L’autorisation donnée par la CNIL pour l’hébergement chez Microsoft de nos dossiers médicaux a été validée par le Conseil d’État. Ce feu vert maintient 10 millions de dossiers médicaux français sous pavillon américain.
La souveraineté numérique devrait être aussi prioritaire que l’accélération de la cadence de production de notre industrie militaire.
Mais visiblement le déclic ne s’est ni opéré en France ni au niveau de l’Union de l’européenne.
Ça Commencerait par héberger les données sensibles de ces concitoyens sur des serveurs sur nos territoires respectifs jusqu’à créer nos propres réseaux sociaux…
le problème c’est même pas la fuite des données si elles sont pseudonimysées, mais la perte d’indépendance numérique.
Si on se fache avec les GAFAM on l’a dans l’os.
Quand à la dispo sur étagère : c’est surtout un truc de faignant.
franchement entre acheter de la ressource à AWS ou chez micromou ou mettre au point n’importe quelle solution custom sur un cloud européen, vu les budget c’est limite hors sujet.
Les ricains nous ont eu à grand coup d’interface et par une stratégie d’étouffement qui pourtant ne fait pas réellement gagner de temps ou d’argent.
C’est juste que la mise en place « semble » facilitée parce qu’elle se fait au sein des interfaces déjà proprio achtetées à ces mêmes gafam.
C’est cette stratégie, qui est un abus de position dominante, qui devrait être identifiée, conscientisée, et interdite dans tous les environnements sensibles.
J’ai bossé pour un cabinet de conseil français qui lui même bossait sur des dossiers sensibles « extrêmes » en rapport avec la sécurité civile du nord de l’afrique (je ferais pas plu sprécis )
on subissait déjà un scandale car les ricains avaient obtenu des fuites qui avaient nui (malgré eux mais le résultat est le même) à nos agents.
Et bien malgré la mise en place d’un groupware, d’une messagerie custom etc, un des top trois a exigé mordicus (et à obtenu ) de continuer à utiliser sa messagerie Gmail. Et on parlait de sécurité « vitale »
Pourquoi ?
simplement parce que c’était « plus confortable » sur son Iphone.
Imaginez des directeurs de projets qui sont habitués à recevoir une seule facture de AWS ou Azure, à dealer les ressources depuis leurs petits softs chéris etc.
la clé est là, même pas sur les perf ou la dispo.
Honte au conseil d’état qui laisse filtrer nos données les plus intimes à l’étranger !!!
S’il croit qu’elles sont bien gardées de cette façon, il a de la peau de banane devant les yeux.
Comment peut-on avoir autant d’amateurimse à ce niveau de l’Etat, avec les conseillers qu’ils ont ???
C’est une Honte !!!
Bien qu’admettant qu’un accès américain aux données « ne peut être totalement exclu », il l’a jugé trop « hypothétique »
Le juge vit apparemment en vase clos et ne suit pas l’actualité, il ne sait pas qu’il y a un gus qui s’appelle Donald Trump et qu’il est président des Etats-Unis et qu’avec lui tout ce qui pouvait relever d’une vague hypothèse peut devenir réalité en une signature apposée sur un document rédigé en moins d’une journée ou alors il y a qqchose qui est passé sous la table du juge…
Le problème est la différence entre la réalité et l’âge des décideurs. La plupart des décideurs ou des juges sont connu l’époque des US grands amis de l’Europe (compte tenu des avantages qu’ils en retiraient aussi). Et ils ont des difficultés à appréhender le changement politique outre atlantique
La Cour de Cassation fait fort aussi dans la nullité en interdisant ces jours-ci d’utiliser l’adresse ip dans le LAN d’un employé qui avait fait fuiter des documents avant de quitter la boîte. Raison invoquée: l’adresse ip relève de la vie privée et le salarié doit être consentant pour la divulguer.
c’est purement et simplement une honte