Commentaires : L'Azerbaïdjan va construire une ferme solaire sur le lac Boyukshor

Le ministère de l’Énergie de l’Azerbaïdjan projette de développer une ferme solaire sur le lac Boyukshor, en plus de son projet pilote de 100 kW déjà lancé avec l’aide de l’Asian Development Bank.

Du coup, l’énergie capté n’ira pas chauffer l’eau, ce qui va changer l’éco système du lac. C’est tout sauf écolo.

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Moi qui voulais me baigner la-bas c est balo…

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Ce lac est dans une situation écologique désastreuse, ça aurait pu être l’occasion d’en parler. Déversements industriels, projets économiques dévastateurs pour l’écologie, rien ne lui est épargné. Alors quand je vois qu’en plus une ferme solaire va être construite dessus, je me demande si c’est un bon exemple d’écologie vertueuse.

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Absurdité, mon amour…

Le fleuve Amour est en bien meilleur état :wink:

Toujours difficile de faire plaisir aux écolos. Pas de centrale nucléaire, mais plein de voitures électriques avec des batteries, des éoliennes, mais pas dans mon paysage.

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Y’a pas de bon système, y’a que des « moins pire ». Mais avant de se lancer dans un truc, faut bien réfléchir à toutes les conséquences. Les panneaux solaires c’est bien, mais pas n’importe où ni n’importe comment (toutes façons, j’suis pro nucléaire alors…et pas écolo non plus)

C’est effectivement un des gros problèmes du nucléaire. (en plus d’en consommer beaucoup d’eau). Faudrait trouver un moyen d’utiliser cette chaleur à bon escient.
Et ce n’est pas parce que ce qui existe est mal fait qu’il faut continuer à mal faire. L’hystérie collective autour du climat fait faire tout et n’importe quoi dans la précipitation et donc sans mûre réflexion (genre des routes solaires).

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N’exagérons riens.
L’article ne donne pas la puissance de la centrale mais le lac fait 16km2 et 45 millions de m3 d’eau il faudrait couvrir une sacrée surface avec des panneaux pour que leurs ombres est un effet sur la température De l’eau et sur ce qu’il y reste de vie après 2 siècles d’exploitation industrielle.
Et les panneaux ne sont pas posés à plat mais inclinés pour augmenter le rendement. De fait ça exclue l’hypothèse de couvrir toute la surface.
Et dans le même raisonnement il faudrait tenir compte de l’évaporation qui va s’en trouver diminuer et donc peut-être faire remonter le niveau du lac.
Bref.

Ceci dit c’est une drôle d’idée d’emplacement.
L’Azerbaidjan ne manque pas de zones vides et demi désertiques qui pourraient recevoir des fermes au sol pour moins cher que sur des flotteurs au milieu d’un lac.

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Le nucléaire est la source d’énergie industrielle la moins carbonée qui existe aujourd’hui. Donc le nucléaire est plutôt bon pour le climat.:wink:

Malheureusement il pose d’autres problèmes un peu degeu mais c’est une autre histoire.

Donc en soutenant le nucléaire plutôt que les centrales à charbon vous n’êtes pas complètement fermé à l’écologie :grin:

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Disons que je ne suis pas écologiste d’un point de vue idéologie politique. J’m’inquiete de certaines choses pour l’avenir comme tout parent. l’exploitation à outrance des ressources, les déchets de toutes sortes et la souillure des habitats naturelles, la démographie mondiale galopante, le consumérisme à outrance aussi etc me parlent. L’hystérie climatique pas du tout, ça a même tendance à me braquer sur la question tellement ça devient un alibi à tout.

Chaude, chaude, c’est pas non plus du « direct from kernel », l’eau est déjà bien refroidi par les tours…

Le nucléaire est la source d’énergie industrielle la moins carbonée qui existe aujourd’hui.

Alors, je vais ajouter mon grain de sel : Taux d’émission de gaz à effet de serre en gCO2/kWh :
– Hydro-electrique (4)
– Eolien térrestre (12.7)
– Nucléaire (16)
– Photovoltaïque (48)
– Mix Français (87)

— Charbon (1001)
Source : Science & vie, n°1234, page 43

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l’homme a toujours construit plus de machine, ca fait parti de notre instinct de survie : Seul le temps compte.
Depuis les années 70 on est élevé dans la surconsommation (énergie, vêtements, déplacements, loisir,…) Faudrait apprendre a s ennuyer pour prendre le temps de se reconcentrer sur les besoins vitaux de l humanité.

