Commentaires : L'App Tracking Transparency aurait déjà coûté 20 % de leurs revenus aux annonceurs

Introduit avec iOS 14.5, l’App Tracking Transparency (ATT) commence déjà à montrer ses effets. Cette nouvelle « barrière » à suivi publicitaire sur les appareils Apple aurait déjà, selon Brian Bowman, PDG de Consumer Acquisition, largement rebattu les cartes du marché.

Faudra voir les conséquences à plus long terme pour vraiment se rendre compte de la chose.

Et ça peut être à double tranchant, si les annonceurs ne peuvent plus faire de la pub ciblée, mais qu’ils nous bombardent de pub en tout genre, ça ne sera pas mieux.

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La dernière phrase de l’article me semble être un peu hors-sujet. Les chiffres donnés concernent l’achat d’applications (et les achats intégrés dans celles-ci) ainsi que les abonnements, et non pas la publicité.

Tout à fait d’accord. D’autant plus que, d’après ce que j’ai pu lire de la part de développeurs, les publicitaires sont simplement en train de s’organiser pour ne plus passer par l’IDFA d’Apple sur iOS, et ainsi éviter que l’utilisateur voit la fameuse petite fenêtre lui demandant au lancement d’une application s’il accepte d’être « pisté ».
Au final, les usagers auront l’impression que leur données ne sont pas collectées et partagées avec des publicitaires, ce qui sera bien sûr toujours le cas (les applications gratuites se reposant quasiment intégralement sur ce modèle commercial pour vivre).

La seule chose qui est dommage c’est qu’un bon iphone coute trop cher, du moins pour moi , sinon, je prendrais sans hésiter

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" en faveur de plates-formes comme TikTok , Facebook ou Google, qui expérimentent sur leurs algorithmes pour s’adapter à ces contraintes" donc en clair (sans langue de bois) ils font en sorte de laisser passer les données personnelles…

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C’est une bonne chose puisque la grande majorité des utilisateurs, en refusant, expriment clairement qu’ils ne veulent pas fournir leurs données personnelles.

Ce n’est pas aux publicitaires de décider si c’est un problème ou pas, le droit existe pour cela.

Les dev vont y réfléchir à 2 fois avant de se lancer sur ios, entre la commission, les règles qui te virent comme un mal propre et maintenant la baisse de revenu…

Salut,

il y a un souci avec cet article

vous confondez annonceur et régie de pub

L’annonceur est l’organisation ou l’entreprise à l’origine d’une opération de communication publicitaire ou marketing qui vise à promouvoir ses produits ou sa marque.

Ce ne sera pas réellement un soucis pour pomme. Seul les apps payantes sans parasitage resteront. Expérience/confiance utilisateur sera automatiquement revu à la hausse. Le prestige de la marque aussi, on entendra partout « Avec pomme, c’est plus sécurisé ». De plus, pomme n’aura plus besoin de gérer autant d’apps. Ça ne sert à rien de trop s’éparpiller dans la médiocrité.

Je le vois sur mon Android. Style une app pour lire un qr code. Ca dégueule d’apps et éditeurs louches qui demandent des accès complet au téléphone.

Apple ayant bâti en grande partie le succès de l’iPhone sur les applications (le fameux slogans « There is an App for that »), et celles gratuites représentant la très large majorité des téléchargements et de ce que les utilisateurs veulent, je pense qu’au contraire ça serait un réel souci si les développeurs commençaient à se détourner en masse d’iOS.
Mais en l’occurrence il n’y a quasiment aucun risque que cela arrive. Apple avait mis à disposition des publicitaires l’IDFA pour qu’ils puissent pister les utilisateurs d’iPhone et leur afficher de la publicité ciblée. Aujourd’hui, la Pomme retourne se veste, mais il existe bien d’autres moyens de collecter les informations de l’usager et de l’identifier d’une application à l’autre. Apple cherche avant tout à se donner une bonne image auprès d’une certaine partie de sa clientèle, mais elle est tout à fait consciente que les applications gratuites constituent un attrait pour sa plate-forme dont elle ne peut pas se passer.
On est dans le même registre que lorsqu’elle met en avant la vie privée sur iPhone, tout en acceptant en même temps entre 10 et 12 milliards de dollars par année de la part de Google pour que ce dernier soit le moteur de recherche par défaut sur les produits pommés.