Commentaires : Le PDG de cette boite qui génère des musiques par IA estime que les musiciens n'aiment pas leur travail

Voilà des propos qui ne manqueront pas de soulever quelques controverses ; Surtout en ce moment, où la création musicale par l’intelligence artificielle menace les fondements mêmes de la créativité humaine et de l’expression artistique.

Ce « monsieur » ne connait donc aucun musicien.
Et je n’aime pas son « travail ».

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La création musicale est jouissive, surtout quand le morceau prend forme, qu’on le met en place avec le groupe, puis enfin, quand on transmet notre enthousiasme au public.
Ce bonhomme prêche pour sa paroisse afin de justifier l’injustifiable. Il ne pense qu’en terme de « rentabilité », alors que le génie créatif, c’est tout autre chose.
Un minable, quoi…

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Je ne connais pas un seul musicien qui n’aime pas le processus de création, et j’en connais un sacré paquet.
Quand à ceux qui abandonnent l’apprentissage de la musique en cours de route c’est qu’ils ne s’y intéressent pas, ceux qui n’ont jamais eu l’idée de s’y mettre ne s’y intéressent pas non plus. Ils feront du macramé ou autre chose, peu importe.
Le gars est surtout aigri que sa daube ne vaut pas grand chose, n’intéresse pas tant de monde que ça (passé la curiosité de l’essai) et se cherche des excuses.

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Comme toujours : sous prétexte de rendre la discipline accessible au plus grand nombre, on préfère la tirer vers le bas plutôt que d’inciter les gens à s’investir et à progresser. C’est le principe même de la vision économique de ce genre de types. Le plus beau, c’est que leur premier argument, c’est qu’ils affirment vouloir « aider l’humanité à progresser ».

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C’est bien plus compliqué que ça, nous avons tous une vie et elle est différente pour chacun, parfois il y a des accidents de parcours qui font que …

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Au-delà de l’aspect musical, considérer l’apprentissage comme un obstacle révèle une vision sacrément courtermiste et réducteur du fonctionnement de l’humain.

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L’Homme s’oriente de plus en plus vers le "plus facile, « plus rapide » et surtout « moins cher » .

Entre l’IA à toutes les sauces et la robotique, comment va-t-on gagner sa vie en travaillant sans travail ? (l’assistanat ayant déjà ses limites et le QI moyen baissant ) …

L’étape suivante , c’est quoi ? Le carrousel de l’Âge des cristal ?

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Comme dans n’importe quel secteur créatif, les individus aiment leur travail mais n’aiment pas les conditions précaires. Et ce type de service ne va faire que les précariser encore plus. Merci l’IA de libérer les humains des activités créatives si harassantes pour qu’ils puissent devenir balayeur-euses ou éboueur-euses.

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Ce mec est un légume sans âme pour affirmer de telles inepties ! Il pense que tout le monde est comme lui, certainement.

Passer par de l’IA pour générer de la musique ce n’est plus du tout de la « création artistique ».
On devient autant musicien en utilisant ce genre d’outils qu’on devient peintre ou graphiste en utilisant Midjourney …

Des outils simplifiées de création musicale se sont développés avec la technologie et l’informatique depuis un bon moment. Samples, boîtes à rythme, etc, ont aidé beaucoup à composer mais il ne suffit pas de manipuler du matériel pour en faire une véritable création.

Une personne à qui serait donné le don de jouer de tous les instruments du monde sans apprentissage n’en serait pas pour autant un compositeur talentueux. Maitriser parfaitement une console d’enregistrement ne le ferait pas plus.

Je ne vois pas comment laisser quelqu’un ou quelque chose faire le boulot à notre place pourrait nous rendre fier de notre « travail ».

Généralement l’apprentissage débute à l’enfance ou à l’adolescence, quand le gamin abandonne c’est tout simplement parce qu’au fond il ne s’y intéresse pas vraiment.
Après c’est comme pour toute activité, il y a des cas particuliers que ce soit des accidents, maladie, problèmes familiaux, problèmes financiers qui peuvent obliger le gosse à arrêter l’activité. Mais je parle bien de choix à la base.