Commentaires : La NASA a un problème de scaphandres, et ça n’est pas parti pour s’arranger

L’actualité est embarrassante pour la NASA, qui a dû annuler deux fois des sorties spatiales en quelques semaines… Et qui fait désormais face à une crise pour l’avenir de ses scaphandres. Collins Aerospace, l’industriel historique sélectionné pour produire la prochaine génération, jette l’éponge et abandonne !

C’est étonnant qu’à notre époque ils n’aient pas encore trouvé quelque chose de plus confortable/maniable comme scaphandres…

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On peut aussi s’étonner qu’ils arrivent à faire rentrer un « support vie » couvrant l’oxygène et la gestion de -200 degrés à +200 degrés dans une grosse combinaison de ski !

Des scaphandres Boeing ?

Ben allez-y, allez leur expliquer comment faire.

Ce qui surprend est qu’il veulent faire de nouveaux scaphandres pour l’iss alors qu’elle va être abandonné et détruite dans pas fort longtemps.

C’est surtout une question budgétaire sans doute. Ça permet de les financer avec des budgets prévus pour l’ISS, mais ensuite ils pourront aussi les utiliser comme base pour d’autres missions.

Contrairement à ce qui est présenté dans la presse, il ne s’agit en rien de scaphandre (comme pour la plongée dans Tintin ou les premières sorties de Cousteau). Il s’agit de véhicules spatiaux miniatures. EMU = Unité de déplacement extravéhiculaire. Et comme pour tout véhicule spatial, il faut supporter des contraintes qui sont autrement plus complexe que l’étanchéité ou la gestion de la température. Il faut pouvoir se déplacer (donc avoir des propulseurs dans toutes les directions ou orientables), il faut pouvoir gérer une réserve de masse à éjecter, il faut prévoir de gérer des collisions avec des micrométéorites et autres débris, il faut prévoir de multiple systèmes de secours, etc…

Et tout cela, tout en restant un minimum flexible.

Le problème actuel, c’est que pour le pékin moyen, le « scaphandre » fait gros et volumineux, donc la première demande, c’est de réduire son volume, en imaginant que moins de volume = plus flexible / plus confortable. Or, dans la réalité, le volume, on s’en tape du moment que la liberté de mouvement est bonne. Au contraire, plus c’est volumineux et plus c’est sécure.

Sur la conception des années 80, finalement, la « peau » du scaphandre, peut être peut-on l’améliorer, mais on va gagner quoi ? 1cm de moins d’épaisseur?

Le volume de l’air, des gaz, de l’eau ne peut pas être réduit. La propulsion ne peut pas être assurée par un moteur ionique (trop lent par rapport à la durée de la mission et des besoins de déplacement), bref le volume global ne peut pas changer en fait.

Reste la flexibilité, et là, franchement, il ne faut pas croire que les anciennes versions souffrait d’une moindre lacune.

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En tout cas faut reconnaitre que les scaphandres lunaires de la dernière génération ( ceux avec la double visière blanche/rouge ) font incroyablement plus modernes et sophistiqués en 1972 qu’en 2024.
Quoi qu’on en dise en 40 ans on a eu des gains sur les matériaux ( dyneema, carbone, plastiques enrichis en graphènes nottament ) et sur tout ce qui est controle électronique, énergie embarquée n’en parlons pas le gain volumique et massique est juste gigantesque entre les petites batteries au plomb spiralées - le top du top en 1969 - et nos Li-Ion d’aujourd’hui. Tout l’accastillage du genre éclairage avec les LED itou.
Force est de constater que non seulement ça ne se ressent effectivement pas visuellement, mais visiblement les mecs touchent des millions (un milliard pour le programme scaphandre complet) et n’y arrivent pas.
L’hypothèse de la boite qui aspire les subv, paye grassement dirigeants et ingés sans pression puis jette l’éponge sans vraiment de conséquence n’est pas une hypothèse stupide.

On rappelle que si les parties non blanches exposées au soleil prennent bien jusqu’à +200 ( ce qui est géré dans n’importe quel mécanique thermique, le « -200°C » est théorique, l’espace c’est du vide et ta perte est exclusivement radiative, une simple dispersion par réseau de chaleur gère ça, et le gère depuis Gagarine hein…
Quand au différentiel de pression, en scaphandre c’est seulement 0.3bars, 1/10ème d’un pneu de bagnole un peu surgonflé !
raison pour laquelle on l’opère en 100% O².
Alors oui redondances toussa, mais bon, les soviets ont réussi à la perfection, les ingés d’il y a 65 ans, les chinois… non clairement y’a un soucis et il n’est pas purement technologique

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