Commentaires : La RATP épinglée par la CNIL pour une histoire de grève et de conservation des données

Les syndicats apolitique, tu est sérieux la? C’est comme le dire des journaux ou des sites … Alors soit tu est naïf soit tu est toi même syndiqué

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Le droit de grève est inscrit dans la constitution , et je vous engage a noter précisément sur votre agenda le nombre de jours de grève des agents RATP sur un an vous serez surpris. Pour info les transports de Seine et Marne assurés par transdev ont subit plusieurs semaines de grève au mois d’octobre … Le problème relevé par la CNIL concerne une discrimination possible à l’avancement …

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Oui clairement, il y a des angles de vus que tu n’aimes pas étendre, celui de deuch. :blush:
Pr le reste bien sûr que la CNIL a eu raison de sanctionner ces pratiques.

Un syndicat n’est pas un parti politique.

Maintenant chacun a sa sensibilité.
Et les leaders syndicaux (j’ai pas assez de mots gentils pour exprimer tout le mal que je penses d’eux) feraient bien de fermer leur grandes bouches sur les sujets de politique générale si ils ne veulent pas continuer à perdre leurs adhérents

Mais parce que nos gouvernements interviennent dans nos vies, Il y a surtout une récupération par les partis politiques des revendications salariales et patronales.

Pose toi les bonnes questions

C’est Les syndicats qui ont récupérés les idées à Melnchon ? où c’est la France insoumise qui pique les revendications salariales pour faire sa campagne ?

C’est Macron qui se réveille le matin avec en tête des allégements fiscaux ? Ou c’est le MEDEF qui lui souffle l’idée pendant son sommeil ?

Oui il y’a une certaine collusion entre politiques et syndicats, variable et opportuniste. Parce qu’un syndicat (salariale ET patronal) est un groupe de pression.

C’est pas un angle de vue c’est des lieux communs sans argumentaire.

Maintenant chacun a ses exemples et pense ce qu’il veut.
Mais il me semble juste de mettre de la perspective sur le rôle du dialogue social plutôt que d’ânonner des caricatures.

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De bien beaux a priori que tu nous sors là. Encore une fois, un peu d’estime de soi c’est un peu plus important que la performance lol.

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Je suis toujours amusé (c’est ironique) par cet argument reccurent de « le droit de grève est defini dans la constitution ».
C’est vrai, mais je vous invite a lire l’article car il y est aussi clairement défini les limites qui elles ne sont pas respectées (un joli 2 poids 2 mesures):

  • il est defini uniquement pour les salariés (privé donc) et non pour les fonctionnaires (on est bien dáccord que ce sont uniquement des grevistes privés qu’on voit, hein)
  • il est clairement indiqué les interdictions suivantes:
    • le blocage des sites de travail
    • le blocage des usagers de services
    • la sequestration de personnes
    • la destruction des outils de production
  • les revendications doivent porter que sur les conditions de travail (donc faire greve pour une lois n’est pas legal non plus)
  • les revendications émisent uniquement a l’intention de l’employeur (donc faire greve contre l’action du gouvernement ne l’est pas non plus)

Donc oui, s’il est bien defini dans la constition, il est amusant de voir que ceux qui revendiquent ça passe soigneusement sous silence le reste de l’article qui 9 fois sur 10 rend leur greve illégale.

Mais, quand certains corps de metier revendiquent 50 années consecutives de greves (oui, la SNCF entre autres, les enseignants), obtiennent gain de cause partiellement ou intergralement et continuent a faire des greves, je me pose quand meme les questions suivantes:

  • après 50 ans si les conditions sont oujours aussi pourries, peut-être que les revendications ne sont pas les bonnes ?

  • après 50 ans de revendications obtenues, si les conditions sont toujours pourries, peut-être qu’il faudrait maintenant demander des comptes a vos representant syndicaux à un moment (oui, il est parfois surprenant de voir l’écart entre ce qui est demandé dans la rue et ce qui est obtenu par les representant qui negocie en chambre close, d’ailleurs, pourquoi c’est encore a huis-clos ?!?!)

Parce que malgré tout ca me rend triste: certains sont vraiment dans la demarche d’amelioration sociale mais ne voit pas qu’ils se font avoir par leurs collegues.

