Commentaires : Jouer sur Linux, c’est possible : on a essayé et on a adoré!

T’as oublié de rajouter tous les jeux Android, certes pour beaucoup de pietre qualité, mais qui occupe beaucoup de temps écran.

Personnellement, 'Epic Games Store fonctionne très bien avec Lutris

J’ai essayé plusieurs fois Linux et à chaque fois ça ce termine à un retour à Windows, je dis pas que Linux est mauvais, mais réapprendre le fonctionnement d’un système quand l’autre donne satisfaction il faut sûrement une motivation à toute épreuve.

Très judicieuse question.

Quelle différence entre les environnements libres et le monde des logiciels propriétaires ?

Pour profiter de cette différence, encore faut t’il savoir utiliser cette porte qui est ouverte.

Hélas, ce n’est pas forcément évident pour des utilisateurs dont les habitudes ont été façonnées par des années d’usage de logiciels qui tendent à vous cantonner dans un rôle de simple utilisateur, pour ne pas dire d’éternel débutant.

Pour beaucoup de gens, un système d’exploitation, c’est juste cette interface ou tu fais clic-clic pour lancer un logiciel. Windows, MacOs, Linux ? Quelle différence pour eux à part le dessin des icônes et les logiciels qui peuvent y tourner ?

Pourquoi se « faire chier » à installer un système d’exploitation différent au lieu de se contenter de celui qui est pré-installé si au final, c’est juste… plus de problèmes ?

La différence, c’est que monde des logiciels propriétaires vous vends de la facilité, les logiciels libres vous donnent de la puissance.

Le conseil que je pourrais donner, c’est de commencer à apprendre à faire de l’informatique, la vraie. Cessez d’utiliser uniquement des logiciels tout faits, soit disant faciles. Apprenez à programmer un peu et à faire du traitement de données et vous verrez à quel point l’informatique libre est plus puissante, plus modulaire, plus souple et qu’elle vous donne bien plus de possibilités.

C’est bien un monde de possibilités insoupçonnées qui s’ouvrira alors devant vous, un monde immense…

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pour KlingonBrain : tu rêves.
à l’ère du tout voiture, tu vois quelqu’un faire un effort? au moment ou on met des ordinateurs de bord, ou on a juste à effleurer l’écran?
ça va pas pas, non?
c’est fini, ça! vive la fénéantise! vive les analphabètes vive l’argent!
c’est pas ce que j’ai voulu, mais je subis.

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Juste un truc, oublier votre carte graphique Nvidia, les drivers Linux sont pourris, alors que Ati et Intel ça fonctionne bien.

Lire des phrases comme celle-ci ne donnent pas envie.
Je ne dis pas ça pour moi (je connais et utilise régulièrement Linux), mais j’ai le sentiment que tu prends les autres de haut. Alors ce n’est peut-être pas ton intention, mais c’est ce dont j’ai l’impression.

De plus, il ne faut pas oublier que pour un paquet de gens, l’informatique n’est qu’un outil, qu’un moyen de faire ce qu’ils ont besoin de faire.

Exemple :
Si quelqu’un veut « juste » consulter Internet de temps à autres, taper une lettre et gérer ses comptes avec un tableur, eh bien, même des logiciels propriétaires seront suffisant.

Pour moi, cette personne n’aurait pas vraiment d’intérêt à passer sous Linux (ou un autre OS).

De plus, il y a autre chose, souvent on parle de « communauté » Linux.
Très franchement et hormis si les choses ont changées depuis, très souvent on voit passer des réponses de type « RTFM », alors oui, c’est logique, puisque pas mal de trucs sont documentés, mais quand tu débutes, tu peux avoir besoin d’aide et ce type de réponses va plus souvent dégoûter que donner envie de continuer à apprendre.

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Ce qui est sûr, c’est que les utilisateurs ne sont pas encouragés à faire des efforts avec de pareils jugements.
Donc utiliser Windows ou MacOS c’est être feignants et analphabètes ?
Linux c’est donc pour l’élite ?

Encore une fois, ce n’est peut-être pas ton intention, mais c’est clairement l’impression que j’en ai en lisant ton message.
Avec des réactions pareils (sur un article montrant qu’en dehors de certaines limites il est possible de jouer avec Linux), vla l’image de la « communauté » Linux et du libre que vous véhiculez …

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La vache, ce discours de secte! :hushed: J’ai l’impression de revoir La revanche des Sith
Du coup, je ne vois plus trop la différence avec Apple. :thinking:

En tout cas, je n’ai encore pas vu de logiciel Linux pouvant faire switcher mon PC d’un mode bureau à un mode tablette quand je le retourne, ni de distribution pouvant gérer ces 2 modes.
Donc la puissance de Linux, elle est plutôt abstraite pour moi.

