Commentaires : Le burn-out des influenceurs, youtubeurs et tiktokeurs n'est pas un fantasme : 7 sur 10 ont déjà été harcelés

Le baromètre 2024 de la santé mentale publié par Dailymotion révèle une situation de plus en plus fragile chez les influenceurs. Ces derniers, largement touchés par le harcèlement, ont encore du mal à s’exprimer sur leur mal-être.

Les influenceuses et influenceurs c’est comme le racisme ça ne devrait pas exister. Honte à eux de se plaindre. Personne ne les a forcé à jouer les prostitués pour telles ou telles marques ou pire ne parler que d’eux-mêmes. S’ils veulent changer de travail ils n’ont qu’à traverser la rue…

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Ces gens découvrent les soucis de la notoriété publique sans forcément être prêts à ses diverses dérives.
En fait c’est comme la politique : on ne plait pas à tout le monde… On a beau avoir le discours que l’on pense le plus authentique possible, en général, on a 51% d’adhésion et 49% de contres (cf les présidentielles), donc, oui, le contenu que l’on propose n’est jamais universel… Et donc on s’expose à des idiots.

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La différence c’est que le politique est connu à travers un projet politique, une vision du pays. Sa vie personnelle est (majoritairement) peu évoquée et reste sa vie personnelle.

Beaucoup d’influenceurs ont choisis de présenter leur vie comme « produit » de leur présence en ligne, notamment parce que ça semble être un concept qui fonctionne, et dont les compétences nécessaires de base (vivre) sont acquises. En contrepartie, c’est beaucoup plus difficile de supporter les attaques, puisqu’elles sont de fait personnelles. C’est aussi plus compliqué de perdurer, car il faut toujours avoir un truc à dire, même quand tu n’as rien à dire : ta vie n’est plus assez pour satisfaire tes fans, c’est rude psychologiquement.

J’imagine qu’un influenceur qui parle d’un thème précis (gaming, high tech, automobile…) peut mieux se positionner entre son « personnage » et « lui » pour être finalement plus proche d’un présentateur de magazine, dont on juge plus souvent le contenu que le présentateur.

En revanche, autant je comprenais la violence perçue par les premiers influenceurs à subir ça, car c’était un phénomène assez nouveau avec des gens peu préparés, mais on arrive au stade où une génération a connu les influenceurs. Ils les ont suivis et ont pu apercevoir les salves de commentaires désobligeants qui trainent un peu partout. Ils me semblent que certains ont fait des bouquins sur le sujet, d’autres en parlent dans leurs vidéos, à la TV…
Ils me semble en tout cas plus « armés » pour résister à ces attaques, bien que ça ne les justifient pas pour autant. Après, certains commencent très jeunes, quand ils sont pas exploités par les parents eux-même, et il y a pratiquement aucun encadrement…

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Il y aurait des moyens de se protéger en se rendant moins disponible…aux propos malveillants. Parce qu’ils ne sont pas salariés donc pas protégés contre le harcèlement comme en France. Un moyen de se protéger serait de toujours axer les échanges sur le propos professionnel de la chose et ne pas être obligé de se vendre nu à visage découvert sur internet. Et enfin des canaux de chat privés pour des conversations sérieuses ne seraient pas de trop pour enlever « ce bruit » des attaques incessantes.

C’est le principe même des réseaux sociaux que d’ouvrir la porte aux « commentaires », et comme les gens se sentent à l’abri derrière leur clavier, ils se lâchent dès que ça les chatouille.
Un/e influenceur/se se doit de le savoir et d’agir en conséquence, surtout lorsqu’il/elle utilise sa vie privée pour vendre.
Je n’excuse pas les mauvais comportements, je les explique. Aujourd’hui tout le monde sait que la notoriété (recherchée de fait pour vendre) est à double tranchant.
Après, être influenceur, c’est rien d’autre que VRP multi-cartes 2.0, faut arrêter de se prendre pour des star holywoodiennes.