Ca c’est pour la théorie. Pour la pratique, j’ai arreté de croire au syndicalisme le jour ou chez FT, victime d’un abu managerial j’ai voulu consulter mon delegué du personnel (qui avait aussi une casquette syndicaliste) et qui m’a fait chanter en me demandant 10% de mon salaire. J’ai demissionné le lendemain.
J’ai fini d’être convaincu quand travaillant encore dans la fonction publique, je suis parti en congé paternité, et que lors de mon retour, 2 de mes subalternes pour lequels j’avait émi une plainte (0 production en 2 ans) se retrouvaient être mes 2 managers. Bon deja 2 managers pour un executant c’est debile, mais il faut voir tout ce qu’ils ont fait: faux et usage de faux, usurpation de mon identité, falsification des demandes de congés…
Quand j’ai voulu le signaler au CHSCT, reponse: ah non, c’est XXX, c’est un pote du syndic, je refuse de prendre votre plainte. Super l’entre-soit !

Bref, tout ca pour dire qu’être syndicaliste n’est en rien garant d’une quelconque volonté d’amélioration societale mais bien une demarche personnelle ne servant que soit même, et souvent en dépit des autres.

Ah, et dans le meme sens, je rajouterai que ce systeme ou les representants syndicaux sont officieusement exonerés d’obligation de production (c’est le cas chez FT, mais aussi a l’hopital) mais comptent toujours dans les effectifs a une consequence super sympa pour les collegues: une augmentation de leur charge de travail sans aucune compensation.
Donc pour le côté « on se bat pour vous », mouais, jusqu’à preuve du contraire en 30 ans, l’action syndicale ne m’a rien apporté si ce n’est du travail en plus et des problemes allant jusqu’à la perte de mon boulot.
Vu le nombre de personne que j’ai pu croiser ayant des histoires similaires, je ne suis pas étonné du désinteret des français pouir le syndicalisme (et c’est bien dommage).

D’ailleurs, le systeme allemand avec le chèque syndical fait beaucoup plus sens que le systeme français, mais bon, c’est pas gagné avec les Martinez et Co. qui militent comme si on était encore 1950 (Lire le livre de son ancien bras droit qui a quitté la CGT, instructif sur le personnage qui nést pas du tout progressiste). On a quand même les seuls syndicat qui p[referent faire capoter des negos de reprise de site parce qu’il n’obtiennent pas gain de cause sur toutes leur demande débile (genre demander un passage a 32h alors qu’on negocie une reprise faillitaire, serieux !)

Bref, pas surpris que la RATP en soit reduit a tenir ce genre de notes sur son personnel. C’est totallement illégal mais comprehensible vu la violence de certains et l’impact sur le quotidien des usagers et de leurs collègues.

Toutes ces lignes d’imprécision sont formidables. SNCF et RATP ne sont pas des entreprises de fonctionnaire. RATP est une EPIC et SNCF privée.

Mais c’est un beau premier commentaire.

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Tu fais fort.
Deux situations, quelques syndicalistes pourris que t’as malheureusement subis, et hop tout le monde dans le même panier.

Oui, s’engager dans le syndicalisme n’est pas une garantie de vouloir faire le « bien ». Pour autant, ce n’est pas parce que certains souillent le syndicalisme que tous le souillent.

Et pour revenir sur ce que disait je ne sais plus qui, on a les représentants syndicaux qu’on mérite. S’ils sont aux commandes, c’est qu’ils ont été élus. Pas par eux-mêmes, mais par les salariés des boîtes à qui le choix a été donné.

Quant à ta lecture des limites du droit de grève, cela peut être interprété de multiples manières. De manière très stricte ou de manière beaucoup plus libre.
Et si vraiment c’était illégal, je présume que ce ferait un petit moment que certains, gouvernements compris, se seraient lancés dans des actions légales pour faire taire ces mouvements.
Il faut arrêter de croire que ses interprétations des lois et évènements sont absolus, qu’on n’a forcément tout compris et que si rien n’est fait c’est qu’il y a anguille sous roche. Il est tout à fait envisageable qu’à titre personnel, sa lecture des lois et événements soit juste erronée, et que l’incompétence est personnelle et non chez les autres.

En résumé, mettre de l’eau dans son vin ne fait jamais de mal…

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Paradoxalement je suis partiellement assez d’accord avec vos constatations.
Mais pas avec toutes vos conclusions.

