Commentaires : Le livre numérique est-il devenu l'objet high-tech du confinement?

Pendant le confinement, qui a duré près de deux mois en France, impossible de se rendre dans sa librairie favorite pour choisir un ou plusieurs livres : l’e-book est alors devenu la bouée de secours des amoureux de la lecture.

Il est souvent boudé par les éditeurs plutôt. Quelle est la part des livres papier qui sont vendus aussi en version numérique ? 5 % peut‐être. Je ne parle pas des romans et des livres « jetables », mais des livres qu’on a envie de garder, de science, de cuisine, de beaux‐livres, etc. À comparer avec la grande proportion des livres numériques en anglais. Et parmi cette petite proportion française, certains sont vendus au même prix que le livre papier, alors qu’il n’y a pas le même coût à payer aux imprimeurs, distributeurs, libraires, stockeurs, etc. sans parler qu’on n’a plus le droit de les revendre d’occasion. Ou alors ils sont affublés de ces « mesures de protection » qui font que vous ne pouvez les lire que sur le logiciel propriétaire que l’éditeur a décidé. On achète un livre, il faut installer un nouveau logiciel… Les causes sont à chercher ailleurs et cet article ne fait que lister quelques platitudes sans valeur ajoutée.

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Il n’y pas mieux que le Livre en papier , l’odeur , tourner les pages , couverture etc… , lire un livre sur un écran ! sérieux ? Où est la magie ?

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Pendant des années je me suis dit que le livre numérique…non merci.
Puis j’ai tenté. Et cela ne me pose pas de problème. Si l’histoire me plaît, peu importe que ce soit papier ou numérique. J’arriverai à laisser mon imagination travailler.
Même si c’est un écran, cela n’a rien à voir avec les écrans rétro éclairés des tablettes etc.
Pour moi, les deux ne sont pas antagonistes mais complémentaires. Malgré mes deux liseuses, je continue d’acheter des livres papier. Chacun a ses avantages et inconvénients.

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Pour les romans et essais (livres avec du texte uniquement), je suis passé il y a 7-8 ans au tout numérique, et sans regrets. Le livre papier n’a d’intérêt que pour les illustrations et photos, et encore… On ouvre combien de fois par an les « beaux livres » de sa bibliothèque ? Personnellement, si je n’utilise pas un objet pendant 2-3 ans, il part sur LBC ou Geev.

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Je viens de passer il y a 6 mois au livres numériques sur une liseuse après avoir passer mes aprioris sur le fait qu’il n’y avait rien de mieux que les livres papiers. Aucun regrets, même plus de confort de lecture en pouvant augmenter l’interlignage, prise en main plus simple quand c’est des gros volumes à lire, gain de place.
Le point négatif c’est les prix, mais il y a quand même pas mal d’œuvres tombées dans le domaine public.

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Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse.

Il y a 5 ans j’étais en train de lire un ouvrage papier lorsqu’en plein milieu j’ai acquis une Kindle, sur laquelle j’ai achevé la lecture dudit ouvrage au format numérique. Le passage de l’un à l’autre ne m’a posé aucun problème et je ne reviendrais au papier pour rien au monde.

J’ajouterais aux commentaires précédent que les liseuses remplacent idéalement les livres de poche et même les GF de plus en plus médiocres : les feuilles se détachent, le papier jaunie prématurément et les reliures quand elles existent ne protègent plus rien.
La liseuse met en valeur le contenu en simplifiant aussi l’accès aux dictionnaires et oui il est également possible d’avoir l’intégralité de la littérature française du XIXe dans sa poche…

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Depuis quelques mois je possède une lisseuse électronique. Le niveau de lecture est confortable ainsi qu’une bonne autonomie au niveau de la batterie. Maintenant c’est vrai que comparer un e-book à un livre traditionnel rien à voir. Les deux sont complémentaires. C’est une manière comme une autre de pouvoir lire des histoires intéressantes et j’ai réussis à faire abstraction après un certain temps. Je possède encore certain livre papier encore non lus et ça ne me posera pas de problème de passer d’un support à un autre.

En tant que bibliothécaire, j’ai envie de te dire que ce qui compte c’est de pouvoir lire, un livre papier ou numérique, peu importe, ce qui compte c’est de pouvoir lire… Je vois plusieurs avantages au numérique par rapport au papier : gain de place donc possibilité de partir en voyage avec plusieurs ouvrages, possibilité de lire dans le noir comme en plein soleil, certaines liseuses sont même étanches. Après il n’y a pas le charme du papier etc, mais ce qui compte c’est l’oeuvre, et non le support… Et l’encre numérique des liseuses est très qualitatives, parfois même plus lisible que certains papier, avec la possibilité de modifier la police de caractère, la taille etc… pour mieux adapter à chacun. Et surtout, en période comme le confinement, possibilité de s’alimenter en ouvrage rapidement. Car les librairies étaient fermées et les bibliothèques également. D’ailleurs celle où je travaille ne réouvre que mardi prochain en service restreint (réservation sur le catalogue internet, limité à 5 ouvrages pour 1 mois, et récupérable via rdv grace à la mise en place d’un service drive, les retours nécessitent 10 jours de quarantaines dans des rolls, etc…)

