Commentaires : La "météo plastique" lancée à Paris, et elle n'est pas réjouissante

La fondation australienne Minderoo et son camion sont dans les rues de Paris pour une semaine afin de mesurer les précipitations de particules microplastiques. L’objectif : faire prendre conscience de cette pollution presque invisible avec des estimations chiffrées.

C’est tout à fait dramatique si ça se retrouve même dans la pluie.

Heureusement que les vaches n’émettent pas de plastique.

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De retour d’Afrique du Nord j’en ai eue les larmes aux yeux pourtant ce n’est pas mon pays mais la terre l’est et je peux vous dire que si des extra-terrestres débarquaient pour du tourisme il ferait demi-tour fissa.
Voir de ses yeux n’a rien à voir avec les reportages TV.
Si il y a une chose qui devraient être mis en oeuvre par les acteurs du tourisme c’est d’avoir une charte pour promouvoir le tourisme pour les pays qui font un travail de réparation de leur echo-système et de bannir ceux qui ne font rien.

Comme ça on va envoyer plein de touristes dans ces pays et ruiner leurs efforts :thinking:

La préservation des écosystèmes est peu compatible avec le tourisme, et encore moins le tourisme de masse…

Qu’est-ce qu’on sort pas comme conneries pour interdire et payer de taxes…
Pluie de plastiques… L’histoire à dormir debout…
Le plastique ne se mélange pas avec l’air ou l’eau… Il repousse l’eau… Il ne peut pas flotter dans l’air et retomber sous forme des gouttes…
Les gens qui n’ont pas fait de cours de chimie organique à l’école ou chimie du carbone, je me plains pour vous…

Petite expérience toute simple : prend un bout de plastique, ponce le pour produire un peu de poudre et met là dans un verre d’eau… Tu verras si le plastique ne peut pas se retrouver dans de l’eau… Certains produits de grande consommation sont même justement fabriqués comme ça, avec des micro-plastiques en suspension dans une solution liquide à base d’eau (notamment dans les gels douches, jusqu’à leur interdiction en 2018).

Sinon, c’est connu quand même aussi depuis des décennies que l’eau des océans, l’eau en bouteille, et même de plus en plus souvent l’eau du robinet contient des micro-plastiques.

Quand à l’air, rassure moi, tu as conscience que des poussières peuvent être en suspension dans l’air ? Et que parmi ces poussières, il y en a aujourd’hui énormément qui sont des plastiques ? (notamment des fibres textiles synthétiques, mais aussi énormément d’autres origines)

Et ces micro-plastiques en suspension se redéposent petit à petit au sol, soit directement, soit indirectement via les précipitations. Ça aussi, c’est connu depuis longtemps, et il y a déjà eu de multiples campagnes de mesures, montrant qu’on en retrouve même dans des zones peu peuplées (par exemple, en haute montagne).

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@neuneu, peut-être que tu devrais élargir ton raisonnement.
On parle de « pluie » mais cela ne signifie pas forcément « gouttes d’eau de plastique ».
Les micro particules de plastiques sont très légères, et s’envolent (tu as déjà vu des feuilles d’arbres voler peut-être ?), et plus elles sont légères, plus elles peuvent rester dans l’air. Mais forcément elles « tombent » doucement quand même.
Et peut-être as-tu remarque2, souvent, après une bonne pluie (et quand il n’a pas plu depuis un certain temps avant), l’air semble plus dégagé, plus clair. Eh bien c’est tout simplement justement toutes ces particules qui flottent dans l’air, poussières, plastiques, terre, fumées, etc., qui ont été précipitées au sol par la pluie.
Et les cours de physique, tu as suivi les cours de physique ?