Une précision sur vos affirmations.
Le droit de grève dans la fonction publique Française est légal et autorisé par la loi qui lui est consacré (notamment dans la loi dite « Le Pors »)

une rectification sur vos affirmations.
Un mouvement de grève nationale à l’appel d’un syndicat c’est un régime d’exception mais c’est tout à fait légal.
(Personnellement je trouve le principe assez débile parce que les sujets concernant l’ensemble des professions et sur lesquels il y aurait consensus ce compte sur les doigts d’un moignon. Mais mon opinion importe peu).

Je vous rejoins sur le syndicalisme à l’Allemande et la vision assez rétrograde de certains leaders Français.
C’est certain que ça mériterait une super réforme. Les règles ont été établies à l’époque des grands consortiums industriels et ça n’a plus rien à voir avec l’époque actuelle. A commencer par la quasi obligation qui est faite d’avoir une étiquette syndicale pour être représentant en entreprise (Alors que le syndicalisme n’est pas sensé avoir un fonctionnement pyramidal avec des consignes nationales qui redescendent à la base.)

Pour autant C’est pas une raison pour mettre tout le monde dans le même sac.
Les médias parlent plus volontiers des quelques scandales que des gens qui font correctement leur boulot, parce que ça n’intéresse personne.

Sur le cas de la RATP. Les scandales, procès et abus des années précédentes vous donne raison sur votre vision du syndicalisme. l’employeur RATP a fini par mettre en place des moyens de contrôle pour tenter de sortir du bourbier social où il s’est lui même enfermé.
Parce qu’il ne faut pas être naïf, à une époque il y trouvait forcément son compte.
Depuis quelques années l’UNSA a pris le contrôle à la RATP et a l’air de vouloir assainir le modèle… on verra.

Ah d’accord. Quand c’est toi qui parle c’est un « angle de vue » et quand c’est lui c’est un « lieux commun sans argumentaires ». Et tout ça auto-proclamé bien sûr :relieved:
Le mieux étant que tu fais dans la caricature exactement comme lui et que c’est ce que tu lui reproche. Tu te contente juste de phrases plus longues.

Si ça te fais plaisir de le penser ça m’est égal.

Maintenant relis bien chaque commentaire.

« Et tout ke monde trouve ça normal que des personnes qui ne servent a rien dans l’entreprise ne peuvent pas être virée alors qu’elles sont mauvaises et n’apporte rien à l’entreprise … continuons comme ça et pleurons notre manque de compétitivité et vive le offshore »

Je vois pas l’argumentaire ici.
Non seulement c’est inexact mais c’est du parti pris.

J’ai pour ma part apporté des éléments factuels.
Chacun retiendra ce qu’il veut.

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C’est vrai que là on tellement moins dans la caricature et le parti pris .

Ouais j’avoue

Cette partie était bien provoc

Surtout la fin qui m’amuse.

Au moins ça t’a fait réagir.

Maintenant quand je dis que la plupart pensent qu’à eux et s’en foutent, au vue du taux d’abstention aux élections pro (notamment dans les TPE ou on atteint des sommets avec 94,6%) les statistiques me donnent plutôt raison.

@aazert message supprimé pour le motif message non constructif/hors-sujet/ à caractère insultant.

@cyrano66 message supprimé pour le motif réponse à un message supprimé.

Ca ne marche que quand tu es present au moment des elections pro (auxquelles je vote quand je peux). En l’occurence, dans les 2 cas cités, ils étaient déjà élus a mon arrivé, donc non on a pas les representants qu’on merite, mais on se debrouille avec ceux qu’on a.
Être capable de generaliser les comportements vertueux mais pas ceux toxiques est une forme de déni plus forte que de generaliser son propre vécu et celui de son entourage, non ?

@cyrano66: je generalise un peu mais je suis d’accord avec vous. J’explique pourquoi je comprends qu’on puisse en arriver a ce genre de pratiques. Comme vous le faites remarquer, je ne crache sur l’idée de syndicalisme, je donne ma critique du système syndical français et j’essaie d’apporter un éclairage sur comment il peut être vécu par certains par le biais de ma propre experience.
Dans mon cas, si effectivement ça n’était arrivé qu’une fois ou bien si j’avais eu l’occasion de recevoir du positif par un autre biais, je n’aurais probablement pas ce discours, mais là oui, mon vecu sur le sujet est catastrophique. Je ne generalise pas d’après mon vecu uniquement mais aussi celui de mon entourage (que je ne divulguerai pas ici, mais qui pour certains est bien pire que le mien, et bien souvent s’accompagne d’une perte de travail)

