Le système de l’éducation au Pakistan (pays dit en en voie de développement — du tiers-monde pour les anciens), est dans un tel délabrement qu’il n’est pas capable — est-ce qu’il l’a été un jour — d’assurer une éducation de niveau standard accepté au niveau international. Et ce depuis la primaire jusqu’a l’université. En sachant que c’est un pays dont la population est très jeune, inutile donc de rappeler l’importance de l’éducation. D’autant plus que ce que m’a dit un ami pakistanais, l’état essaye de reprendre la main sur les madrassa, essaye de moderniser le syllabus scolaire etc… et quand au lieu de passer plus de temps à étudier apprendre etc, les jeunes passent plus de temps sur les réseaux sociaux comme tiktok, à faire des conneries, que certains ici seraient capable d’appeler de l’art, les effets sur la jeunesse se feront sentir à moyens et long terme. Sans même parler que les filles se font manipuler (ou même peut-être forcer qui sait) a se dandiner rien que pour le plaisir de mâles plus ou moins jeunes, sont elles consciente qu’elles sont utilisées à leur insu ? La libéralisation des femmes au Pakistan ne doit pas venir de leur corps mais plus de leur savoir de leur connaissance, de leur esprit, de leur être. Alors bien sûr TikTok n’est pas l’unique machin à causer des dégâts, n’empêche que son bannissement enlève une certaine épine du pied du gouvernement actuel. Ce sont la deux des dégâts dont m’a parlé mon ami. Peut-être que le terme « dégât » est trop fort. Alors n’oublions pas que ce n’est pas un pays développé comme le nôtre qui arrive quand même à produire des ingénieurs, des scientifiques etc, et qu’ils font ce qu’ils peuvent sans oublier la corruption généralisée dans ce pays.
C’est facile pour nous de critiquer.