Commentaires : La NASA met 300 millions de dollars sur la table pour tester un moteur-fusée... nucléaire

L’agence américaine progresse sur son projet DRACO, pour une démonstration en orbite d’un étage propulsé avec un petit réacteur nucléaire à fission. Le vol est prévu en 2027, mais il reste plusieurs obstacles technologiques à développer. La NASA espère s’en servir à long terme pour des missions martiennes.

Attention à ne pas exploser la planète Mars à l’atterrissage… et la Terre au décollage !

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Car, à l’instar des technologies nucléaires terrestres, l’idée d’envoyer un petit réacteur à fission en orbite risque, une fois dans sa phase concrète, de générer une levée de boucliers.

Super article, ca serait bien cependant de détailler quel(s) serai(en)t les dangers d’un tel dispositif en cas de mal-fonction ?
On se retrouver avec un mini/micro Chernobyl?

Fantastique!
On se demande pourquoi cela n’a pas ete fait plus tot!
Ca fait un peut peur pour le carburant radioactif mais bon :slight_smile: C’est pas pire qu’un ICBM, on imagine!
Super article!

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Beau feu d’artifice en perspective… Si cela ne fonctionne pas…

Merci M Eric

C’est en recherche depuis 1955 :wink:
Wiki

Development of solid core NTRs started in 1955 under the Atomic Energy Commission (AEC) as Project Rover and ran to 1973.

KIWI was the first to be fired, starting in July 1959 with KIWI 1. The reactor was not intended for flight and was named after the flightless bird, Kiwi.

Building on the KIWI series, the Phoebus series were much larger reactors. The first 1A test in June 1965 ran for over 10 minutes at 1090 MW and an exhaust temperature of 2370 K. The B run in February 1967 improved this to 1500 MW for 30 minutes. The final 2A test in June 1968 ran for over 12 minutes at 4000 MW, at the time the most powerful nuclear reactor ever built.

In January 1965, the U.S. Rover program intentionally modified a Kiwi reactor (KIWI-TNT) to go prompt critical, resulting in immediate destruction of the reactor pressure vessel, nozzle, and fuel assemblies. Intended to simulate a worst-case scenario of a fall from altitude into the ocean, such as might occur in a booster failure after launch, the resulting release of radiation would have caused fatalities out to 183 m (600 ft) and injuries out to 610 m (2,000 ft).

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Eric merci
Maintenant polluer la Terre c’est fait, polluer l’espace c’est fait et s’ils se ratent alors Mars sera polluée (oui ée car c’est une girlz)

C’est déjà arrivé avec un générateur thermoélectrique à radioisotope.

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Tout dépendrait de la source du problème. Pour un échec au lancement, on peut prévoir un dispositif suffisamment sécurisé et solide pour que le matériel radioactif ne soit pas désintégré et puisse être contenu.

Pour un échec en fonctionnement en orbite, je ne suis malheureusement pas expert sur la question. J’imagine qu’il existe de quoi stopper ou du moins limiter la réaction tout en apportant un refroidissement externe. Ce qu’il faut éviter c’est une explosion ou une désintégration avec envoi de matière radioactive (et cette éventualité, c’est ça qui va générer des levers de boucliers ^^).

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Merci pour ces précisions, tes articles sont vraiment passionnants, accessibles et détaillés.
Un bonheur au milieu de ce site qui devient de plus en plus une machine a click.

La NASA avait déjà lancé en 1965 SNAP-10A, réacteur nucléaire spatial qui alimentait en énergie électrique un moteur ionique.

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« On se retrouver avec un mini/micro Chernobyl? »
c’est très probablement calculé par défaut pour être sous la criticité d’une explosion du combustible lui-même.
Par contre une bombe sale c’est très possible, surtout avec de l’hydrogène dans le dispositif pour bien diffuser de la poussière de combustible.

On imagine aussi que la clé c’est un stock de combustible nucléaire minuscule exploité au maximum possible, de façon à ce que la portée d’une explosion soit « mesurée »

Il ne sera pas utilisé depuis la Terre, dans ce cas, il ne s’agit pas d’un 1ere étage, mais à minima, du second.

Il s’agit de fusée à propulsion chimique. On ne parle pas d’ergol dans la situation (présente, apriori) où on n’a pas de comburant, et carburant.

Il y a confusion dans votre lecture, ce n’est pas un « premier étage » qui est nucléaire, mais c’est un étage de fusée qui est nucléaire, et c’est le premier du genre. C’est donc un premier étage de fusée nucléaire. En effet ce sera un étage supérieur ou de transfert.

Je ne vois pas d’obstacle à utiliser ergol cependant, le terme étant tout à fait valable pour des monoergols à combustion spontanée. L’objectif est d’ailleurs exactement le même : chauffer l’ergol rapidement et à très haute température pour profiter de l’expansion du gaz chaud et de sa poussée. Le cas échéant, j’utiliserai un autre terme en regardant ce qu’utilisent nos spécialistes de l’agence nationale.

On entend d’ici le brouhaha