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Données pour 2017 (bon, ça vient du GIEC, donc ça vaut ce que ça vaut…) :
  • L’éolien : 11 g de CO2 par kWh
  • Le nucléaire : 12 g de CO2 par kWh
  • L’hydraulique : 24 g de CO2 par kWh
  • Le solaire : 41-48 g de CO2 par kWh
  • Les bioénergies (biomasse) : 230 g de CO2 par kWh
  • Le gaz : 490 g de CO2 par kWh
  • Le charbon : 820 g de CO2 par kWh
  • Le fioul : donnée non disponible

« Concrètement, d’après RTE, qui gère le réseau électrique français, notre production électrique émettait en 2017 environ 74 g de CO2 par kWh […] La production d’électricité française est donc généralement considérée comme peu polluante. À l’échelle mondiale, la France se classe généralement dans le top 10 des pays ayant l’électricité la moins émettrice de gaz à effet de serre »

« En revanche, on pense souvent que la transition vers plus d’énergies renouvelable permettrait de réduire les émissions de CO2, mais ce n’est pas forcément vrai en France. En effet, selon RTE, convertir trop vite nos sources de production électrique actuelles vers les renouvelables pourrait augmenter nos émissions de CO2. Plusieurs raisons explique cette spécificité française. D’abord, comme la majorité de nos sources de production, comme le nucléaire, sont déjà décarbonées. Ainsi, remplacer par exemple le nucléaire par du solaire ferait paradoxalement augmenter nos émissions puisque les panneaux photovoltaïques émettent environ 3 fois plus de CO2 que le nucléaire. D’autre part, les énergies renouvelables ont la particularité d’être des énergies intermittentes, ce qui signifie qu’elles ne produisent pas en continu ou à la demande mais seulement à certaines périodes (quand il y a du vent, et du soleil pour le cas de l’éolien ou du photovoltaïque). Cette particularité oblige les gestionnaires de réseaux électrique à créer de nouvelles infrastructures pour le stockage de l’électricité (mais aussi pour adapter le réseau à des variations plus importantes) et cela peut aussi contribuer à augmenter les émissions de CO2. Il ne faut donc pas croire que la transition vers les énergies renouvelable soit forcément la meilleure solution pour lutter contre le réchauffement climatique et limiter les émissions de gaz à effet de serre. »

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Et c’est un excellent grain de sel😉

Si j’ai pris soin de préciser « industrielle » c’est justement parce que l’Energie issue du renouvelable ne l’est pas malheureusement.

Le nucléaire fournit à la demande en 30 minutes des grosses quantités d’énergie faible en Co2.

Je ne suis pas pro nucléaire pourtant j’admet qu’aujourd’hui sans changer nos habitudes de consommation il n’existe pas d’alternative bas carbone à un coût supportable.
Et c’est dramatique parce que le nucléaire est quand même pour nous et nos enfants un risque majeur qui plane sur nos têtes.

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Si je ne me trompe pas il y a la centrale de Civaux dont les eaux chaudes servent à un parc à crocodiles.
Il y a donc déjà quelques utilisations de cette eau chaude mais je ne pense pas que ça soit la majorité des cas.

c’est assez souvent le cas dans certaines villes comme par exemple Golfech, je crois qu’une partie des eaux chaudes sont réutilisées pour chauffer une piscine … Bon le problème c’est qu’après t’etre baigné tu brilles la nuit … mais on ne peut pas tout avoir … :slight_smile:

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Dans le calcul rentre le cycle complet
Construction, exploitation, deconstruction.
On divise tout ça par les kWh produits Dans toute sa vie de centrale nucléaire et badaboum les milliers de tonnes de CO2 se transforment en grammes.

Le nucléaire a pour lui de produire en masse des Térawatts, d’émettre très peu de CO2 en exploitation (comparé au pétrole) et des installations qui durent plus longtemps que prévue, Du coup ça aide à la division.

Par contre en effet je partage sur le démantèlement.
A mon avis l’impact CO2 du démantèlement est largement inconnu et donc sous estimé.
En plus du gasoil dans les voitures des ouvriers pendant des dizaines d’années il va quand même bien falloir construire et gérer les futurs sites d’enfouissement pendant quelques… siècles.

Ceci dit le démantèlement est probablement sous estimé pour tous les moyens de production.
A mon avis le calcul du carbone s’arrête quand les camions chargés de matière brute franchissent les grilles de l’usine de recyclage.

J’ai pas eue le courage mais la réponse doit être ici :

https://eplca.jrc.ec.europa.eu/ELCD3/datasetDownload.xhtml;jsessionid=11891B7B3116A2EAA6263D63EBC26B6A

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