Attention, ce commentaire a été écrit avant 2006.

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Lire des phrases comme celle-ci ne donnent pas envie.
Je ne dis pas ça pour moi (je connais et utilise régulièrement Linux), mais j’ai le sentiment que tu prends les autres de haut. Alors ce n’est peut-être pas ton intention, mais c’est ce dont j’ai l’impression.

J’essaye simplement de faire prendre conscience qu’il y une chose nouvelle à découvrir… et que cela nécessitera des efforts.

Par définition, cela ne donnera jamais envie. Mais je ne connait pas d’autre solution.

De plus, il ne faut pas oublier que pour un paquet de gens, l’informatique n’est qu’un outil, qu’un moyen de faire ce qu’ils ont besoin de faire.

Et c’est justement parce que l’informatique est un outil, et l’un des plus complexe, qu’il faut un minimum d’apprentissage et d’investissement pour en en faire un usage efficient. Comme pour n’importe quel outil, d’ailleurs.

Des utilisateurs qui disent « mais je veux pas apprendre, j’ai juste besoin de faire ceci ou cela », ce n’est pas cela qui manque. Mais en réalité, cela fait parfois 20 ans qu’ils passent plusieurs heures par jour devant les écrans… et qu’ils sont toujours des débutants qui se galèrent en permanence. Sans parler des conséquences indirectes, mais graves, comme par exemple des dirigeants qui n’ont pas compris l’intérêt de l’automatisation…

La raison de cette merdasse, c’est que ça fait 30 ans que le monde commercial pourrit la mentalité des utilisateurs en vendant ses produits à coup d’illusions du genre « faite ceci ou cela sans effort ». On maintenant, on voit le triste résultat de tout ces utilisateurs complètement infantilisés… et toutes les conséquences que cela engendre.

Après, chacun verra midi à sa porte. Ceux qui veulent continuer de croire dans cette grande illusion de la facilité sont libres. Ceux qui veulent accepter des efforts pour en sortir aussi.

Exemple : Si quelqu’un veut « juste » consulter Internet de temps à autres, taper une lettre et gérer ses comptes avec un tableur, eh bien, même des logiciels propriétaires seront suffisant.

Par définition, si les gens veulent se contenter des usages très limités auquel les logiciels propriétaires les ont accoutumés et conditionnés pendant des années et des limites qu’ils leurs ont fixé, il est évident que ces logiciels leur suffiront.

Ce que je tente d’expliquer à la personne auquel j’ai répondu c’est que le fait de passer aux logiciels libres ne leur fera pas ressentir du jour au lendemain une différence. Et c’est la raison pour laquelle il a tendance à revenir sous Windows. Si l’on ne découvre pas ce qui fait vraiment l’intérêt du libre, utiliser Linux reviendra toujours à utiliser Windows en moins bien pour suivre une idéologie sans vraiment la comprendre.

Un utilisateur qui a passé sa vie dans un environnement propriétaire est comme un détenu qui as passé sa vie en prison. Si on ouvre la porte, au départ il ne verra pas l’intérêt de sortir pour aller dans un monde effrayant et (perçu comme) compliqué. Il continuera de passer devant cette porte ouverte sans l’utiliser parce qu’il ne connait pas l’intérêt de ce qui se trouve dehors. Parce qu’il ne sait pas tirer partie de la liberté, parce que c’est plus facile de conserver ses habitudes, parce que la peur de l’inconnu, parce qu’une fois adulte, beaucoup de gens disposent d’un temps limité, donc peu de latitude pour apprendre.

Pour comprendre l’immense bénéfice des logiciels libres, il faut parvenir à rompre les conditionnements, les habitudes et les limites que auquel les environnements propriétaires nous ont habitués.

Pas facile ? Certainement. Mais le premier pas est d’en prendre conscience.

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Les pilotes nvidia sont identiques sous Windows et Linux…Tu mélanges peut-être avec les problème srencontrés sur portables ?

Je ne suis pas sûr de bien comprendre là.
Limités dans quel sens ?

Je prends un exemple : Word : Bon, ok, il est ultra limité, il ne peut pas servir pour faire de la conception mécanique en 3d …

Ah, mais Libre Office non plus, donc bon …

Paye ta comparaison.

J’ai beau en utiliser, je ne vois pas de quels bénéfices tu parles, du moins dans le sens où tu l’entends.

