Commentaires : Le gouvernement japonais n'exigera plus... d'utiliser des disquettes

Contrairement aux apparences, nous vous confirmons que cet article est bien rédigé en 2024.

Holala, la folie !
Utiliser des disquettes pour un guidage de missile :disappointed_relieved:

J’ai encore un lecteur de disquette sur un vieux ordi mais je ne m’en sert plus depuis plus de 10 ans.

Je pense qu’il existe(ait) des disquettes de 2,88 Mo

Mais où se les procurent-ils si plus personne n’en produit ? Ce n’était pas un support fiable dans le temps et même neuves on avait des disquettes HS.

Le symbole « sauvegarder » dans (presque ?) tous les logiciels reste une disquette (forever :heartpulse:)

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Par contre, je reste étonné comme, bien conservé, j’ai quasiment toutes les disquettes qui fonctionnent encore, une partie des CDROM, mais dans les disques durs presque la moitié sont morts (tout date en gros de 1990 à 2005)
On avait prédit que disque dur et CD gravé dureraient peu dans le temps. J’ai des disquettes de 1987 - celles qui étaient utilisées quotidiennement pour démarrer un ordi - qui fonctionnent toujours. Et mes 1er CD de 1996/1997 n’ont pas l’air d’avoir de problème.

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@SPH : Tout a été conçu, il y a des décennies, avec ce matériel et cela a coûté des millions et des millions. Ce n’est pas comme les civils ou le quidam qui changent de smartphone ou de carte graphique tous les ans. Ce n’est pas ça ! :smiley:

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Il y a aussi moins de risque de vol. Il faut avoir une accès physique pour les disquettes alors que le cloud, on peut le voler a distance…

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Rappelons que depuis 2019, la « clef » de la bombe atomique américaine n’est plus une disquette…

S’ils pouvaient concevoir des disquettes utilisant de la mémoire flash j’acheterais direct rien que pour retrouver la sensation de l’insértion/ejection du lecteur, qui est incomparable face à la clé usb :smiley:

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Les japonais sont à la traîne en informatique, comme les pays arabes, principalement cela vient du fait de ne pas pouvoir utiliser les caractères latins et lire de droite vers la gauche. Ils ont conservé aussi le fax très longtemps.
Je suis étonné qu’ils aient gardé ce qu’il y avait de pire comme capacité, en ne passant même pas au ZIP, au Syquest ou équivalents.
Concernant les CD, les dorés sont fiables mais les suivants (bleutés ou argentés) sont une catastrophe: des clients avaient stocké leurs photos haute définition, au bout de 5 ans, c’était devenu des photos en mosaïque digne d’un minitel !

Il existait des adaptateurs Sony Memory Stick, sous forme de disquette :

(Oui, le manuel est encore sur un site Sony).

Il me semble que ça existait aussi pour les cartes SD, fabriqué par un autre constructeur, mais je ne suis pas parvenu à remettre la main dessus.

A noter, également qu’il existait chez Sony des appareils photos numériques dont certains étaient équipés de lecteur de disquettes pour stocker les photos.

Dans les disquettes 3.5", système développé par Sony à l’origine, il y avait des marques fiables comme Fuji dont les milliers utilisées n’ont jamais eu d’erreur et d’autres comme Brown Disc dont certaines n’avaient même pas le disque à l’intérieur! Il y avait aussi des disques dont la couche de particules magnétiques étaient faiblement fixée (Agfa). Pour les lecteurs de disquettes, les meilleurs étaient de Panasonic avec chassis en métal injecté au lieu de tôles embouties sur le plupart des fabricants.
Peu répandus, mais très fiables sont les disques magnéto-optiques développés par Sony en 3.5" et 5 1/4" avec des capacités de 640 MO en 3.5" et 3 Go en 5 1/4. L’écriture se fait en fondant la couche amorphe et en la polarisant magnétiquement ce qui fait des zones cristallines. La lecture est optique car la réflexion de la lumière est différentes entre les zones amorphes et les zones cristallines. A froid, les champs magnétiques, même intenses ne peuvent pas modifier l’information.

Des disquettes de marque fiables comme Fuji ne sont pas un problème. Je n’en dirais pas autant des ordinateurs.
J’en ai utilisé des centaines et vendus des milliers et personne ne s’est plein. Mais il y avait des marques de m*rde comme ricoh, basf, agfa, philips, entre autre, dont la couche magnétique s’usait (problème de liant?)
La différence entre Fuji et les autres: en trempant un disque dans un solvant (j’ai oublié le quel car j’ai fait ces tests dans les années 90), ceux de Fuji résistaient et tous les autre avaient le revêtement magnétique qui se dissolvait.

wow merci

Tout à fait, j’allais le dire qu’ils utilisent encore le fax. Sans parler des inkan, ces tampons qu’ils sont obligés d’utiliser pour signer des documents, la tonne de formulaires papier pour la moindre démarche avec le parcours du combattant qui va avec (on ne parlera même pas des banques, c’est les pires). Et c’est bien le problème de l’administration japonaise d’être en retard de 30 ans. On pourrait s’imaginer qu’ils ont gardé des disquettes pour des raisons de sécurité mais on voit bien que c’est plus motivé par un état d’esprit archaïque des administrations.

Je suis étonné de cette news, car je me rappelle de nombreuses disquettes à l’époque ou le CD-Rom existait à peine, qui fonctionnaient une fois sur trois … ou alors plus du tout! (avec un fameux bruit « tac … tac » qui annonçait que ça galérait :x )