Pour moi la machine qui a clairement dépassé toutes les autres à cette époque c’est l’Amiga.
Non, car l’Amiga est arrivé à l’époque d’après, il a marqué la seconde moitié des années 80.
La, nous parlons des ordinateurs « 8 bits » du début des années 80.
Beaucoup de gens ignorent d’ailleurs que l’Amiga a eu un prédécesseur dans la première moitié des années 80, créé aussi par Jay Miner… mais que c’était un Atari
Ceux que tu sites n’ont pas marqué les esprits pour l’immense majorité.
Le cpc ok, l’oric ok, le mo5 ok, le msx ok, le c64, le ZX81 ok, mais le dragon & co franchement ça ne fera pas date dans l’histoire de l’informatique grand publique.
Je dirais que c’est plutôt un ressenti d’aujourd’hui.
A l’époque, on a vu débarquer les micro ordinateurs par myriade. A la Fnac près de chez moi, ils avaient plus de 20 marques différentes.
Pendant une longue période, aucune machine ne marquait vraiment les esprits du public beaucoup plus qu’une autre parce que le public était bien incapable de faire réellement la différence dans ce joyeux bordel.
Et la presse informatique naissante renforçait également ce côté surréaliste, car elle parlait de tous les modèles.
Ce n’est qu’au bout d’un temps relativement long que certaines marques ont fini par prendre le dessus et être perçues comme étant plus connues que d’autres.
Quand à l’Amstrad CPC, s’il a été un grand succès commercial très rapidement, il ne faut pas oublier qu’il est arrivé quelques années plus tard, donc que c’était déjà une autre période. On peut également ajouter qu’il n’avait rien de très brillant sur le plan technique.
Pour finir, les MO5/TO7 étaient bien connus en France parce que c’étaient les « machines nationales » popularisées par les écoles. Et même s’il faut leur reconnaître certaines particularités innovantes, c’étaient des produits techniquement moyens… et cher.