Je confirme, le joint filasse est le plus resistant. Dans le passe, je me suis amuse a le tester avec une pompe a epreuve. C’est le meilleur. Le joint caoutchou et fibre m’avaient aussi surpris de leur resistance tandis que le joint teflon montre tres vite ses faiblesses. Dans la fabrication des fusees, je pense qu’ ils doivent utiliser d’autre type de joint avec des criteres beaucoup plus eleves.
Logiquement, je dirais 8 masses d’oxygène pour 1 masse d’hydrogène.
D’après cette vidéo de la NASA : Artemis I: We Are Capable - YouTube (à 1:33)
Ils annoncent 196 000 Gallons d’Oxygène liquide.
Pour 537 000 Gallons d’hydrogène.
Soit 741 940.7 litres d’Oxygène liquide.
Et 2 032 766,1 litres d’hydrogène liquide.
Et donc 846 tonnes d’oxygène (1141 kg/m^3) pour 144 tonnes d’hydrogène (71 kg/m^3). Ce qui fait un ratio massique nettement inférieur à celui de la théorie : 5.9 O pour 1 H au lieu de 8 O pour 1 H.
Quelqu’un aurait une explication à cet écart ? C’est complété avec de l’oxygène pris dans l’air ambiant ? (mais il en faudrait de l’ordre du million de m^3 pour avoir les 306 tonnes d’oxygène manquantes, ça me parait énorme)
Le ratio idéale de mixture de 5 à 6 est valable sur les volumes, pas les poids.
L’oxygène liquide refroidi à -207° a une densité de 1250kg/m3 (Source le point sur le SpaceX Falcon 9).
Donc :
- 927t soit 28,969 M moles d’O2 (31,999g/mol)
- 144 tonnes soit 71,428 M moles de H2 (2,016g/mole)
- ratio 2,4
Comme il faut 2 H2 par O2, ça parait proche du ratio idéal, non? J’imagine que l’excès d’H2 est dû à la difficulté de le garder dans un circuit étanche.
En pratique si on prend l’exemple de Saturn V, le ratio volumique était différent entre les étages 2 (ratio 5,8) et 3 (ratio 3,3), probablement à cause de densité différente du milieu et donc de pertes H2 plus faibles.
Merci pour vos réponses environ 1000 tonnes de « carburant » pour propulser 2700 tonnes c’est énorme
On observe tout de même beaucoup moins d’aléas côté européen …
Il ne faut pas oublier que SLS est un nouveau lanceur qui n’a pas encore fait son premier vol.
Ariane 5, c’est de la routine ou pas loin (attention, ça ne veut pas dire que c’est facile non plus).
En revanche, le lanceur Vega a connu deux échecs totaux (charges utiles détruites) en 2019 et 2020.
Et pour revenir sur SLS, elle ne joue pas du tout dans la même cour que Vega et Ariane 5 (lanceur beaucoup plus grand).