Commentaires : La Chine réussit l'exploit de se poser sur la face cachée de la Lune et y prélève des échantillons

Tu ne peux pas ramener de la matière sur Terre, simplement parce que la physique s’y oppose de toutes ses forces. Sûr, tu peux ramener 2kg de roche dans une coque en métal de plusieurs tonnes qui va, elle, se désintégrer ou être détruite au passage. C’est inenvisageable pour de l’exploitation minière extraterrestre (tu ne peux ni te permettre de perdre 90% de ton matériaux dans l’atmosphère, ni envelopper tes échantillons en petites boules dans des vaisseaux de rentrée, car dans ce cas, il faut monter les vaisseaux dans l’espace, tuant toute rentabilité).

Quand à la version philanthropique du « je laisse s’écraser un bout du météorite » dans le désert X, puis je vais le chercher, outre l’aspect éthique et le risque d’erreur de trajectoire de la météorite à l’aérodynamisme douteux, la température de rentrée et les réactions chimiques à +5000°C vont très probablement rendre ton matériaux inexploitable.

Bref, miner les astéroïdes, c’est uniquement pour la construction extra terrestre. Ce ne sera possible que lorsqu’il y aura un besoin pour des matériaux sur des bases extra terrestres (Lune, Mars, Espace) et que le coût d’exploitation sera moins cher que de monter la matière de la Terre. Donc aucune chance que ça perturbe quoique se soit les marchés sur Terre.

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Elle est souveraine sur les projets qu’elle finance toute seule uniquement. Comme la France, qui est souveraine sur les projets du CNES qu’elle finance toute seule.

Et l’agence coréenne a, comme la France, un pouvoir à la hauteur de son financement (et non pas le même poids pour tous les pays) sur les projets internationaux auxquels elle participe, quelque soit l’agence à l’origine du projet.

En matière de spatial, où les budgets atteignent très vite des sommes colossales, si tu veux faire des gros projets, tu n’as pas le choix, il n’y a pas une seule agence spatiale qui fasse des gros projets toute seule. Même la NASA. Même la CNSA. Ni même Roscomos : malgré le climat de tension actuelle, le spatial est l’un des rares domaines où la coopération entre la Russie et l’occident est encore effective, même si elle a pris un coup depuis l’agression contre l’Ukraine.