Des chercheurs chinois viennent de jeter un pavé dans la mare : neutraliser le réseau Starlink ne relève plus de la science-fiction. Leur simulation révèle qu’un millier de drones suffirait pour plonger Taïwan dans le noir numérique.
Avec l’autre actu sur les missiles hypersoniques chinois…
Le plan « à la Trump » serait alors :
-Attendre que TSMC et autres industries de pointe taïwanaises s’implantent aux USA
-Une fois terminé, provoquer une guerre dans la zone Asie-Pacifique, qui permet également d’affaiblir leur influence technologique sur le reste du monde
-lâcher le « silicon shield » en évoquant un problème de moyens et laisser la Chine changer le régime de Taïwan
-Sanctionner à fond la Chine, prendre le contrôle des fabs TSMC sous le joug américain, assénant un coup de poignard dans le dos de Taïwan.
-un moment difficile à court terme, et l’accès aux composants informatiques seront restreints (guerre ou non l’avenir est aux pc portables ARM et clients légers, toute la puissance de calcul sera dans le Cloud). Mais en jouant les cartes correctement, les USA s’attendraient à gagner à long terme dans ce scénario.
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Possible, mais les Taïwanais ne sont pas stupides. Le fonctionnement de leurs usines au USA seront très probablement dépendante de plusieurs fusibles humains, individus qui connaissent les mots de passe des systèmes et les clés de fabrication et qui sont tous nécessaires pour maintenir l’usine en fonctionnement (voire empêcher qu’elle ne brûle). Sur une longue période, je pense que le plan de Trump pourrait fonctionner, si suffisamment d’américains sont présents dans les usines à tous les niveaux pour apprendre à utiliser leur technologie. Mais vu le tempo de la Chine en ce moment, je pense pas que ce soit probable. Il n’y a pas que le silicium d’ailleurs que Taïwan maîtrise mieux. TSMC est important, mais tous ce qui gravite autour (la conception des circuits, la purification, les terres rares/dopage, etc…) bref tout l’écosystème (et les connaissances) sont à Taïwan.
Quand à un bouclier de drones, ça ne peut pas fonctionner sur le long terme pour une raison simple: l’énergie. Pour tenir des drônes en l’air il faut une quantité d’énergie colossale, ce qui n’est pas le cas des satellites. Les drônes doivent se déplacer à la vitesse apparente des satellites pour occulter le signal, il faut beaucoup d’énergie pour cela. Donc il faudrait que la Chine puisse en permanence remplacer les drônes à cours de jus par d’autre chargés. Comme Taïwan est à 140km de la Chine, difficile pour celle-ci d’utiliser son territoire pour faire décoller ces drônes. Donc il faut qu’elle ait des plateformes proche de l’île (des bateaux) et donc potentiellement coulable par la flotte Taïwanaise et/ou américaine. En gros, cette solution est possible si la Chine a déjà envahi l’île et dispose d’une base de ravitaillement sur place (donc Taïwan serait déjà bien bien dans la mouise).
Non, ils n’occultent pas le signal, ils émettent du bruit sur les mêmes plages de fréquence, donc à priori pas besoin de bouger.
Mais ça reste quand même compliqué niveau logistique, ça c’est certain.
Je pense que vu que les satellites bougent, leur trace au sol elle aussi bouge. Un drone statique qui émettrait du bruit va forcément sortir de la trace radio du satellite (le brouillage ne sera plus effectif). D’un point de vue militaire, une cible statique, c’est un peu un cadeau à l’ennemi. Après je ne connais pas la technique qu’ils proposent, il y a de forte chance qu’ils savent que c’est intenable et que ce soit qu’une manœuvre d’intimidation.
Le brouilleur n’a pas besoin d’être dans la « trace radio » du satellite. Il faut juste que le récepteur qu’on veut perturber soit dans la « trace radio » du brouilleur et que le signal de brouillage soit suffisamment fort pour couvrir celui du satellite.
Si tu veux empêcher quelqu’un d’entre la personne avec qui elle parle, tu as simplement besoin de faire un bruit suffisamment fort pour couvrir la parole de celle qui parle, tu n’as pas besoin que la source de ton bruit reste physiquement entre la bouche de celle qui parle et l’oreille de celle qui écoute.