Dispose-t-on des capacités pour concevoir et opérer des piles chauffantes RTG pour nos futures missions d’exploration spatiale en Europe ? L’ESA a engagé Tractebel (groupe ENGIE) pour évaluer la possibilité de produire du plutonium 238 en quantité suffisante pour de futures missions.
C’est vrai que les planètes lointaines font toujours rêver mais on a tendance à oublier l’intendance… Les moyens d’y parvenir et de s’y maintenir.
C’est aussi un bon moyen de recycler les déchets des centrales. « Cependant j’aurais préféré l’Europenium au lieu d’Americium… »
Merci encore pour cet article.
Je crois savoir qu’on stocke déjà quelques dizaines de TONNES de plutonium à la Hague (sic)… et c’est même pas le bon ?
Beh… Non.
Les isotopes ne sont pas toujours nos potes.
(humour) Et dire qu’ils vont faire ça à MOL en Belgique, ben ouais si ça saute ce ne sera pas grave, c’est quand mème que des petits Belges…
-
Les US vont bien être obligé de reconstruire une usine vu qu’ils ont acté des sondes se basant sur un RTG pour leur énergie (DragonFly sur Titan). Donc comment pourraient-ils faire autrement ?
-
Le plutonium 238 n’a qu’un seul débouché, la fabrication de RTG ? Ca risque de faire chère la création de filière.
-
Il n’y avait pas un projet de réacteur plus puissant du coté de la NASA, le Kilopower Krusty ? C’est peut-être le moment de passer aux réacteurs de génération suivante.
Ahhh, le futur… J’y retourne!
Je pense que le Docteur Emmett Brown doit le savoir.
Les US ont pour l’instant des réserves, et si j’ai bien compris ils ne veulent pas tout reprendre mais « simplement » augmenter la production pour générer suffisamment de nouveaux palets à l’horizon 2030.
Le kilopower par contre n’est plus une pile chauffante ou équivalent, mais un véritable petit réacteur nucléaire, il fonctionne donc à l’uranium 235 principalement.