Un logiciel libre ou non fait ce pourquoi il est conçu, je ne vais pas demander à FreeCad (par exemple) de me servir de traitement de texte …

Après, je suis d’accord avec toi sur le fait que cela demande de l’investissement personnel, mais pour certains trucs c’est reloud :

Exemple : Le pare-feu sous Linux :
J’ai pris l’habitude de créer mes règles sous Iptables, sauf que maintenant il faut privilégier nftables, dont la syntaxe n’a évidemment rien a voir.
Autre problème, sous Debian (enfin Raspbian pour être précis mais ça ne change rien), la méthode pour démarrer le pare-feu au démarrage a changé (sans doute une histoire de passage à systemd*)…
Du coup, le pare feu ne se lance plus seul sur le Pi.

Le pire là dedans c’est que je n’arrive pas à trouver de la doc là-dessus.

*La encore, je ne trouve pas de réponse précise …

Donc, des apprentissages à revoir complètement et franchement, c’est plus contre productif qu’autre chose …

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La vache, ce discours de secte! :hushed: J’ai l’impression de revoir La revanche des Sith
Du coup, je ne vois plus trop la différence avec Apple.

Justement non. L’idée du monde libre est de faire en sorte que tout soit ouvert et accessible jusqu’au coeur des systèmes et de tous les logiciels, afin que la puissance de l’informatique puisse être entre les mains de tous… et non pas seulement d’une élite.
C’est complètement l’inverse d’Apple.

C’est juste que les nouveaux pouvoirs que permettent le libre, il faut quand même apprendre à les utiliser si on veut vraiment en profiter.

En tout cas, je n’ai encore pas vu de logiciel Linux pouvant faire switcher mon PC d’un mode bureau à un mode tablette quand je le retourne, ni de distribution pouvant gérer ces 2 modes.
Donc la puissance de Linux, elle est plutôt abstraite pour moi.

Je ne vois pas ce qui empêcherait d’implémenter une telle fonction sur Linux.
Linux est fait d’abord de ce que les gens veulent y faire. Sans doute qu’un « mode minitel » n’est pas la première chose que les contributeurs ont envie d’implémenter pour leur usage.
Pour ma part, j’aurais plutôt envie de conserver la même interface. Le mode tablette avec des logiciels un peu velus, je doit avouer que je ne suis pas trop fan.

Je parlais juste de ton discours…

Eh bien si rien ne l’empêche, que quelqu’un le fasse! Si ça n’existe pas sous Linux, alors pour le moment je préfère rester sous Windows.

Et moi je veux pouvoir utiliser certains logiciels, conçus pour le mode tablette, en mode tablette. Et à l’heure actuelle, sous Linux visiblement ce n’est pas possible.

Ce que je veux dire pour résumer, c’est que les beaux discours sur le Libre, l’état d’esprit de cette communauté, tout ça tout ça, oui je suis d’accord, oui j’adhère.
Mais en l’état actuel des choses, pour certains usages (dont certains sont les miens), Windows fait mieux que Linux.
Et dire qu’on est « enfermé » sous Windows est totalement faux. Windows donne un nombre faramineux de possibilités, et on est loin d’être enfermé.

Pour l’instant, je n’ai jamais été bloqué par Windows pour faire quelque chose. Par contre, j’ai donné dans mon tout premier message plus haut, une liste de choses que j’aimerais faire et qui ne sont pas possibles sous Linux.

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Je ne suis pas sûr de bien comprendre là.
Limités dans quel sens ?
Je prends un exemple : Word : Bon, ok, il est ultra limité, il ne peut pas servir pour faire de la conception mécanique en 3d …
Ah, mais Libre Office non plus, donc bon …

Un exemple parmi d’autres, quand tu as le code source, tu peux personnaliser les logiciels quand tu as besoin particulier. Tu peux implémenter une fonction qui te manque, Tu peux corriger un bug qui te bloque dans un projet. Tu peux comprendre comment fonctionne vraiment une fonctionnalité d’un logiciel ou d’un langage, quelle « tambouille » elle fait sous le capot et parfois pourquoi elle ne fait pas ce que tu attends d’elle. Tu peux vérifier qu’un logiciel ne détourne pas tes données personnelles. Tu peux recompiler la version qui te plait d’un logiciel. Tu peux accéder au coeur d’un système pour faire tout ce que tu veux. Tu peux tout faire, dans tous les sens comme cela t’arrange. Tu peux installer les sources d’un soft en un clin d’oeil…

Et vous me direz… et pour ceux qui n’ont pas le niveau pour le faire… et bien il arrive souvent que d’autres l’aient déjà fait… et qu’il suffise de se servir dans le tas de mods, de fork, de déclinaisons et de solutions de tout type qu’on trouve dans les immenses communautés.

