La DGCCRF révèle lundi avoir sanctionné la société Monetiz, coupable de facturation cachée sur des numéros surtaxés. L’entreprise fautive a écopé de 52 000 euros d’amendes pour défaut d’information tarifaire.
le jour ou la Répression des fraudes va s’interesser aux titres putaclics vous allez tous tomber de tres haut.
Une « grosse amende »… Combien ? 500 000 ? 1 million ? Non, juste 52 000… C’est pas cher payé pour de tels abus.
Surtout que c’est réparti en 2 × 26 000 car ce sont les deux dirigeants qui sont condamnés. À ceci près que, s’ils ont été “malins”, ils auront organisé leur insolvabilité bien avant (chose classique chez les margoulins, avec l’aide précieuse de quelques avocats fiscalistes peu regardants) et ne seront donc pas en mesure de payer la “note”. De plus, il y a fort à parier que leurs “biens” ne leur appartiennent pas (un classique là aussi) et ont de grosses chances de ne pas être atteignables pour compenser un éventuel défaut de paiement. Surtout qu’une compensation par des travaux d’intérêts généraux en cas de non paiement n’est pas du tout prévu.
Et il ne faut surtout pas regarder ça avec nos yeux de RS-istes, chômistes, smicards ou low-middle-class (je fais partie de tous ceux-là, selon les aléas de vie et de santé) pour qui 52 000 € est “une somme” pas négligeable. Ces “entrepreneurs” savent très bien s’organiser pour que les gains paient plus que largement les potentielles prunes à venir. Certains vont même jusqu’à prévoir la chose en la pré-budgétisant.
Ce genre de pratiques financières peut aller loin, même chez les (très) “gros” : on se souvient de l’affaire de la Ford Pinto aux États-Unis où le réservoir d’essence plus que mal placé tout à l’arrière de la voiture pouvait se crever en cas de choc arrière et se vider sur le pot d’échappement, déclenchant l’incendie de la voiture et de ses occupants. Ford avait calculé qu’il leur revenait moins cher de payer les éventuels dédommagements après procès que de revoir le positionnement du réservoir en le plaçant (comme c’est très courant depuis des lustres) sous la banquette arrière, en avant de l’axe des roues arrières, globalement à l’abri d’un choc arrière. Plusieurs fois il y a eu procès, plusieurs fois Ford a été condamné à de (très) lourdes amendes (on est aux USA) mais, dans l’ensemble, c’est resté tout bénèf’ pour la compagnie.
Tout ça pour dire qu’il n’y a pas de petits ou de gros escrocs, il y a juste DES escrocs.
Donc, ici, 2 × 26 000 € pour des “gus” (hommes ou femmes, vu la petite nébuleuse à laquelle appartient MONETIZ) qui, probablement, ne paieront pas (ou très peu), c’est franchement pas cher payé pour ne pas respecter la loi.
Bref, ce genre d’abus n’est pas près de s’arrêter. Au moins ils auront été reconnus coupables. C’est déjà ça.
C’est particulièrement pénible, je suis bien d’accord (du coup j’ai appris et j’évite soigneusement de cliquer sur la grande majorité des article ), mais … en quoi est-ce hors la loi pour que la Répression des fraudes s’y intéresse ?
Réfléchis mieux, tu peux le faire…
Concernant les numéros surtaxés, on devrait déjà interdire et filtrer tout appel venant d’un numéro surtaxé français ou étranger si ce n’est pas déjà fait. Il fut un temps je recevais parfois ce type d’appel. Ils faisaient sonner une fois puis et comptaient sur le fait que tu rappelles.
Après une petite recherche vite fait, Monetiz est en liquidation judiciaire. La société ne paiera donc pas, à mon avis tous les fonds sont déjà partis dans la holding d’au dessus « RANKAU HOLDING » à une adresse d’agence de domiciliation d’entreprises, on a affaire à une simple escroquerie