D’ailleurs, je suis syndiqué, mais pas dans un syndicat a l’ancienne façon marxiste. Je ne regrette pas: 0 greve ou manifs en 3 ans, mais a obtenu tout ce qui avait éte demandé, non pas par la force du nombre ou la violence mais bien par la discussion constructive, la proposition de solutions et d’alternatives viable et le respect des interlocuteurs et de ceux qui ne partagent pas notre position. Ce respect n’est malheureusement jamais mutuel et je peux être très dur dans mes propos sur le sujet car en face c’est les outils suivants qu’on subit:

  • menaces de mort (on s’y fait, on passe outre a la fin, mais bon, ca fait toujours un peu flipper d’en recevoir)

  • pressions et aggressivité sur le lieu de travail

  • insultes quand on ne partage pas un preavis de greve ou une position

  • recours a des procédés totallemnent illegaux sous couverture des collègues (les faux, les usurpations d’didentité & co…)

Ce sont ces pratiques que je condamne et c’est sur leur base que je comprends qu’on puisse y faire attention dans le cadre d’un recrutement ou d’un suivi du personnel. N’ayant jamais travaillé a la RATP mais en cotoyant plusieurs qui y travaillent (syndiqué ou non), ma perception est qu’on a a un niveau d’agressivité bien plus elevé que FT. Face a ça on peut ne rien faire parce qu’il ne faut surtout pas embeter les gentils syndicalistes tout puissants ou alors on fait avec les moyens du bord. J’ai presque envie de dire: à charge aux syndicats representé à la RATP de leur prouver qu’ils ont tord et de condamner haut et fort ce genre de pratique (plutôt que de couvrir la minorité qui cherche le conflit). D’ailleurs on parle bien de la RATP, qui a ~50 ans d’historique plutôt violent sur le sujet, pas d’une entreprise qui n’a jamais eu de soucis sur le sujet et qui fait du fichage mecanique du syndicalisme dans ses rangs.

Mon point sous-jacent, au dela du fait que je comprennne la pratique a la RATP, c’est que s’indigner uniquement quand la RATP essaie de gérer ce prb comme elle peut n’est pas très constructif. Je reverrai ma position quand:

  • le syndicalisme ne pourra plus être utiliser comme moyen de nuire en toute impunité

  • les syndiats acterons la presence de ces comportements et feront le menage eux même dans leur rangs

  • il y aura la même rigueur sur l’application de la lois pour tous les parties prenantes (OK pour condamner une boite qui fait ça si on condamne aussi les sequestrations, les insultes aux collegues, les blocage de site pour les non-grevistes…)

Sans ça, ben ça restera une action sociale rejetée de la majorité des français qui passe plus de temps a subir ses derives et son monopole mediatique (en faisant differement avec le syndicat dans lequel je suis, on a jusqu’à present jamais eu la moindre couverture mediatique, pire les syndicats ancestraux se sont souvent attribués les lauriers alors même qu’ils boycottaient toutes reunion de travail sur le sujet) qu’à beneficier d’éventuels droits nouvellement acquis.

PS: bien noté pour la lois « Le Pors » j’en était resté a la decision du conseil d’état qui actait l’illégalité et avait créé un regime d’exception pour l’occasion. Reste que malgré tout, la greve en établissement public me derange vu que ça n’est pas un patron que l’on empeche de s’enrichir par l’arret de la production mais bien le contribuable qui paie deux fois: par la mise a le blocage du service public le jours de la greve (empecher en usager de prendre les transports n’est pas un acte legitime de grève pour moi mais bien un abu de pouvoir de nuisance) puis par le fait que le manque a gagner va être au final payé par le contribuable lui même et que le "patron"touchera son salaire en intégralité lui. Celui qui ne pourra pas aller travailler lui paiera triple puisque il ne sera pas payé pour cette journée. Quadruple s’il perd son boulot par la même occasion, ce qui est assez courant, mais ça, on nous diras c’est le prix a payer du progrès social (cette blague, expliquez ça a mon pote qui a perdu son taff après une semaine de greve de transport sans service sur notre ligne et dans la la foulée la garde de son fils car il s’était engager aupres du JAF a conserver son boulot)

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