Autre exemple, Le libre nous protège mieux des décisions hasardeuses et unilatérales de leurs éditeurs qu’en tant qu’utilisateur on est condamné à subir.
Rappelons nous que Libre Office est un fork. Demandons nous ce qu’il serait advenu si ce fork n’avait pu avoir lieu ?

On pourrait également parler de toutes les conséquences indirectes des licences libres, comme la puissance des dépots de logiciels libres, les dépots de bibliothèques qui permettent d’installer facilement les logiciels ou les dépendances pour compiler un soft.

Je pourrais parler aussi de la maintenance des logiciels, de l’installation d’un système. Combien un logiciel libre est simple et facile à installer comparer à la merdasse des logiciels propriétaires… et leurs licences, leurs activations, leurs systèmes lourdingues de mise à jour.

Franchement, les avantages, je pourrais en parler des jours. Et encore, j’en oublie certainement beaucoup tant j’en ai découvert à l’usage dans le temps…

J’ai beau en utiliser, je ne vois pas de quels bénéfices tu parles, du moins dans le sens où tu l’entends. Un logiciel libre ou non fait ce pourquoi il est conçu, je ne vais pas demander à FreeCad (par exemple) de me servir de traitement de texte …

Pour essayer de trouver un exemple simple mettant en lumière la différence de mentalité et de possibilité entre les deux monde, prenons un smartphone et un Raspberry PI. Les deux sont issus d’une base matérielle proche.
Sur un Raspberry PI, tu peux faire peu ou prou ce qu’on fait sur un vrai ordinateur. Tout est ouvert, tout est permis, tu peux installer les milliers de logiciels libres issus de debian pour tous les usages possibles et imaginables. Tu peux programmer dans tous les langages que tu veux. Tu peux y brancher plein de chose par les GPIO.
Sur le smartphone, beaucoup de choses sont bridées, limitées. Et il est assez difficile d’en faire autre chose que les usages grand publics pour lequel il est prévu. Les langages de programmation et les outils sont plus ou moins imposé par le fabricant. Et vas y essayer de brancher un capteur, une nouvelle caméra ou de bidouiller quoi que ce soit.

Après, je suis d’accord avec toi sur le fait que cela demande de l’investissement personnel, mais pour certains trucs c’est reloud :
Exemple : Le pare-feu sous Linux :
J’ai pris l’habitude de créer mes règles sous Iptables, sauf que maintenant il faut privilégier nftables, dont la syntaxe n’a évidemment rien a voir.
Autre problème, sous Debian (enfin Raspbian pour être précis mais ça ne change rien), la méthode pour démarrer le pare-feu au démarrage a changé (sans doute une histoire de passage à systemd*)…
Du coup, le pare feu ne se lance plus seul sur le Pi.
Le pire là dedans c’est que je n’arrive pas à trouver de la doc là-dessus.
*La encore, je ne trouve pas de réponse précise …
Donc, des apprentissages à revoir complètement et franchement, c’est plus contre productif qu’autre chose …

On ne va pas dire le contraire, les changements de ce type c’est ultra pénible. Mais quelque part, c’est un peu logique qu’un système évolue dans le temps, même si je ne dit pas qu’il n’y a rien de critiquable dans certains changements.
Mais la encore, l’avantage du libre, c’est que si vraiment ça t’embête, tu peux toujours réinstaller Iptables ou trouver une distribution Linux sans system D.
Par exemple, pour ma part, je déteste cordialement Gnome 3 et autres interfaces minit… euh… on va dire « tablette like ». Mais avec la logique du libre, j’ai la possibilité de choisir l’interface qui me convient selon mon usage et mes gouts personnels. Et mon voisin n’est pas forcé d’aimer mes gouts et de faire les même choix.
Combien j’ai vu de changements dans le monde propriétaire ou je n’avais que le choix de la boucler et de me dire « j’aime pas, mais c’est comme ça ».
Est ce que j’aime le fait que mes jeux sur support physique ne fonctionnement plus sous Windows 10 et que je sois obligé de les racheter ?
Est ce que j’ai aimé l’interface de Windows 8 ? Non.
D’ailleurs ou est la cohérence de vouloir imposer exactement la même interface utilisateur à tous les utilisateurs ? Est ce que madame Michu, débutante en informatique veut vraiment avoir la même interface que Dupont, utilisateur avancé ou que Durand qui bosse toute la journée et veut un environnement qui favorise sa productivité ?

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“Dupont, utilisateur avancé ou que Durand qui bosse toute la journée et veut un environnement qui favorise sa productivité ?”

