Neuroo, start-up française spécialisée dans la vidéosurveillance algorithmique, traverse une zone de turbulences. Placée en redressement judiciaire depuis juillet, l’entreprise tente de rebondir malgré des dettes conséquentes.
Toutes ces vidéos de surveillance, bien fait pour eux.
OUi … Jusqu’au jour où tu te fais Gang Bang par un meute de chiens de la casse, dans ce cas tu seras peut être content d’avoir un petit souvenir …
Sait-on jamais que les fdo fassent le taf …
C’est vrai, j’ai un pote musicien qui a fini aux urgences, il a une maintenant une plaque de titane sur le front ( sous la peau ^^)avec une cicatrice qui va de l’oreille gauche à droite en passant dans le scalpe …
Tout ça pour une clope qu’il n’avait pas étant non fumeur, entrain de jouer de la guitare paisible, un coup de poing américain dans le front !!!
Et bien la video surveillance, étrangement n’a servi à rien, les fdo n’ont jamais attrapé ces animaux …
Eut’il été fils de notable ou autre forme de vie " supérieure", peut-être qu’ils auraient un peu mieux cherché et utilisé la vidéo …
Triste histoire, qui plaide malgré tout en faveur de la vidéo, et pas trop pour les fdo laxistes, nous attendons RamboCop avec impatience et son karcher baygon vert !
Un cas parmi d’autres n’établit pas une généralité. ![]()
Des statistiques sont récemment sorties en Belgique, on a eu plus de 4.000 délits de fuite dans le pays après divers accidents impliquant des piétons, des 2 roues trottinettes comprises, des voitures et des camions. 86% des auteurs des délits de fuite ont été identifiés grâce aux caméras ANPR et autres.
Le système va prochainement être amélioré, toutes les caméras seront reliées entre elles, ce qui n’est pas le cas actuellement et oblige à les vérifier une par une dans la zone de l’accident.
C’est une histoire bien triste. Mais dans la vie il faut aussi se méfier des remèdes qui pourraient être pire que le mal. Je pense qu’il y assez d’auteurs d’anticipation qui ont ecrit sur le sujet pour qu’on se méfie réellement des potentielles consequences d’une future civilisation de la surveillance.
C’est un cas typique de ce que devient la French Tech : presque un cas d’école. Des PME qui se lancent dans des projets technologiques, qui ne sont jamais rentables même après plusieurs années d’activité, et qui ne survivent que grâce aux aides de l’État — crédits d’impôt, subventions pour entreprises innovantes — jusqu’au jour où elles ne sont plus considérées comme telles.
À la fin, les dirigeants tentent de se tourner vers de nouveaux marchés (ici, l’international). C’est une bonne idée sur le principe, mais il fallait le faire quand tout allait bien, pas quand le bateau est déjà à moitié coulé. Évidemment, il y a toujours des investisseurs prêts à remettre de l’argent. Mais franchement, injecter des fonds en pleine procédure de redressement judiciaire, c’est un manque de discernement. 400 000 euros, ce n’est rien. Il est fort probable que cette somme serve simplement à payer les salaires.
D’ailleurs, l’article ne le précise pas, mais l’assurance pour salaires impayés ne couvre que les dettes antérieures à la mise en liquidation. Ce que les dirigeants doivent faire maintenant, c’est tout mettre en œuvre pour payer les salariés, par tous les moyens.
La vraie question, c’est : comment continuer concrètement ?
Ce qui se passe ici ressemble exactement à ce que je vis dans ma propre entreprise : redressement judiciaire, investisseurs en urgence, prime à l’innovation non versée parce que le produit n’est plus considéré comme innovant, etc. Mon entreprise est pourtant plus grande, plus ancienne. Les sommes engagées sont bien plus importantes. Et pourtant, elle reste extrêmement fragile. Alors pour Neuroo, à vue de nez, ça a toujours été sur la sellette.
Ce qui interpelle, c’est que pour un cas comme celui-ci qui fait la une, combien d’autres entreprises en situation identique sombrent dans l’indifférence générale ?
Personnellement, je suis scandalisé de voir que certaines entreprises n’existent que grâce aux aides publiques. Quand un patron annonce qu’il veut miser sur l’international alors qu’il est en redressement judiciaire, ce n’est pas sérieux. C’est une honte.
Pour beaucoup, c’est ça la French Tech : des entreprises jamais rentables, sous perfusion de l’État, extrêmement fragiles. Tout ça pour créer de l’emploi. Et après, on ose critiquer les allocataires de la CAF et les chômeurs. Quelle blague.
Une pensée aux employés qui sont bien les dindons de la farce.
Le fait est que c’est le loto avec les caméras de surveillance.
si le coupable est de dos ou de profil, souvent encapuché, il ne se passera rien, comme pour ma nana qui s’est fait exploser sa vitre de bagnole pour un blouson de seconde main que le minot a laissé sur la banquette arrière 20 min car il avait trop chaud ; et ce littéralement sous la caméra au premier plan.
C’est la que la caméra « IA » prends son sens car elle pourra déceler des détails que les agents ne verrons peut être pas.
« Quatre ans plus tard, la jeune pousse normande se retrouve dans l’œil du cyclone ».
Il y a contresens : Etre dans l’oeil du cyclone, c’est une période d’accalmie entre deux tempêtes.
Le débat sur l’insécurité soulevé dans cet article est discutable, mais de toute façon, caméra IA ou non, ce n’est pas une petite entreprise sous perfusion de l’État qui va réellement apporter quelque chose de concret. Vu la taille de Neuroo, on peut facilement imaginer que leur département de recherche et développement est dérisoire. Il est même probable qu’ils n’aient jamais sérieusement intégré la révolution des LLM en 2023.
En même temps, ça tombe bien, l’analyse d’images de vidéo surveillance, c’est pas franchement le taf d’un LLM
Les LLM n’ont donc pas vraiment révolutionné le secteur…
Oui, je sais, mais je voulais évoquer l’ensemble des technologies associées, comme la reconnaissance d’objets, de comportements, ou encore l’analyse contextuelle. 2022-2023 c’est une période charnière aussi pour cela.