Commentaires : La plus grande usine à hydrogène vert d'Amérique du Nord s'ouvre en Californie

En Californie, la plus grande fabrique d’hydrogène vert des USA ouvre ses portes. Son petit nom ? SoHyCal et elle sera bientôt capable de fournir des quantités impressionnantes de gaz.

Haaa, ce n’était pas trop tôt !
J’ai toujours cru en l’hydrogène. J’imaginais une roue à eau sous une cascade qui produirait de l’électricité pour remplir par hydrolyse une cuve d’oxygène et une cuve d’hydrogène. :kissing_heart:

Sous forme liquide, son usage a un intérêt industriel avant tout.
Production d’acier, transport maritime entre autre.
A cause des dangers, d’un rendement assez peu interessant, de couts et complexité de l’infrastructure, des difficultés de mise en oeuvre de son stockage et transport, il n’aura tres probablement pas d’usage pour le transport individuel.

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L’hydrogène liquide devenant gazeux pourrait servir à remplacer l’essence dans les cylindres d’un moteur … Je le vois comme ça.

Pourquoi n’est il pas possible de miniaturiser ce système pour l’intégrer directement dans les voitures
Comme ça je fais le plein d’eau avec mon tuyau d’arrosage et l’électrolyse se fait pendant que je roule ou que ma voiture est à l’arrêt

Avec un petit réacteur nucléaire dans la voiture pour que l’électrolyse se fasse très rapidement :smiley:

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Que L’hydrogène puisse être utilisé dans une voiture individuelle, c’est parfaitement possible et cela existe deja sous plusieurs formes.
Mais
L’hydrogène doit etre produit a partir d’électricité.
Puis compressé pour etre liquéfié (cela demande énormément d’énergie, qui est donc perdue)
Ensuite il faut le transporter, et donc construire une flotte de camions spécifiques
Puis le stocker localement, donc construire des cuves un peu partout (tres couteux)
Il faut ensuite le distribuer et le stocker dans des bonbonnes haute pression… (sécurité ?)
L’hydrogène étant le plus petit atome, il a une fâcheuse tendance à fuire quel que soit son contenant.
Bref… beaucoup de problèmes amont à son utilisation, qui sont gerables pour une utilisation industrielle, mais tres problématiques pour une utilisation dans la mobilité individuelle.

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C’est un non sens du point de vue rendement. Le moteur a combustion interne a un rendement théorique de l’ordre de 40%, et une plage d’utilisation très réduite. Une pile à combustible et une propulsion électrique ont bien plus d’avantages: bien meilleur rendement sur toute la plage d’utilisation, agrément de conduite, entretien réduit, moins de pollution indirecte (lubrification), …

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Seulement quand on veut le produire par électrolyse, le dihydrogène (H2) existant à l’état naturel en sous sol a juste besoin d’être extrait, comme le lithium. Pour le stocker, il y a différentes méthodes comme la pressurisation ou la liquéfaction par le froid où l’hydrogène est stocké dans un réservoir cryogénique. Ces réservoirs sont en aluminium du fait de ses bonnes propriétés mécaniques à très basse température, mais c’est plutôt réservé à l’aviation.

Seulement quand ce sont des mauvais contenants inadaptés. Dans le cas de réservoirs homologués pour hydrogène embarqués dans des voitures, les normes européennes et américaines imposent des critères strictement obligatoires, tels que la durée de vie, la sécurité notamment en cas d’impact et surtout l’étanchéité de ces réservoirs, souvent en polymère.

Que l’hydrogène se trouve dans le réservoir d’une industrie ou dans celui d’un véhicule particulier, les règles et les contraintes sont les mêmes pour le stockage et le transport, notamment vers les stations d’hydrogène qui ne fournissent pas du H2 que pour les voitures. Quant à l’automobiliste, il se contente de faire son plein et ça se passe très bien en Californie ou en Corée du Sud.

