Commentaires : Le premier PC IBM fête ses 40 ans cette année

J’avais l’habitude d’en toucher un en stage dans les années 90 pour entrer des données de stats sous DOS, il n’y avait pas d’interface graphique. Mais leurs machines étaient un peu en retard par rapport à l’offre du marché de l’époque.

Après un copain faisait ses clients vider leur grenier pour m’amener des 486. C’était une technologie ancienne aussi mais c’était toujours plaisant de voir des machines historiques.

J’avais un petit stock dans le garage de mes parents, en réseau et avec une imprimante à aiguille.

Mon 1er pc était un 286 avec un bouton turbo, et 2 lecteurs de disquette 8" ET 3.5" ! avec un jeux sur le hdd , « Pérestroïka » XD !

#dir/p

tu veux plutôt dire 5"1/4 je pense

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Ils étaient tout de même en retard sur Bull devenu ollivetti, le leur était bien meilleur.
Sinon ce que j’en ai récupéré et détruits pour récupérer cartes électroniques et autres, j’ai peut être encore un écran et un clavier.
J’ai un pc à base de 68000 d’une société française totalement oubliée avec ce mot « terminal télématique » antérieur donc à IBM.
J’ai possédé l"amstrad 1512 dd , donc carte son port scsi sur la carte son et un disque dus scsi géant: 20 mo qui me servait à ma comptabilité, ça marchait très très bien on est en 1989, il me semble payé 15000 francs avec l’imprimante et l’écran en noir et blanc.
C’était à l’époque le meilleur clone de l’ibm pc.
Le disque dur par rapport à 2 disquettes était un progrès énorme.

Non, Bull n’est pas devenu Olivetti, ce sont deux sociétés distinctes, qui se sont retrouvées « soeurs » pendant quelques années, quand elles ont eu le même actionnaire majoritaire (GE puis Saint Gobain).

Et les deux entreprises existent encore aujourd’hui, Bull s’est spécialisée avec succès dans les calculateurs (actuellement une de ses machines est 8ème du Top500 et Bull est le 5ème constructeur en nombre de machines du top 500, et en 2006 ils avaient même réussi à pointer à la 5ème place) et serveurs, tout en faisant aussi du service informatique (un peu comme IBM finalement, mais à plus petit échelle, et en partenariat avec ce dernier qui fournit les CPU de certaines machines Bull), tandis que Olivetti s’est spécialisé dans les outils de communication (téléphones, fax, visio), imprimantes et outils pour commerçants (calculatrices, caisses, TPE).

j’ai l’impression d’être encore au SICOB en te lisant, ce qui ne nous rajeunit pas car n’existe plus depuis très longtemps

Merci pour cet article, et les commentaires de ceux qui ont utilisé cette machine ! Je ne suis arrivé dans la programmation (amateur) que 3 ans plus tard, sur Commodore 64. Une machine certes moins performante que les PC XT de l’époque mais pas tellement (à part le disque dur), et dont le prix était nettement inférieur. Le PC a été important pour sa modularité, mais sinon la machine a je pense été un frein pour le progrès informatique à cause du couple Intel/Microsoft. Ca nous a cantonné à des interfaces primitives et à des limitations très importantes pour le logiciel : par exemple l’adressage par segments de 64Ko de DOS jusqu’à Windows 3 inclus, et le mode protégé du 286, c’était une aberration qu’on aurait pu éviter si IBM avait choisi le 68000 par exemple, parait il pour des raisons de coût alors que vu le prix de la bête… Finalement je suppose que c’est l’environnement applicatif qui a été la raison du succès du PC, parce que si on compare aux stations 16/32 bits basées sur UNIX (sans parler des Atari/Amiga) il y avait un gros retard.

