objets qui sont à la limite de disparaître au delà de l’horizon de cette dilatation de l’espace temps vont, au contraire, apparaître contre intuitivement plus gros.
La seule manière que j’aurai de comprendre ça, est une sorte de projection sur la surface d un ballon qui gonfle, avant d’éclater c’est bien visible, cela ressemble un peu aux études des limites dans les mathématiques à l’approche du zéro, cela ne se comporte pas toujours comme on pourrait s’y attendre.
J’espère qu’à force d’observations le modèle unifié finira par apparaître, à savoir celui qui sera capable de concilier la relativité de l’infiniment grand et la théorie quantique de l’infiniment petit.
Si on croit en une forme d’intelligence supérieure a l’origine de tout ça pourquoi pas.
C’est sur que si on imagine un vieux barbu a moitié à poil qui n’aime pas manger du poisson le vendredi c’est plus compliqué en effet .
En attendant quand on pense qu’il ne s’agit la que de l’univers visible…
261 dans une petite partie du ciel observée par le télescope; pas dans tout l’univers.
Il y a là, une chose qui m’échappe. Le RED SHIFT, c’est l’augmentation de la longueur d’onde du rayonnement électromagnétique visible vers l’invisible (infrarouge) parce que la source émettrice se déplace à une vitesse suffisamment élevée pour que l’effet Doppler entre en jeu, soit. Par contre, ça n’influe pas sur la vitesse de la lumière, donc in fine il devrait tout de même nous parvenir des photos de cette source qui se déplace plus vite que la lumière ? Sauf si des vitesses relativistes de la source, justement, mettent à mal ce que je viens d’énoncer… ??
C’est effectivement dur à comprendre, et je ne fais là que répéter, si l’on fait abstraction de la vitesse réputé invariante, en fait l’effet dopler joue sur des microvariations de C lié aux déplacment des corps dans l’espace.
Non, pour comprendre plus simplement, il faut, j’imagine, raisonner en terme d’énergie, la quantité d’énergie aux limites du visible et donc du bigbang est supérieure à l’energie rayonnée, elle disparaît par soustraction.
Tiens, je croyais qu’Il aimait manger du poisson le vendredi …
une chose qui me tracasse : on sait que le temps dépend de la gravité.
Autrement dit, 1 seconde qui s’écoule à la surface d’une étoile supermassive c’est 1 an sur terre (par exemple).
Du coup comment comprendre « l’univers est âgé d’environ 14 milliards d’années » ?
Et si on considère que pendant les premières secondes de l’univers, la gravité devait être extrêmement forte, ces quelques secondes peuvent être quelques millions d’années en temps terrestre non ?
C’est effectivement une bonne interrogation. On parle d’âge de l’univers dans le temps du vide spatial, hors effet de la gravité (qui doit être assez faible sur Terre).
Wiki :
L’âge de l’Univers est exprimé en temps cosmologique. La relativité restreinte indique que la mesure d’une durée dépend de la trajectoire suivie par la personne mesurant cette durée. Pour préciser ce que l’on entend par âge de l’Univers, il faut donc préciser le type de mesure utilisé. L’Univers est un milieu relativement homogène et isotrope. Cela signifie qu’en un point donné, il est toujours possible d’avoir une trajectoire pour laquelle l’Univers apparaisse (à grande échelle) identique dans toutes les directions.
EDIT - le temps sur Terre aurait seulement 30 000 ans de retard sur le temps cosmique : Phys.org - What time is it in the universe?
t’s just a tiny bit slower, but added over the entire age of the Universe, our cosmic clock is 30,000 years behind the times.
Non il ne l’aime pas, et c’est bien pour cela qu’il nous oblige à en manger
je ne savais pas ce qu’était le « temps cosmologique12 », pensant qu’il y a plusieurs temps (au moins 12) mais en fait 12 c’est juste le numéro de référence 12- 1. ↑ Taillet, Villain et Febvre 2018, s.v. âge de l’Univers, p. 16, col. 1.
En tout cas merci pour ces références, ça éclaire un peu plus ma lanterne (et ses rayons de lumière à 300.000 km/s !)
Mais je vois surtout qu’il y a des hypothèses de départ tel que « l’univers est homogène et isotrope ». Mais, et c’est surtout vrai au début du big bang : est-on sûr que cette hypothèse reste vraie ?
Oui : l’univers est principalement très très vide. Si tu « dé-zoom » énormément, les grains de poussières que sont les étoiles planètes et autre cailloux ne représentent pas grand chose, et l’univers est assez homogène.
Même si les systèmes solaires sont réunis en galaxies, clusters, filaments etc. En « faisant une carte » où un point serait des millions d’années lumières, le truc ressemble à un mélange homogène.
https://media4.obspm.fr/public/ressources_lu/pages_relat-gene/principe-cosmo.html