Le projet de rachat de SFR par Orange, Free et Bouygues Telecom provoque la colère des syndicats. La CFE-CGE Télécoms dénonce une enveloppe d’un milliard d’euros, qui pourrait servir à mener des plans sociaux.
Pourquoi des licenciements, il y aura besoin de monde pour faire marcher le matos de SFR, non ?
T’as déjà vu un patron qui n’essaye pas de gagner de l’argent ?
Nos FAI, ont inventé un nouveau moyen de s’enrichir, que l’état ne connait pas !
« s, il y aura besoin de monde pour faire marcher le matos de SFR, non ? »
Il y aura besoin de moins de monde partout: dans le technique, le commercial, le support (rh/compta).
Je ne sais même pas pourquoi c’est une surprise ni comment les syndicats pensent qu’on peut racheter une boîte qui coule et conserver tout le monde…
Et il semblent aussi oublier un peu vite que certes, s’il y a rachat il y aura perte d’une partie des emplois, mais que par contre, s’il n’y a pas de rachat, il y aura perte de tous les emplois…
Parce que c’est souvent comme ça, les nouveaux propriétaires arrivent avec de nouvelles idées sur la gestion (et elles ne sont pas forcément toujours bonnes).
Sauf que dans l article les syndicats sont pas contre un rachat si ça doit arriver ce qui est pas sûre.
Mais a une disparition d un 4eme opérateurs et donc beaucoup de poste possiblement supprimé, car ils vont pas garder des postes où il y a déjà du personnel, il suffira juste de mettre plus de pression et de travail au tech et employés d orange Bouygues free pour absorber la clientèle en plus.
En parlant de gestion, il faut croire que les chefs de SFR/Altice n’avaient pas que de bonnes idées.
Rien que les boutiques, quand tu as une boutique SFR juste à côté des repreneurs, elle ferme
C’est courant, ce n’est pas parce qu’on est un dirigeant qu’on est infaillible et certains prennent parfois de mauvaises décisions. ^^
Exemple dans mon ancien boulot : un nouveau directeur fraîchement arrivé a décidé de licencier tous les ouvriers au-dessus d’un certain âge pour selon ses propres termes « faire évoluer l’entreprise ». J’ai fait partie des 40 ouvriers licenciés (mais pas fâché parce que placé dans un statut intéressant qui a fait que je n’ai plus travaillé par la suite).
Ce à quoi ce directeur n’a apparemment pas pensé, c’est que les ouvriers qui partaient étaient ceux qui avaient le plus d’expérience et étaient les plus productifs, et également ceux qui connaissaient les lignes de production comme leurs poches et qui savaient pallier à leurs tics pour obtenir des fabrications conformes.
Quelques mois plus tard, j’ai croisé un ancien collègue plus jeune, un chef d’équipe, qui m’a dit que depuis notre départ c’était un boxon pas possible, que le taux de scratch (taux annuel de non-conformité) avait explosé au point qu’ils n’avaient plus de prime de production (± 500 €/an payés en décembre) et qu’ils avaient perdu des clients.
Bien sûr, le directeur n’a pas décidé ça tout seul, il lui aura au moins fallu l’autorisation de la direction du groupe. Mais ça prouve que des dirigeants ne réfléchissent pas toujours bien loin.
Parce que sans rachat ils pensent que ça sent bon pour eux ?
C’est comme toute entreprise en grande difficulté, soit y a un rachat qui permet de sauver une partie des emplois, mais pas tous. Soit elle disparait et tous les emplois sont supprimés
Les syndicats peuvent rappeler le montant de la dette abyssale de SFR et, dans leur grande sagesse, ce qu’ils proposent pour la combler ? Travailler dans l’entreprise peut-être ?
Les syndicalistes détachés permanents sont payés par les chefs d’entreprise à qui ils s’opposent pour la forme et n’obtiennent rien sauf quand il y a prise d’otage d’innocents clients comme dans les transports …pfff …
Dans ma boite, cela va être la période de la récolte des chèques syndicaux dont le montant augmente chaque année alors que nos syndicats ont obtenus au 1er janvier une augmentation générale des salaires de 0% … Il y a quelques années, 0,5 % et quand on a râlé la réponse , droite dans leurs boites a été : sans nous, vous auriez eu ZERO…
Champagne …