Depuis l’annonce de la découverte de phosphine (et sa mystérieuse provenance) dans l’atmosphère de Vénus en septembre 2020, différentes équipes de chercheurs se penchent sur le sujet. Si le débat scientifique n’est pas terminé, la détection initiale a été remise en question.
Faut bien qu’ils remplissent leur gamelle.
Envoyer une sonde, ça prend des années de conception, quelques centaines de millions d’euros et en plus de ça, il faut toujours analyser les données.
Ici, les chercheurs font avec les meilleurs instruments mondiaux sur le sujet, et tentent d’en savoir plus. Pourquoi les appeler des sorciers et les moquer ? Quel est le but de dénigrer leurs travaux ? Ils ne se chamaillent pas, ça s’appelle la méthode scientifique.
Je ne sais pas moi, peut-être qu’étudier des relevés existants en provenance de sonde qui ont déjà fait le voyage coûte 1 chouillat moins cher que d’envoyer une nouvelle sonde en orbite d’une planète située entre 40 et 256 millions de km (en fonction de la période). Mais des projets sont à l’étude, cette possible découverte permettra peut-être d’accélérer les choses.
Voilà.
Et après, il y en a qui s’étonne des succès des théories du complot, mais il n’y a pas à chercher loin pour comprendre d’où ça vient : « Mon ignorance est tout aussi valide que votre expertise ! »
Phosphine vrai débat, c’est bien trouvé !
Jeu de mot intraduisible
Que ferions nous sans vos lumières ?
Il n’y a rien qui me gène dans le processus. Certains cherchent, pensent trouver quelque chose. Ils publient, les autres vérifient, d’autant plus si c’est étonnant ou primordial, il y a débat. A la fin tous tombent d’accord après validation des protocoles, résultats et théories, jusqu’à éventuellement une remise en question par une idée, une invalidation du processus ou de nouvelles découvertes (en général ça joue surtout sur la théorie qui découle des observations). Il est bien dommage que cela ne soit pas enseigné à l’école, cela éviterait à tellement de gens de devenir réfractaires à la science pour des raisons ridicules…
A flute, j’ai oublié, l’éducation n’est que du bourrage de crâne pour devenir des moutons au service d’on ne sait quoi et ne permet pas de réfléchir. :-/
Cette histoire de phophine me rappelle étrangement les détections (ou pas) de méthane marsien. On n’en entend plus parlé d’ailleurs.
Oh mais le débat sur les émanations de méthane est toujours bien vivant ^^ Je vous ferai un article dessus, si ça vous intéresse et qu’un jour l’actualité me laisse un peu de temps.
La méthode scientifique, que vous l’aimiez ou non, n’est pas une question de « grade ». Si vous lisez l’article vous vous rendrez compte qu’on parle d’équipes de recherche, qui sont toutes sous la direction de chercheurs (par extension de niveau doctorat mais souvent plus élevé, comme Directeur de Recherche). Comme on n’est pas sur un article sur les bananeraies mais sur la phosphine autour de Venus, vous sauriez (d’un clic, mais peut-être est-ce trop) que les chercheurs concernés sont des astrophysiciens et astrochimistes.
Tout cela, on le sait. Après ça n’est pas à votre honneur de venir troller en nous prenant pour des billes.
Les scientifiques ne sont pas des sorciers. Non toujours pas. Malgré votre explication boiteuse. Ils ne se chamaillent pas, et aucun ne se prétend porteur d’une vérité universelle. Ils interprètent les résultats de mesures d’instruments scientifiques (voyez qu’on peut mettre l’adjectif même si l’instrument n’a pas de doctorat) pour déchiffrer les procédés chimiques en cours sur Venus. Et non, ça ne se fait pas avec une preuve tangible dans le sens où nous n’aurons pas (ou pas avant des décennies) l’observation ou la collecte directe de molécules de phosphine in situ.
Je rejoins les autres commentaires qui soulignent le manque d’éducation de la méthode scientifique : visiblement ça vous bénéficierait.
« Méthode scientifique »
Après on peut s’arrêter à une lecture au premier degré, faudrait pas non plus se faire une entorse au cerveau.