Commentaires : La plus grande centrale solaire flottante d'Europe ouvre dans le Vaucluse

tu oublie de dire que c’est une plaie a fabriquer … et extremement polluant.
de plus la durée de vie est tres limitée …
je crois que sur les dernieres techno c’est donné pour 10 ans …

Ha, et c’est aussi une galere a recycler …

(vous aurez compris que c’est pas une de mes techno preferée )

Le facteur de charge solaire en Paca (dont Piolenc fait parti) est de 16.3%.

La région dispose aussi de 6 parcs éoliens (surtout dans le 13, mais aussi à Piolenc et Bollène), 21 barrages, 19 installations géothermiques, 540 centrales solaires thermique, 300 réseaux de chaleur bio-ernergie … et 2 centrales nucléaires +1 à charbon.

Pas suffisant encore pour virer Gardanne, bien sûr (et de beaucoup en plus) mais il faut y arriver. Il n’y a rien d’utopique pour cette région propice aux EnR.

L’étang de Berre est mort depuis 20ans, il a été tué (sa faune) par l’industrie et le jemenfoutisme (Tunnel du Rove), autant qu’il serve à la bonne cause (soalire + éolien)

Sur un plan d’eau la température n’est pas plus basse?

16%, donc c’est bien ce que je dis, un peu plus que la moyenne nationale, mais pas beaucoup plus de 15%…

La région peut être aussi propice que possible aux EnR, ça reste utopique aujourd’hui de croire que ça peut remplacer le thermique à flamme.

Les centrales thermiques à flamme sont absolument indispensables à l’équilibre du réseau, car ce sont à ce jour les seules centrales capables de garantir une capacité de production disponible à la demande avec un très court délai de montée en charge (moins de 15 min pour les plus récentes), quelques soient les conditions météorologiques. L’hydraulique offre aussi des délais de montée en charge très court (encore plus courts même), mais ça reste soumis à la météo.

Par exemple, le pic de consommation du soir en hiver, tu n’as absolument aucune chances de pouvoir l’absorber avec du solaire, sauf à avoir développé d’importantes capacités de stockage, mais les solutions à ce jour pour le stockage ne sont ni économiques ni écologiques.

Et c’est pour ça qu’on continue à construire des centrales thermiques à flamme (et à mettre à jour les existantes… dans la région PACA il y a par exemple celle de Martigues qui a été remise à niveau il y a quelques années), et ce d’autant plus qu’avec les centrales modernes (cycle combiné, avec une turbine à vapeur et une turbine à gaz) on atteint des rendements bien plus élevés que par le passé (plus de 60% de rendement, avec encore la possibilité d’améliorer ça via la cogénération en se raccordant à un réseau de chaleur). À ce jour, c’est la seule solution viable pour garantir l’équilibre du réseau.

Y a qu’à voir ce qu’il se passe en Allemagne d’ailleurs… Plus ils augmentent leur part d’EnR dans leur mix énergétique, plus ils doivent faire tourner le thermique à flamme pour compenser l’absence de commandabilité des EnR (il y a juste l’hydraulique qui est commandable, mais seulement dans une certaine mesure, il faut quand même faire avec les aléas climatiques et les autres usages de l’eau, notamment l’irrigation, qui limitent les marges de manœuvre).

Au niveau de la France, tu peux regarder les données de RTE dans son application mobile, on voit y bien que le thermique à flamme est mobilisé pendant les pics de consommation du matin et du soir quand le solaire n’est pas disponible.

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Tu as raison, j’ai oublié celle de Martigues tout proche de l’étang de Berre justement.

Ben voilà, on le recouvre de panneaux et d’éoliennes pour remplir les barrages en journée, et les nuits d’hivers sans vent on balance tout…

Remplir les barrages en journée en utilisant les surplus de l’éolien/solaire, ça ne se fait pas sur n’importe quelle installation hein… Déjà, il faut des turbines réversibles, mais aussi et surtout il faut aussi une retenue à l’aval du barrage…

Il n’y a qu’une poignée de centrales hydrauliques qui sont des STEP (chez EDF, c’est moins de 5% du parc), et il n’est pas vraiment envisageable d’en convertir beaucoup d’autres…

Et ça reste relativement dépendant des aléas météo et des contraintes environnementales (débit réservé à maintenir, qui fait que parfois t’es obligé de lâcher de l’eau de la retenue sans la turbiner, parce que tu n’as pas besoin de produire mais est obligé de laisser passer de l’eau…) et économiques (irrigation, utilisation des retenues pour les loisirs…).

Bref, ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air…

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