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Fatima, « Où est la magie ? » :
Peut-être dans le contenu (papier ou liseuse), non ? :wink:

@Fatima
C’est ça oui, la forme, pas le fond: Musso et Levy reliés plein cuir , futur prix Nobel de littérature. :slight_smile:

Comme d’autres ici, j’étais parti moyennement confiant avec une petite liseuse, et finalement conquis. L’avantage d’avoir un format de poche, de pouvoir récupérer les articles de presse dessus, de trouver des livres dans des langues étrangères (à accompagner du dictionnaire intégré), et surtout comme je bouge beaucoup d’un endroit à un autre, tout ça la rend bien pratique au quotidien.
Ça m’ennuie qu’il n’y ait aucune innovation dans le secteur des écrans à encore électronique, ils sont tous fabriqués par l’entreprise e-ink qui a un monopole absolu. Le Carta HD qui équipe toutes les liseuses date de 2013, et niveau contraste on peut encore mieux faire je pense ! L’autre truc agaçant c’est la gestion des DRM. On peut se débrouiller pour acheter des livres sur n’importe quel store, mais il faut passer par Adobe Digital Editions, faire un compte en plus, c’est l’enfer d’iTunes appliqué aux ebooks. Franchement casse-pieds.

je ne comprends pas la comparaison avec iTunes

pour la musique, iTunes a je pense été le premier à supprimer les DRM et ils avaient les DRM les plus laxistes au début (ce qui a été important pour l’essor de la vente en ligne)

pour moi, le danger des DRM concerne surtout notre assujettissement à un seul vendeur. Il faut vraiment obliger un système standard ou un livre acheté sur une boutique est lisible sur toutes les liseuses et une liseuse permet de lire toutes les boutiques. Sinon, Amazon risque pour le coup, réellement, de devenir dangereux pour le livre numérique du fait de la Kindle (alors que pour le livre papier, c’est un peu l’inverse, ils ont vraiment permis d’améliorer grandement l’accès à la culture grâce à leurs stoks immenses et au marketplace)

Je comparais Adobe Digital Editions (ADE) pour les liseuse à iTunes pour les iPod/iPhones : « il te faut absolument le logiciel pour gérer le contenu protégé de l’appareil » et c’est ça que je trouve casse-pieds.

Si on met Amazon de côté, le DRM d’ADE est utilisé sur l’écrasante majorité des boutiques en ligne (Cultura, Furets du Nord, Fnac, Kobo entre autres). Quand tu achètes une liseuse, tu payes à l’achat une licence à ADE contenu dans le logiciel de ta liseuse (elle est alors « compatible avec le DRM ADE »). Ainsi si tu as acheté par exemple une liseuse Vivlio, tu peux acheter des livres sur le store Kobo ; mais il faut alors créer un compte sur le site d’Adobe, lier ton compte ADE dans le store de Kobo, lier ensuite ton compte ADE dans le logiciel ADE sur ordinateur, puis importer le livre dans le logiciel ADE de l’ordinateur, puis brancher ta liseuse en USB, et transférer le livre avec le logiciel ADE. Et le livre que tu as importé dans le logiciel ADE ne peut être transféré qu’à maximum 6 périphériques différents. Tu peux même emprunter des ebooks dans des bibliothèques qui proposent des ebooks compatibles ADE, et là le DRM ADE permet carrément à l’ebook de s’auto-détruire au bout de 4 semaines d’emprunt. Ca se fait dans ma bibliothèque.

En fait, au sens strict tu n’as pas une multitude de stores (Kobo, Cultura, Vivlio, Fnac et j’en passe), tu as deux superpuissances : tous les stores compatibles ADE d’un côté, et Amazon de l’autre. Mais se conformer aux caprices d’ADE c’est une galère (et très peu de gens savent ce que c’est et comment ça marche) alors ils pensent qu’ils doivent se cantonner au store de leur liseuse. Et en lisant ton commentaire c’est peut-être ce que tu pensais aussi ! Mais en plus d’être très mal connu et documenté, c’est relou à utiliser, un logiciel spécial de gestion d’ebooks sous DRM sur un ordinateur. Tout comme iTunes, un logiciel de gestion d’iPod/iPhones sur ordinateur, est relou à utiliser aussi.

très intéressant tes explications

je pensais plutôt à Amazon, le Kindle est vendu comme un produit d’appel avec très bon rapport qualité prix, mais te rend esclave ensuite de la boutique Amazon, ce que je trouve dangereux. Je suis pour une interopérabilité totale. Quand j’achète une chanson AAC sur iTunes, je peux la lire partout. Ce n’était pas le cas au début d’iTunes et ça a favorisé l’iPod (ou vice-versa), ce n’est pas très bon pour la concurrence

Pour iPhone / iPad, il me semble que maintenant, iTunes n’est plus nécessaire (enfin sur PC, si c’est ça que tu veux dire)