Commentaires : La NASA dévoile de nouvelles données concernant l'astéroïde Oumuamua

Oumuamua n’en finit plus de passionner les astronomes. Après l’étrange théorie du « vaisseau espion extraterrestre » émise par des chercheurs de Harvard, la NASA vient de dévoiler de nouvelles données selon lesquelles Oumuamua serait bel et bien un objet naturel.

Laissez ce thème à des spécialistes SVP comme hugo lisoir ou astronogeek, concentrez vous sur l’informatique et la high tech

mcha, astronogeek fait ça par passion, il est photographe à l’origine, hugo lisoir également, ce ne sont pas des “spécialiste” à proprement parler juste des passionnés.

Clubic peut très bien écrire cette article, l’auteur est peut etre lui aussi un spécialiste !

Astronogeek un spécialiste de l’astronomie !!! … Merci pour ce grand moment de fou rire.
Hugo Lisoir est très bien, c’est bien travaillé, ce sont des passionnés plus que des spécialistes.

Non Clubic peut continuer, je suis souvent intéressé par ce genre d’articles, moi qui aurait fait un très bon capitaine Kirk ^^

Je ne vois pas pourquoi les gaz emprisonnés, même s’il furent d’abord générés par thermolyse, devrait expliquer une grande vitesse, a priori.

Il faut savoir qu’il y a deux trainées d’une comète:
-celle opposée à la vitesse, constituée de bris de glace; cela n’ajoute rien non plus à la vitesse, et de manière plutôt opposée, réduit ladite quantité de mouvement propre à la comète.
-La seconde est constituée desdits gaz, et est dans la continuité de l’éclairage solaire, c’est-à-dire dans la partie ombragée. Là, il y a un peu plus de probabilité d’une accélération, mais ce ne sont pas tant les gaz qui l’expliquent. Mais le rayonnement solaire impactant la comète. Car même si la masse du photon n’est pas connue, il est réputé qu’un photon a une quantité de mouvement (en partie due à la vitesse insurpassable, donc probable qu’il ait une masse), qui est donc (partiellement) transmise à la comète, fraction gazeuse incluse.

Mais pas aux gaz dégagés. C’est pas comme une propulsion. Tout comme pour la glace, lorsqu’ils quittent la comète (ou l’astéroïde, si vous préférez, une comète peu visible) ils vont emporter une partie de la quantité de mouvement, ce qui ne peut donc pas contribuer à la grande vitesse.
La génération des gaz emprisonnés est plus liée, mais est un résultat, et non une cause.

TuringAlan, bien résumé oui, et c’est ce qui se dis sur les sites spécialisés ou sur les bonnes vidéos YouTube.
Mais bon pour Clubic, n’y connaissant rien en astronomie, ils te parlent d’un gaz qu’on a jamais vu sur cet objet, mais qu’on a vu sur d’autres, plutôt que d’entrer dans les détails du rayonnement solaire.

J’ai connu Clubic initialement comme site exclusivement informatique, certes, mais je ne vois pas pourquoi il faudrait cantonner ses journalistes, à moins d’une politique intérieure; Clubic se diversifie, comme tant d’autres entreprises, et comme l’astrophysique fait un usage intensif des ordinateurs, c’est plutôt bon signe.

Cependant, il faut aussi reconnaître que les institutions mainstream de la physique font une certaine “évangélisation”, soit pour correspondre aux attentes de leur gagne-pain (le peuple), ou pire, dans une optique filoute dont je reconnais que je ne saisis pas pourquoi elle le fait, sinon parce que des “adhérents” y adhèrent et répandent “La Science” avant d’y avoir réfléchi eux-mêmes (je ne vise pas Clubic particulièrement); ça donne parfois des messages décevants dans d’autres forums: soit carrément faux, soit désespérant, du type de la place insignifiante de l’humanité (au lieu de se demander ce qu’on peut faire de constructif). Et plus on avance, plus on recule d’une certaine manière (p. ex.: les espèces qui n’ont pas de but), à savoir qu’aucune grande avancée n’a été faite en physique depuis sa version quantique, c’est-à-dire les années 1920s.

Selon mon avis personnel, le Jet Propulsion Laboratory, à force d’utiliser des ordinateurs sur les années voire décennies, dénote d’une méconnaissance de la physique élémentaire:
voici ce qui est extrait de l’article liés dans la page mentionnée, sur les gaz:
“The authors of that paper conclude the expelled gas acted like a small thruster gently pushing the object”.
Traduction:
Les auteurs de ce papier [ndr.: sur les gaz] concluent que les gaz éjectés agissaient comme un petit propulseur, poussant doucement l’objet.