commentaires super intéressants :slight_smile: mon premier PC était un 486 et avant cela, mon frère avait eu un 286 et également Amstrad/Commodore

j’ai gardé de cette époque l’amour du retro gaming et je suis même prêt à payer pour des vieux jeux

par contre, il y en a qui vieillissent mieux que d’autres : un Myst me paraissait magnifique à l’époque et aujourd’hui me déçoit, la version anniversaire d’another world est très belle, prisonner of ice était très beau et l’est resté

l’avantage est qu’il ne faut pas dépenser des sommes folles en hardware et qu’on s’amuse tout autant, les jeux eux même sont souvent dispo en abandonware et on revit les émotions de notre enfance. Même mes jeunes enfants adorent (mais je ne sais pas si ça va durer)

J’imagine qu’en fonction de notre histoire, on n’a pas vécu les choses de la même façon.

Je ne suis pas du tout fan d’Apple, ni du Mac avec sont écran ridiculement petit, mais la puissance du 68000 a permis la naissance de l’interface graphique.
Quand la puissance est là, on lui trouve tout de suite une utilité.

Si le compatible PC a gagné, ce n’est pas parce qu’il était le meilleur, mais parce qu’il avait la puissance de frappe du numéro 1 mondial qui était déjà implanté dans toutes les entreprises.

Les ouvrages relatant l’expérience entre IBM et Microsoft montre même qu’IBM n’a pas du tout cru dans la micro-informatique. Pour eux c’était un truc de hobbyistes et d’étudiants.
Mais à l’époque, quand un comptable ou un commercial voulait un nouvel état/listing, il fallait qu’il demande au service informatique qui, s’il avait le temps, le lui livrerait le mois prochain.
Et est arrivé le tableur ! Avec ça, on pouvait tenir des fichiers et produire des états sans le service informatique. Des micros ont donc fleuris à coté des terminaux gros systèmes.
Ca n’a pas plus à IBM qui a donc décidé de produire son propre micro. Mais comme il n’y croyaient pas vraiment - et qu’ils étaient complètement passé à coté de cette révolution, ils ont fourni le service minimum.

Ca c’est le coté professionnel. Les amateurs lui ont longtemps préférés des Commodore, des CPC et plus tard des Atari ST ou Amiga (ou Apple pour les plus riche). Preuve que le PC n’était pas une machine si génial.

L’IBM 5150 a un CPU 8088, qui est bien un CPU 16 bits. Seul le bus data mémoire était 8 bits (mais l’adressage mémoire était sur 20 bits). Il fallait simplement deux fois plus de cycles pour lire la même quantité de mémoire.

La même année, GEM Desktop tournait sur 68000 et 8086 - je l’avais sur mon Amstrad PC-1512 (SuperCGA 640x200 16 couleurs, écran n&b, disque dur de 32mb, et quelques années plus tard carte son AdLib). :wink:
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Mais la première GUI commercialisée était sur le Xerox 8010 en 1981, avec un CPU AMD Am2900:
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Bref le 68000 n’est pas nécessaire pour faire tourner les premières GUI. Intel non plus d’ailleurs, battu par AMD déjà :laughing:

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Étant absolument opposé à être captif d’un fabricant, j’avais opté en 1980 pour le système MSX basé sur Z80 (ordinateur Sony, Toshiba, Sharp, Phillips, Sanyo, Hitachi, NEC) sur lesquels on a fait nos premiers pas en programmation en Basic. Ensuite, en 1989 mon premier IBM AT avec coprocesseur et écran Sony, puis ajout carte graphique Genoa 7900 avec jusqu’à 16 millions de couleurs. l’IBM AT coûtait 3050 CHF auquel il fallait rajouter 457 CHF pour le clavier PS/2 et 167 CHF pour le coprocesseur. Le total représentait presque trois semaines de salaire. La carte graphique coûtait 1120 CHF.
Le disque dur Seagate avait une capacité de 30 MB ! Actuellement, toujours sur PC, les PC pour usage technique sont sur W7-64 avec CPU i7 et 64 GB RAM. Ilst ne sont pas connectés à Internet. Seul 2 PC hors réseau le sont. J’ai toujours en service un PC avec 80386 et W98 pour certains programmes toujours utilisés et pour le tirage de plans sur plotters HP7475, et aussi un autre avec PC4 et W-XP pour programmer des instruments de mesure (débitmètres par effet Coriolis ou induction magnétique par exemple).

