Commentaires : La face cachée de la modération des grandes plates-formes

HYPERLIEN | Interviewée par Le Monde suite à la parution de son ouvrage Behind the Screen (non traduit), la chercheuse américaine Sarah T. Roberts revient en détail sur les métiers, opaques, de la modération sur les grandes plates-formes du Web.

Ce n’est pas un métier fait pout tout le monde … C’est comme dans les secours ou dans le médical …

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Quand il y a inefficacité de la modération sur les réseaux sociaux, c’est que c’est voulu et que le pouvoir en place veut que ces idées soient vues ou entendues.

La différence c’est que dans le médical les gens sont (plus ou moins) formé à ça, qu’il savent ce vers quoi ils partent, et qu’ils ont un salaire en fonction.
Dans le cas de la modération il s’agit généralement de contrat de sous-traitance avec des employé peu qualifiés et mal payés.

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Facebook ne répond pas a un pouvoir en place. Ils estiment juste qu’une modération trop importante est une entrave a la liberté d’expression.
Il est très difficile de trouver cette frontière, car les ultra sensibles vont s’offenser de tout, et les paranos vont voir des censures partout…

Salaire en fonction ? tu sous entends que dans le médical et les secours sont payés au « prorata » de ce qu’ils doivent encaisser ? (qui défini le ratio ?) j’ai pas trop l’impression ou alors être bien payé n’a plus le même sens. Désormais manier la matraque est mieux payé et aura, à priori, une meilleure retraite que ceux qui soignent les fractures… contrairement aux modérateurs tu as raison qui eux sont payés au lance-pierre et n’en verront presque pas la couleur.

Non pas au prorata, mais cela compense en partie. Exception éventuels des pompiers qui sont clairement sous payés en France par rapport à ce qu’ils endurent.

« Selon Sarah T. Roberts, l’inefficacité de la modération sur les réseaux sociaux découle directement de leur volonté initiale de ne jamais intervenir directement sur le contenu. Un argument qui pouvait être séduisant il y a dix années, mais qui ne correspond plus du tout ni à la réalité, ni aux usages récents des médias sociaux »
Elle ne donne pas du tout cette raison pour expliquer l’inefficacité de la modération, elle ne fait rien d’autre qu’en décrire les débuts et c’est tout à fait pertinent.
La modération s’est imposée avec le temps à cause du nombre d’abonnés à ces réseaux sociaux qui est devenu démesuré. Comprendre les changements de mentalité auxquels ont du faire face les réseaux sociaux pour s’y adapter explique beaucoup de choses, notamment le fait qu’ils doivent perpétuellement jongler entre une censure nécessaire pour éviter les excès et ce qui contrevient à la loi, et la liberté d’expression, qui est une condition indispensable pour ne pas faire fuir leurs abonnés. C’est sans doute la raison pour laquelle il faut toujours attendre un scandale pour faire évoluer les choses.