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Tu porte bien ton nom toi…

Et en quoi ça ruinerait leur effort !
Je parle de tourisme vertueux, tourisme de masse ne veux pas forcement dire tourisme sale, ce sont les efforts et les infrastructures de retraitements des déchets sur place et les politiques de fermeté et de dureté sur les pollueurs de toutes sortes qui feront la différence, la prison ferme mais vraiment ferme en plus des amendes leur feraient entendre raison et aussi par l’éducation.
Voir aussi le pollueur/nettoyeur.
Quitte à en faire un pays de dictat.

Le tourisme de masse perturbe forcément la nature. Il faut inévitablement construire des infrastructures (et donc, artificialiser), la présence humaine gêne les espèces sauvages, il faut transporter tous ces touristes, les nourrir, etc… Avec également le risque qu’ils apportent avec eux des espèces invasives (un insecte a vite fait de se glisser dans une valise ou une graine de se coincer dans une chaussure…).

Et de manière plus pragmatique et fondamentale : restaurer un écosystème, c’est y rétablir la présence de l’homme à son niveau « naturel »… Y amener 5 ou 10 fois plus d’humains via le tourisme, c’est faire échec à cette restauration, tu ne peux pas augmenter fortement la présence humaine dans une zone sans perturber fortement son écosystème. Même en retraitant tous les déchets, les déchets ne sont pas la seule cause de perturbation des écosystèmes…

D’ailleurs, suffit de regarder comment ça se passe quand un pays veut protéger un écosystème : ça commence quasiment toujours par des mesures de restriction de la présence humaine (quotas voire interdiction pure et simple).

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Outre le recyclage, voilà peut-être un début de solution pour s’attaquer au problème du plastique déjà présent dans l’environnement ? :

Pas si simple pour ceux qui sont déjà dans la « nature » : introduire ces champignons pour consommer ces plastiques peut avoir d’autres impacts délétères sur l’écosystème.

Donc à ce stade, c’est plutôt des solutions réservées à un usage en environnement relativement contrôlé (usine de traitement des déchets ou à la limite en décharge).

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@MattS32

En effet, bonne remarque, j’y avais pensé aussi, impossible de prédire les effets à moyen et long terme de l’introduction de ces champignons dans un environnement « ouvert », d’où le « peut-être » que j’ai préféré introduire dans ma question.

Je reste néanmoins optimiste, j’ai confiance en la Science (dans de bonnes mains) et au génie humain.

Même si j’aime à partager plus ou moins ta conclusion, le soucis c’est que ce n’est pas parce qu’on trouve (de temps en temps) une solution à un problème qu’il ne faut pas éliminer le problème à la source. ^^

Ce serait bien qu’on arrête de se créer nos propres problèmes. Ou qu’on le fasse en connaissance de cause, qu’on y a réfléchi vraiment.

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Et surtout pas en comptant sur le fait qu’on trouvera une solution dans le futur. Parce que ce n’est jamais garanti qu’on trouve…

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Tout à fait !

Autant, dans « mon mon idéal », j’aimerais mettre le paquet sur la recherche scientifique tout azimuts, autant ça ne devrait pas être une carte blanche pour continuer dans des voies où à l’heure actuelle on sait qu’on détériore nos conditions.

Si à l’occasion on trouve des solutions, alors oui, on pourra se permettre des voies qui étaient douteuses auparavant. Là-dessus, j’ai aucun problème.
Mais c’est un calcul. Pas un pari sur des estimations imaginées, qu’on tente de rendre réelle sur un bout de tableau Excel/une présentation Powerpoint avec une extrapolation aléatoire mais vers un résultat qui nous arrange. :smiley:

@Than

Euh… Oui, ça coule de source, je ne pensais pas qu’il fallait que je précise que pour réduire quelque-chose dans l’environnement il fallait d’abord ne pas l’y mettre… :sweat_smile:

Pour toi ça coule de source. :wink:
Pour le reste du monde qui cherche à « créer le besoin », c’est beaucoup moins certain. J’essayais plutôt de dire ça. :stuck_out_tongue:

@Than

Ah OK, je comprends, en effet ! :wink:
Merci pour la précision. :+1:

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