Il y avait le PC pour professionnels à 20 000 francs et de petits pc pour la maison ZX80, ZX81 puis Spectrum, les Oric avec un 6502 comme l’Apple II, l’Atmos avec un vrai clavier. Plus tard la série des Atari ST et des Comodore Amiga puis les compatibles PC ont tout submergé quand les prix sont devenus similaires.
Une époque avec un buissonnement de matériel que l’on ne connaîtra plus…

La même année, GEM Desktop tournait sur 68000 et 8086 - je l’avais sur mon Amstrad PC-1512

J’ai aussi travaillé sur PC-1512 qui était un vrai bonheur après mon XT.
Mais premièrement, on est 5 ans plus tard (1981 pur l’IBM PC, 1986 pour le PC-1512), ce n’est déjà plus la même puissance.

Ensuite GEM était inutilisable, tout comme Windows 1.0 ou 2.0. Ce n’est pas pour rien si aucun n’a jamais percé ; contrairement au Macinstosh sortie pourtant 2 ans plus tôt (qu’on aime ou pas n’est pas la question).

Il n’y a pas eu d’interface graphique digne de ce nom sur PC avant l’arrivée du 80386 (et Windows 3.0). L’une des raisons étant le modèle de programmation à mémoire fragmenté qu’imposait cette architecture mixte que vous évoquez dans votre message.

Et pour faire tourner des jeux, entre mon Atari ST à la maison (sorti un plus tôt) et le PC-1512 au boulot, il n’y avait pas photo.

Je travaille sur le PC depuis l’origine et c’est ce dont je me sert en ce moment même pour écrire ces lignes. Mais vous n’arriverez jamais à me faire croire que PC est une bonne architecture, pas plus hier qu’aujourd’hui. La seule vrai qualité est la compatibilité ascendante sans faille qu’elle a offerte décennies après décennies - ce qui est loin d’être négligeable.

Cela a été une chance qu’IBM n’aient pas breveté le système modulaire du PC, ce qui en a fait un standard ouvert, ce qui a permis à la multiplications des composants comme des cartes additionnelles,graphiques, ou spécialisées comme carte d’acquisition, de commande etc. Les concepteurs n’étant pas tributaire du bon vouloir d’une société comme Apple par exemple. De plus, avec un système ouvert, d’innombrables société ont des ingénieurs qui conçoivent du matériel compatible, et avec une multitude d’ingénieurs, il y a une multitudes d’idées, ce qui a fait que le PC a vite dépassé son concurrent en développement. C’est comme pour le WEB, si le CERN n’avait pas mis en usage libre le WWW, il y avait des tas d’universités américaines à l’esprit très mercantile qui auraient proposé leur système payant.

La mémoire fragmentée (segment:adresse16bits) existait bien, mais ce n’est pas de ça que je parlais : le 8088 pouvait accéder à autant de mémoire que le 8086, mais en ne lisant que par 1 octet au lieu de par des mots 16 bits. Donc deux fois plus lentement.
GEM était utilisable; mais manquait d’applications, d’utilité. Ce n’était pas un problème technique; juste de marché trop petit, donc pas d’applications, donc pas de public, donc…
Il y avait bien des GUI potables sur 8086; notamment celle-là (mais je ne l’ai jamais publié :sweat_smile:) :