Électrolyse nécessite bien de la platine qui fait parti des terres rares non ? C’est donc pas super ‹ ‹ vert › ›

Oui pour l’électrolyse, mais non, le platine ne fait pas parti des terres rares.

Les terres rares sont constituées de 17 éléments en tout, dont 15 lanthanides : Lanthane, Cérium, Praséodyme, Néodyme, Prométhium, Samarium, Europium, Gadolinium, Terbium, Dysprosium, Holmium, Erbium, Thulium, Ytterbium et Lutécium (15) ainsi que Scandium et Yttrium, soit 17 au total.

Provided by Google Search en 3 sec. :sunglasses:

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Mieux vaut l’utiliser pour alimenter une pile à combustible qui fournira de l’électricité à un moteur électrique comme la Toyota Mirai par exemple, plutôt que d’alimenter un moteur à combustion interne fonctionnant à l’hydrogène. J’ajoute qu’il existe des PAC de grande puissance, et il n’est pas obligatoire de les utiliser uniquement pour de la mobilité, ce n’est qu’une application parmi d’autres.

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Pas faux finalement :drooling_face:

Le cout unitaire du kg stocké n’a rien à voir quand on parle de dizaines de tonnes pour un bateau contre une dizaine de kg pour une voiture! C’est la toute la différence.

Oui, mais avec des infrastructures très couteuses, et toujours un très mauvais rendement énergétique global.

Tu chipotes :smiley: . On parle de terres rares effectivement à tort pour tout les éléments chimiques (principalement les métaux) couteux. Et malheureusement la chaine H en a besoin de pas mal pour l’électrolyse (suivant le procédé) et la catalyse.

Du fait du manque d’études dédiées à l’hydrogène blanc (« naturel »), il est difficile d’estimer les ressources aujourd’hui présentes dans le monde.
De fait, affirmer qu’il serait une solution qui passerait l’échelle (se substituer à une part importante des energies fossiles) relève de la pure spéculation.
Resumer les problèmes importants du stockage de l’hydrogène aux normes des « cuves » est trompeur.
Les canalisations, pompes, compresseurs, détenteurs, isolations, joints, filtres, etc, nécéssaires pour qu’au final il y ait de l’hydrogène dans un vehicule sont autant de problème importants avec l’hydrogène, il ne faut pas les ignorer.
(https://www.automobile-propre.com/explosion-dune-station-dhydrogene-en-norvege-premiers-resultats-de-lenquete/)
Si ces problemes peuvent etre gérables sur un site industriel (surveillance et isolation constante du système) ce n’est pas envisageable facilement pour toute une infrastructure de distribution.

Je ne dis pas le contraire, mais l’industrie des micro-composants électroniques aussi, notamment pour la fabrication des puces de nos chers ordinateurs mais aussi pour les voitures récentes, même 100% électrique, étant de plus en plus « connectées », mais pourtant là, bizarrement, ça ne dérange personne. Deux poids, deux mesures ?

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Apparemment, pour l’explosion en Norvège, il semblerait que c’était dû à une erreur humaine, comme c’est souvent le cas. En tout cas l’enquête à démontré que cela aurait pu être facilement évité même pour une infrastructure de distribution. Je n’ai rien trouvé de plus récent à cet accident survenu en 2019 mais ma recherche n’était peut-être pas assez poussée.

Oui tout simplement… :smiley:
L’industrie du pétrole utilise du cobalt pour le raffinage. On n’en parle pas parce que les quantités sont faibles (bon, pas sur la durée de vie et la quantité de carburant brulé dans une voiture mais c’est une autre histoire). Même chose pour les pots catalytiques…
La filière H utilise des quantités importantes de ces matières couteuses et cela dépasse « l’épaisseur du trait », même si avec la multiplication des utilisations, cela devient aussi un énorme problème pour toutes les utilisations!

merci d’avoir balayer cette mauvaise info de ma tête, j’étais sur que le platine allait être source de problème dans les electrolyses :wink: