Commentaires : La carte ticket-restaurant bientôt obligatoire, ce que ça change pour vous!

Euh … :thinking:
Pourquoi me répondre en me citant, ta réponse ne correspond pas à ce que j’ai écrit plus haut

En quoi un avantage devrait être une contrainte. je n’ai pas que ça à faire d’aller dans des magasins tous les jours. On est 5 à la maison. Il y a de quoi s’occuper. Ecole, devoirs, activités sportives, loisirs… les mag d’alimentations 1 fois par semaine ça suffit.
Que je donne 100 euros au mag le lundi ou 20 euros les 5 jours de la semaine au meme endroit ça change quoi à part me faire perdre du temps et de consommer de l’essence. sans parler de la mode escrologiste actuelle. Bref. Dans tout les cas c’est pour manger pas pour acheter de la high tech comme la prime de rentrée scolaire. Et quand le carnet est fini ça m’empeche pas d’aller au resto le week end.

Heu… J’ai peut être mal compris mais celui a qui t’as répondu a dit:

Tu as répondu :

Je te demandais donc en quoi cela change quoi que ce soit pour l’employeur, sinon quel est l’intérêt de ta remarque (à part jeter une pierre gratuitement), puisque ça ne change rien ? :thinking:

Un avantage à pratiquement toujours des contraintes, surtout en terme d’argent.
Les aides ont des contraintes d’utilisations et d’attribution, et certains contrôle pour éviter trop d’abus. C’est tout à fait normal.

D’ailleurs, si tu fais les magasins d’alimentation 1 fois par semaine, tu arrives à globalement 100€ d’utilisation mensuelle de base, sans compter les à côté (resto/boulangeries/service de livraison, etc)… je trouve que le scandale est un peu exagéré :slight_smile: .

Je t’ai expliqué plus haut, la différence c’est que potentiellement tu vas aller rincer les cousins/potes/ta famille au resto ou acheter de la nourriture à ta famille, sur l’argent de l’entreprise.

Alors que cet avantage n’est pas fait pour ça.

Alors oui, tu vas me dire « mais Jean Louis, je peux déjà le faire », oui, mais la limite permet justement de limiter un peu l’effet. Quand tu vas au resto, 25€, c’est ce que tu paies pour toi par exemple.

C’est pourtant simple … Vu que cela ne coute rien au gouvernement que la valeur des TR monte de 19 à 25 euros, ils ne peuvent qu’être d’accord en faisant leur pub comme quoi c’est grace à eux pour « notre pouvoir d’achat »

Donc c’était bien une pierre gratuite et inutile…

Et en prime, je ne suis pas certain que ce soit sans conséquence pour eux : hausse plafond = meilleure attractivité = plus de petites ristournes pour les entreprises :slight_smile:

Il va falloir revoir le coût moyen estimé d’un repas, selon les régions pour 25€ tu manges bien, dans d’autres tu dois te contenter d’un Mcdo et un McFlurry…

Non, le solde peut être difficile à utiliser si on ne vit pas en ville.

Aucune imcompréhension, et le refus émanait de mon employeur à savoir l’URSSAF elle-même, donc si l’administration qui s’assure du respect des règles ne les respecte pas…

Encore une fois une bonne réféxion de citadin, si toi tu vas faire tes courses à la supérette du coin en sortant du boulot chaque jour, pour certains les courses c’est uniquement à l’Hypermarché à 20km de chez eux, et ils ne vont pas y aller chaque jour…

Non, je le redis, selon où tu vis et où tu travailles, parfois tu ne peux pas, et souvent les restaurants ou snacks prochent de mon ancien boulot n’acceptaient pas notre prestataire, du coup impossible de les utiliser le midi…

Je viens de t’expliquer que le refus était impossible, et ça ne doit pas être la seule boîte où c’est le cas, et ce refus vient notamment des compléxités en matière de gestion que ça engendre.
Il faut faire des distinctions au niveau de la paie entre ceux qui veulent et ceux qui refusent et les gestionnaires de paie n’ont pas envie de s’ajouter ce travail en plus de la comptabilisation des jours travaillés et du nombre de TR dû.

Tu es gentil mais faire respecter la législation de sécurité sociale a été mon métier pendant 10 ans, donc tu ne vas pas m’apprendre ce qu’est un TR, et encore moins son objet.

Ce que je conteste c’est justement l’absence de souplesse et de réforme quant à l’utilisation des TR dans le contexte économique actuel, parce que d’expérience, j’en ai entendu des salariés déplorer ne pas pouvoir utiliser l’argent sur leur carte TR pour payer leurs courses.

Pourquoi en Belgique est-il possible d’utiliser la totalité du montant si on le souhaite pour faire ses courses ? à ce que je sâche il y a également une exonération de charges sociales !
Et quand bien même la valeur du TR serait soumise à un faible taux de cotisations sociales, même 8% au titre de la CSG/CRDS (qui à ce que ces charges sociales ne reposent que sur les parts salariales)., je pense que de nombreux salariés préféreraient que ce soit le cas et pouvoir utiliser la somme sur leur carte comme ils le souhaitent, même en le limitant uniquement à l’alimentaire.

Alors non, ça n’est pas d’une très grande largesse quand beaucoup de familles ont dû mal à boucler leurs fins de mois et avec un panier moyen de courses qui explosent dans un conteste inflationniste !!!

Pendant le Covid, la limite a été relevée à 35€, j’aimerai savoir en quoi ça a gêné qui que ce soit ?

De même, lorsque les TR étaient encore distribués papiers, de très nombreux restaurateurs les acceptaient sans limite de nombre et de montant, je me souviens que j’allais chercher ma viande chez le boucher et que je passais parfois plus de 10 TR, et le monde ne s’effondrait pas pour autant, et globalement tout le monde faisait ça, y compris dans quelques supermarchés qui n’en avaient rien à secouer de la limite (tipiquement ma supérette carrefour acceptait sans broncher que je paie 60€ de courses avec mes tickets).

Alors oui la règle c’est 25€ et c’est destiné à te permettre de manger le midi quand tu ne peux pas rentrer chez toi ce qui justifie une exonération de charges sociales.

La question est de savoir si en 2023 cette règle est toujours pertinente, et pour avoir accompagné des centaines de boîtes en 10 ans de carrière, je peux affirmer que non, cette règle n’est plus pertinente et qu’avec l’augmentation de l’alimentaire et la disparition des TR papiers qui permettait de s’arranger, elle emmerde énormément de salariés.

Et pour revenir à la possibilité de refus, je bosse désormais dans une petite PME et je n’ai pas pu refuser non plus de les prendre, qu’aurais-je dû faire ? Un procès à mon nouvel employeur ? Demander l’intervention de l’inspection du travail et de l’URSSAF qui elle-même n’applique pas la règle ?

Parce que très honnêtement, je préfererai me passer des 60% de financement patronal, et récupérer 70€ net de plus à la fin du mois, avec ça je peux faire une partie de mes courses ou un plein d’essence, ce qui n’est pas négligeable.

Merci pour la condescendance d’introduction, et pardon de ne pas avoir deviné à travers un pseudo et un avatar ton degré d’expertise en la matière, le commentaire ne l’évoquant absolument pas.
Heureusement que le reste de ta réponse est construit et bien argumenté, je vais donc prendre la peine de poursuivre le débat. Pour contextualisé aussi donc, je suis membre titulaire du CSE de ma boîte, donc j’ai eu à faire quelques recherches poussées sur le sujet, sans pour autant me prétendre infaillible sur le sujet, et j’ai aussi pas mal discuté avec les autres salariés puisque le sujet du TR est revenu plusieurs fois sur la table pendant mon mandat (dont les votes pour le passage à la carte, justement)

C’est purement subjectif ça. D’expérience aussi, quand on est allé recueillir les avis entre les tickets papiers et la carte, personne était d’accord.

  • Certains voulaient pouvoir dépenser 12€ sur leur cagnotte plutôt que de donner un seul ticket de 8€, (ou manger pour 6€ et pas pouvoir le donner), car justement ils n’arrivaient pas à l’utiliser ou devaient dépenser plus pour forcer le mutliple de 8. D’autres étaient intéressés pour pouvoir faire du click’n’collect (20min d’attente à la boulangerie sur une pause d’1h…) ou faire de la livraison, quasi impossible avec le TR papier : à Lyon, il n’y a à ma connaissance QUE Domino’s qui le fait, même les mastodontes Just Uberoo qui en ont les moyens forcent le paiement CB à la commande… reste quelques « cantines » qui se spécialisent dans la livraison des bureaux qui proposent de cagnoter d’avance (autre astuce pour dépasser les plafonds ou prolonger les validités, par ailleurs)
  • A l’inverse, d’autres étaient fermement contre, parce qu’ils avaient des commerçants arrangeant qui acceptaient des carnets entiers, se partageaient les tickets au sein du couple, claquaient tout d’un coup dans un seul resto en famille… Bref, s’arrangeaient bien du système actuel et/ou avaient de mauvaises expériences avec la carte.

Pour avoir eu du mal à les écouler à une époque (surtout quand le patron les donnent en retard par lot de 3 carnets, alors qu’on t’as bien déduit ta part à la bonne date…), c’est clair que c’est toujours plus pratique de pouvoir faire comme tu veux, mais ça me choque pas qu’on souhaite fixer des règles au dispositif si on reprend son but originel, déjà bien écorné.

Chaque pays a ses choix, il y a mieux ailleurs, et sûrement pire. En post-covid, faut aussi se préoccuper d’aider les restaurateurs, et c’est pas en modifiant le système pour inciter à aller à Carrefour vider son compte en un chariot qu’on peut le faire.

Et alors moi si j’étais patron, avec un système souple comme ça, je baisse les salaires de recrutement et je compense avec un TR au plus haut plafond. Si au final c’est que du cash à disposition, ça ira très bien au salarié et tant pis pour les cotisations, il y aura bien quelqu’un d’autre pour payer un quelconque impôt à ma place pour compenser… Sur le volume, ça fait un bon petit bénéfice à la fin !

Un seul jour de plafond à 25€ c’est déjà un peu plus de 15% de mes TR qui s’envolent de mon solde mensuel. Évidemment, ça dépend de la valeur faciale, mais je doute que beaucoup de familles qui ont du mal à boucler les fins de mois soient sur des TR à 13€/jour. Avec une visite par semaine au supermarché (pour 62% des français) ça fait déjà plus de la moitié qui part sans aucun effort.

Donc avec un peu d’adaptation dans sa façon de faire les courses, franchement qu’on vienne pas me dire que c’est un vrai problème. Ou alors, si les gens prétendent être incapables de s’organiser, qu’on vienne pas me dire qu’ils ont réellement du mal à se nourrir ou à boucler le mois.
Pour avoir eu des périodes où manger était un sujet, même s’il m’avait fallu aller faire des courses tous les soirs après les cours (ou le boulot) pour acheter 8€ tout pile en produits éligibles, j’y serai allé.

Pour le contexte inflationniste, il ne fait que renforcer ma position. Bizarrement, moi j’ai beaucoup moins de mal à passer mon solde depuis l’inflation, parce que justement à chaque courses j’ai la certitude d’en avoir au moins pour ce prix là, même si je vais juste chercher quelques bricoles qui me manquent. Et mon « repas moyen » dans les commerces près du bureau ou les cantines, il me coûte au moins 50% de plus qu’avant le Covid. C’est d’ailleurs un avis unanime entre le CSE et la Direction sur le sujet (contrairement à la réévaluation du montant…)

Je ne nie pas qu’il y avait des avantages (voir plus haut), mais ça restait lié à un détournement de l’usage du ticket restaurant. Il y a aussi des restaurants qui me les refusaient le soir, et mon hyper affichait sur le ticket de caisse des étoiles sur les produits éligibles au TR, et la caisse refusait automatiquement tout dépassement du plafond légal strict. Je sais même pas aujourd’hui si ça vérifie toujours les types de produits avec la carte (idem, avec l’inflation tout dépasse vite 25€)

Dans le fond oui, il faudrait une reconstruction en profondeur du système. Le monde du salariat et de l’entreprise a changé, il devrait suivre. Peut-être même plutôt disparaitre avec un processus pour permettre de faciliter la transition (après tout, on peut aussi déduire ses frais de repas au travail des impôts quand on a pas de TR…), parce qu’en réalité même dans l’autre sens, notamment sous prétexte d’égalité entre salariés, il y a des absurdités qui arrangent :

  • C’est pas très normal que je bénéficie de mon ticket en télétravail, c’est complètement contraire au concept.
  • J’ai des collègues qui peuvent rentrer chez eux tous les midi, et qui le font. Ils ont la même somme que moi. Ici encore, ça matche pas avec le concept.
  • Le montant et le plafond devrait dépendre du coût de la vie locale par exemple, parce qu’un salarié parisien d’une grosse société va pas payer son sandwich éponyme le même prix que son collègue implanté dans une ville moyenne française.

Pour ce qui est de la motivation de ton refus, c’est une façon de voir, mais pas la mienne. J’ai eu un patron qui a décidé de les arrêter parce que « l’administratif le gonflait ». On a tous dit adieu à 80€/mois nets du jour au lendemain alors qu’on nous refusait déjà les augmentations… Même ayant « un peu » de mal à les écouler à l’époque, j’ai jamais salué la décision.
En revanche, si l’employeur ne respecte pas la règle, il faut effectivement essayer d’aller se plaindre, mais on est bien d’accord que c’est galère, comme quasi n’importe quel sujet où l’employeur abuse (heures supp jamais payées, harcèlement & co). L’avantage d’une société un peu plus grosse, c’est justement que le CSE peut vite formaliser ce genre d’affaires dans un document officiel et donc rappeler la loi à l’entreprise, qui se sent un peu plus obligée de la respecter. A part te souhaiter bonne chance…

Oui dans l’absolue il faudrait. Mais t’imagines bien qu’il faut rajouter une brique de complexité de gestion de gérer le « par région ».

Je ne vois pas en quoi cette phrase contredit la mienne. Si c’est TROP compliqué, tu peux refuser.

A voir. Je penche pour une incompréhension de ta demande, ou une personne incompétente qui t’as répondu, tout simplement.

La majorité des ménages sont en villes, ou ont accès à un endroit où faire ses courses/livraison de façon assez rapide, où même sur leur trajet travail/maison. Et pourquoi un « hypermarché » ? Pourquoi pas une petite boutique locale ? Navré, mais en sortant du cadre de ton exemple très bien choisi, il n’y rien qu’une minorité de personne. Et si cela ne convient pas, : elles peuvent refuser.

Parfois, mais c’est très certainement une minorité. Et au vu de la nature humaine, je penche bien plus pour l’hypothèse d’exagération « j’ai-juste-pas-envie » que de d’un réel empêchement.

Peut être, ou non, seul un accord collectif permet d’obliger cette utilisation. Mais je doute très fortement que tu ais demandé de vérifier toi même où c’était écrit (et tu aurais du). Si il existe, les partenaires sociaux de ton entreprises étaient vraiment mauvais, car il y a tout un tas de raison de refuser des tickets restaurants. C’est plus vers eux que tu aurais du te retourner car ce sont bien eux (tes anciens collègues quoi) qui ont acceptés cela durant les négociations.

Je penche plutôt pour la seconde option : la personne t’ayant répondu était incompétente, ou il y a eu incompréhension dans la demande.

Dans tous les cas, la limite est logique et nécessaire et les personnes :

  • ne POUVANT réellement pas utiliser leurs TR (car je rappel qu’on ne parle pas QUE de courses, mais bien de beaucoup de situation : restaurant, boulangerie, livraison de courses, livraison de repas …)
  • ne pouvant pas refuser les TR par accord collectif

doivent être extrêmement minoritaire en France pour être une raison suffisante pour faire sauter cette limite.