Le PC était « ouvert » à l’époque: la doc technique décrit le BIOS (sauf bien sûr quelques spécificités qu’ils se gardaient) et contient même des morceaux de code du BIOS en assembleur et IBM stipulait qu’on pouvait créer son propre BIOS.
Ils arrivaient en retard avec une machine pas forcément très attractive. Ils souffraient de leur procès antitrust concernant les mainframes mais ne devaient pas rater le virage de la micro informatique (déplacement du calcul des mainframes vers le poste utilisateur).
Leur but: innonder le marché de machines, mais comme ils n’avaient pas la capacité de production autant permettre des « clones ».
Leurs ratés: ils n’ont pas évolué le PC aussi vite que leurs concurrents, ils étaient moins bon en marketing que Compaq par exemple, ils n’ont pas verrouillé de tarifs avec Microsoft.

Au début, ils ont fait du FUD car seul l’IBM PC était 100% compatible IBM PC.

Et effectivement le PS/2 était leur stratégie de reconquête: superbe machine, plein d’évolutions et de nouveautés intéressantes, mais dans un contexte où tout le monde était déjà équipé en PC et avec de bonnes campagnes de FUD des concurrents: seuls les PC sont compatibles 100% PC, pas les PS/2 :slight_smile:

Et les fabricants ont tous tenté de faire le IBM PC compatible ++: Tandy avec son mode 16 couleurs, Compaq avec plein d’idée sans lendemain, Amstrad avec le mode CGA hires 16 couleurs, …

Bien sûr que d’autres compagnies pouvaient écrire leur BIOS (et ont eu besoin de le faire). Mais elles ne pouvaient utiliser le BIOS d’IBM. Donc produire un compatible PC, il fallait réécrire de zéro un BIOS compatible.
HistoryOfInformation - Phoenix Technologies Produces the First Commercially Available IBM PC Compatible ROM Bios 1983/84

During 1983 and the first part of 1984 Phoenix Technologies, then in Boston, Massachusetts, created the first commercially available IBM PC compatible ROM Bios. Licensing of this firmware interface allowed a computer to run the same operating system and the same applications as the IBM PC, and enabled the rapid expansion of the IBM PC compatible computer industry.
To defend against the inevitable copyright infringement suits expected to be brought by IBM, Phoenix engineers reverse-engineered the Bios using clean-room design, in which the software engineers had never read IBM’s reference manuals:
"Phoenix developed a ‹ clean room › technique that isolated the engineers who had been contaminated by reading the IBM source listings in the IBM Technical Reference Manuals. The contaminated engineers wrote specifications for the BIOS APIs and provided the specifications to ‹ clean › engineers who had not been exposed to IBM BIOS source code. Those ‹ clean › engineers developed code from scratch to mimic the BIOS APIs. This technique provided Phoenix with a defensibly non-infringing IBM PC-compatible ROM BIOS. Because the programmers who wrote the Phoenix code had never read IBM’s reference manuals, nothing they wrote could have been copied from IBM’s code

Merci. Ça confirme bien que ce n’était pas ouvert du tout, il a fallu faire un reverse engineering du BIOS pour produire des BIOS compatibles.

La doc d’IBM était à destination des développeurs ayant besoin de connaître les spécifications du BIOS pour interagir avec lui, pas à destination des autres constructeurs pour leur permettre de faire des clones.

Oui, et IBM ou d’autres faisaient courir des rumeurs sur l’incompatibilité des autres fabricants de PC. Je me souviens d’articles disant que l’Amstrad 1512 par exemple n’était même pas 70% compatible, ne pouvait avoir de carte graphique EGA etc. le tout démonté plus tard.

c’est rigolo on entend jamais parler d’OS2 que j’ai du subir sur les lignes de prod héritées de Renault, ni jamais de sun, j’en désossé des dizaines, l’ultra 10 avec sa carte en 3d joli truc, j’en ai gardé 1, il a pas redémarré, snif! ,me reste écran clavier souris. Alors qu’un mac lc de 20 ans tu branches et le fichier pomme déboule.
Avec le pc a débuté la qualité et fiabilité de jouets de gamins et encore!