Je suis très curieux de voir les équations associées aux mesures!
Car la phrase se trahit elle-même à chaque tournant, (sans compter qu’il n’ont rien conclu, mais déduisent une étape de raisonnement) :
“Comme” un “petit” propulseur, poussant “doucement” l’objet.

Ca révèle qu’ils ne sont pas sûr d’eux; à partir du moment où ils ont écrit “comme”, ils n’assument pas.

-Lorsqu’on a une réaction dans le réacteur d’un avion, il y a bien des gaz qui vont très vite en arrière, pour pousser un peu moins vite l’avions massif en avant. Mais dans ce cas de figure, il y a “création” ou disons plutôt libération d’énergie par voie chimique, en interne.

Le cas du soleil irradiant l’astéroïde dans le vide est tout autre, puisque l’énergie est fournie de l’extérieur de la comète (rayonnement incident) pour être relibérée ensuite vers l’extérieur (gaz).
Je n’ai pas la preuve que ces deux énergies sont absolument égales (et que donc le bilan est nul) puisque je n’ai pas effectué l’observation. Mais d’un point de vue purement mécaniste, la quantité de mouvement emportée par les gaz doit être moindre que celle du rayonnement (puisqu’aucun rendement n’atteint 1), le reste étant fourni à l’astéroïde; en d’autres termes:
Energie_des_gaz < Energie_solaire.

La différence doit donc être transférée à l’astéroïde par le rayonnement. Les gaz n’apportent rien; ils soustraient de l’énergie.

(J’ai répondu ci-dessous).

Comme [B2F]Tom je suis passionné d’informatique mais aussi d’astronomie et de science en général. Cet article a parfaitement sa place ici. Merci Clubic de nous rendre moins con.

Colony ?

Je souligne tout de suite que je soutiens Clubic pour participer à la diffusion des “avis” de la NASA; même si ceux-ci sont erronés, ça a tout-de-même le mérite de les faire connaître.

Et je poursuis mon raisonnement d’avant:
Croire que les gaz évaporés agissent comme propulseurs, peut aussi être dû à quelque chose comme l’expérience du ballon de baudruche perforé.
À l’état statique et intègre, le ballon, tout comme la bulle de savon, a une tension de la paroi qui a une résultante concentrique. Une fois perforé, la pression s’oriente vers l’extérieur, d’où propulsion.

Mais un astéroïde est très loin du ballon de baudruche! Il n’a pas cette tension concentrique.
Par conséquent, la comparaison s’arrête; les gaz ne peuvent le propulser.

-Une erreur plus fine, peut être une déduction fait sur la quantité de mouvement (masse fois vitesse) qui est une constante réputée plus absolue que la conservation de l’énergie. Mais dans l’absolu, c’est faux; l’énergie sonne comme une dérivée de la quantité de mouvement, et la quantité de mouvement se conservant, la différence d’énergie est nulle.
Dire qu’il y a perte d’énergie est une distinction pratique, pour dire qu’on ne peut pas garder le rayonnement thermique, pour dire qu’il se dissipe. Mais il continue à exister.

Ceci étant mentionné, revenons au cas de l’astéroïde. L’erreur du JPL est sécularisée sur le principe de la conservation de la quantité de mouvement, en disant que lorsque (pour les gaz) mV va dans un sens, Mv de l’astéroïde va dans l’autre sens. Vu ainsi, il ne peut qu’y avoir déviation.
Seulement, outre le fait que l’astéroïde n’est pas comparable à l’avion à réaction (lequel deuxième bénéficie d’une libération d’énergie interne), l’affaire doit être (mentalement) vérifiée: les gaz s’échappant à l’opposé de la source de rayonnement, cela veut dire que l’astéroïde devrait se rapprocher du soleil; alors que dans cette expérience de pensée, on n’a fait intervenir que le rayonnement, et non la gravité (dont je pense et espère qu’elle a déjà été prise en considération pour les observations pratiques au sujet des déviations plus grandes qu’attendues).

Pour pouvoir re-propulser l’astéroïde vers le soleil, les molécules de gaz devraient avoir une vitesse quasi-luminique (étant plus massives que le photon, elle n’auraient pas besoin d’avoir autant de vitesse); cela voudrait dire que le rendement du rayonnement sur l’astéroïde serait supérieur à 1. C’est impossible.

Il s’agit d’une “simple” évaporation ou sublimation, retirant de l’énergie au système de l’astéroïde.

Je crois que le Jet Propulsion Laboratory fait erreur. C’est comme si je disais que lorsque je shoote un ballon, l’onde sonore allant dans le sens du mouvement serait telle, que le ballon reviendrait à l’endroit de mon pied. C’est une vulgaire approximation, et erronée.

@TuringAlan Autant l’erreur est humaine, mais de là à dire que les mecs de JPL n’y connaissent rien en physique… T’abuses un peu la…

On a retrouver la planche du Surfer d’argent ?