Ma remarque est juste là pour rappeler que la mort d’animaux est toujours minimisée.
Et même maintenant on peut tuer des espèces en toute impunité puisqu’on peut ressusciter le loup sinistre
Si tu as lu autre chose qu’un pauvre lapin carbonisé par l’incendie d’un réacteur qui l’a aspiré par la rotation de ses hélices, c’est que tes oreilles ne sont peut-être pas si chastes que tu ne le prétend
Je dois être fatigué mais je ne comprends rien. Comment un lapin, animal terrestre, peut-il être avalé par un avion en vol (l’incident est censé s’être passé après le décollage) ? Même au sol, pendant le décollage par exemple, j’ai du mal à croire que l’animal puisse être aspiré (l’entrée du moteur est au moins à 2 mètre du sol et il n’y a rien pour le projeter en face de l’entrée). D’ailleurs, si un moteur pouvait aspirer des trucs qui pèsent des centaines de grammes au niveau du sol, il se remplirait de tout ce qui peut traîner sur une piste ou à proximité comme des petits cailloux par exemple.
Pourquoi l’avion a-t-il mis une heure pour revenir se poser ? Le lapin a attendu 30mn avant de rentrer dans le moteur ou l’avion a-t-il fait des ronds dans le ciel en attendant l’autorisation de se poser avec un moteur qui crache du feu par intermittence (d’ailleurs, ils ne peuvent pas couper l’arrivée de carburant sur un moteur ?) ?
Et puis de toutes façons, comment peuvent-ils savoir qu’il s’agit d’un lapin ?
Bref, je veux bien que l’avion ait avalé un animal, un gros oiseau comme une oie par exemple, mais certainement pas un lapin. Et ça ne s’est pas produit juste après le décollage, peut-être un bon quart d’heure après.
Un réacteur d’avion de ligne à pleine puissance au décollage y’a rien d’extraordinaire au fait qu’un lapin, qui peut-être à sauté au mauvais moment va savoir, puisse y être aspiré…
Comme je l’ai dit plus haut, le risque est traité par les constructeurs, et depuis toujours.
Mais tu as toujours des cas ou ça se termine mal, en général avec une suite de problèmes et/ou d’erreurs qui s’enchainent. Si tu as juste une ingestion moteur ou un choc avec un animal,l’avion n’est pas en danger immédiat.
Le cas de l’Airbus qui s’est posé sur l’Hudson, c’est une double ingestion, cas rare et difficile à traiter (même si il est prévu dans la formation des pilotes).
@Mel92 Pourquoi pourquoi pourquoi …
La majorité des avions en circulation sont des petits porteurs style B737 ou A320, et leurs réacteurs sont très bas, plutôt à 1m de hauteur seulement (il n’y a qu’à voir en comparaison avec la taille de l’employé :
Et sur cette photo, tu peux voir ce qui est en rouge et qui ressemble à un champignon, c’est la zone de sécurité où tout est aspiré quand le réacteur est en fonctionnement comme le démarrage :
La grille étant à l’entrée du cylindre il n’aura pas le temps d’atteindre ces vitesses. Il subira un début d’aspiration mais la grille l’empêchera d’être complètement pris dans la turbine.
Pour ce qui est du rendement, on pourrait imaginer cette protection retractable une fois que l’avion sera a une hauteur suffisante pour ne plus aspirer de quelconques corps.
Mouais.
Mais on a besoin d’un bon rendement surtout au décollage, la puissance max d’un moteur n’est utilisée que pendant l’accélération et la phase de montée. Et un gros truc a escamoter sans perturber l’aérodynamisme final de l’aile, ça peut être chaud!
Après je ne parle pas de trous minuscules comme un rideau qui empêcherait l’air de passer, je ne comprends pas l’argument du rendement. Pourquoi il serait impacter?
Quelques barreaux vont réduire de façon minime le débit d’air qui entre dans les turbines. Pas de quoi empêcher l’avion de décoller.
Aile? Quelle aile? Je parle de l’entrée du cylindre qui contient les turbines. C’est bien de ça dont on parle dans l’article? La forme exterieure de l’aile ne change pas.
Je comprends ce que tu veux dire, mais le flux d’air doit être le plus stable possible, la forme de l’entrée d’air est particulièrement étudiée pour avoir cet écoulement non perturbé. Une grille, même fine et avec de grandes ouvertures, perturbera le flux d’air aspiré par la soufflante (la grosse « hélice » que tu vois à l’intérieur du réacteur qui est le premier étage de compression).
Pour escamoter ta grille à partir de l’altitude « sans oiseaux », il faudra bien la mette quelque part, et je ne vois pas trop ou à part dans l’aile…
Encore une fois, le problème existe, mais il ne fait pas partie des risques majeurs, un avion survit à une collision (ou une ingestion) aviaire ou avec des lapins, il est conçu pour. Les pare-brises sont blindés, aucun appareil vitale ne peut être touché par une collision aviaire, et un réacteur survit en général, au pire il prend feu. Il faut un ensemble de problèmes et de défaillances en même temps ou successivement pour que l’incident se transforme en accident.
L’avion vole à plusieurs centaines de km/h (plus de 200 km/h au décollage pour un avion de ligne). Donc si, l’oiseau qui sera ingéré par les réacteurs atteindra bien ces vitesses…
Pas non plus de quoi empêcher l’oiseau de passer à travers le réacteur…
Aucune chance qu’une simple grille avec des barreaux relativement fins l’arrête, il passera à travers.
Pour l’arrêter, il faudrait des barreaux larges et plats avec des petites fentes. Donc catastrophiques d’un point de vue aérodynamique…
En effet, 262 décès en près de 40 ans :
Contre plus de 22 000 morts sur les 25 dernières années pour l’ensemble des accidents aériens. Les oiseaux sont donc en cause dans largement moins de 1% des décès dans des accidents aériens.
Et il faut aussi voir que c’est la conjonction de plusieurs problèmes qui ont provoqué les catastrophes. On doit certes agir sur chaque problème individuellement mais surtout sur la réduction des possibles enchaînements.