Je ne suis pas prêt de remplacer i3wm :slight_smile: Une interface qui “case les codes”. Fini les fenêtres qui se superposent :slightly_smiling_face:

Au final tout le monde peut trouver chaussure à son pied.

Le nombre de jeux natifs est bien plus élevé que ça. Tu trouves au moins 6000 jeux natifs (dlc compris) après un rapide tri sur Steam.

Eh bien si rien ne l’empêche, que quelqu’un le fasse!

Vous pouvez également le faire, participer à le faire, ou au minimum le suggérer aux développeurs.

C’est ça le principe du libre. C’est un monde ou l’on y trouve ce qu’on y apporte :wink:

Sinon, patientez un peu. Il est probable qu’il se trouvera au moins quelques développeurs qui trouveront ça cool et que ça se fera à un moment donné.

Si ça n’existe pas sous Linux, alors pour le moment je préfère rester sous Windows.

Chacun son choix, chacun ses raisons. Je parle de Linux en tant qu’utilisateur convaincu.

Ne croyez pas que je sois si pressé d’y voir débarquer le grand public ni les éditeurs de crapwares qui vont suivre la grande masse.

Et moi je veux pouvoir utiliser certains logiciels, conçus pour le mode tablette, en mode tablette. Et à l’heure actuelle, sous Linux visiblement ce n’est pas possible.

Chacun son truc. Pour moi, le mode tablette, c’est des logiciels simplifiés, édulcorés. Pas de vrai clavier. Et une interface beaucoup moins précise qu’a la souris.

Même en mobilité, c’est pas du tout ça que je veux. Sans compter comme je l’ai mentionné précédemment, pour de vrais softs lourds, il est douteux que cela soit possible/pertinent.

Ce que je veux dire pour résumer, c’est que les beaux discours sur le Libre, l’état d’esprit de cette communauté, tout ça tout ça, oui je suis d’accord, oui j’adhère.
Mais en l’état actuel des choses, pour certains usages (dont certains sont les miens), Windows fait mieux que Linux.

Et personne ne prétends le contraire. Et on pourrait en citer d’autres, comme par exemple les jeux ou certains logiciels professionnels.

Pour ma part, je suis plutôt partisan du dual boot. Parce que ça permet de profiter du meilleur des deux mondes sans s’imposer de restrictions. Et il existe plein de possibilités de le faire, j’en parle plus bas.

Et dire qu’on est « enfermé » sous Windows est totalement faux. Windows donne un nombre faramineux de possibilités, et on est loin d’être enfermé.

Vous n’avez pas le code source du système, vous ne pouvez pas modifier le système, vous ne pouvez pas lire le code pour comprendre ce que fait une fonction du système, vous ne pouvez pas vérifier ce que fait le système avec vos données. Vous n’avez pas de droit de regard sur ce que fait le système. Vous n’avez pas de versions alternatives à celle de l’éditeur, vous n’avez pas d’autre choix que d’accepter ce que l’éditeur vous impose (ou de rester sur une vieille version, dépassée à terme). Et j’en oublie, comme les clufs et leurs évolutions… avez vous seulement lu toutes les conditions que vous devez respecter ?

Bref, le libre c’est mieux à presque tous les points de vue.

Pour l’instant, je n’ai jamais été bloqué par Windows pour faire quelque chose.

Vous est t’il venu à l’idée que ce que les « quelque chose » que vous envisagez de manière courante ait pu être conditionné par les possibilités de l’os l’Os que vous avez l’habitude d’utiliser depuis si longtemps ?

Pour ma part, j’utilise les deux système d’exploitation, je me sens bien plus limité par Windows que par linux.

  • comment lire les Bluray (voire même les Bluray 3D, puisque ma télé est compatible)?

Acheter un lecteur blue ray qui se branche sur sa télé ?

  • où trouver un logiciel de lecture de BD, tactile, et aussi pratique que l’appli Cover du Microsoft Store (la meilleure appli pour les BD, et de trèèèès loin)?

Mais pourquoi donc envisager l’usage du libre comme un chemin de croix qui consisterait à vous passer des choses que vous appréciez pour les remplacer par d’infâmes équivalents en ligne de commande avec un écran tout noir et des raccourcis claviers à 3 touches ?

Envisagez Linux comme un nouvel univers à découvrir qui est riche de possibilité. Pour le reste, il existe une pléthore d’outils pour continuer à utiliser les logiciels que vous appréciez. Dual boot, virtualisation, wine, les possibilités ne manquent pas…

Et si d’aventure, pour une quelconque raison, une protection vous empêche de lancer un logiciel sous wine, demandez vous qui est responsable et si c’est une logique libre ou propriétaire qui en est responsable.

  • mon Asus ZenBook Flip fonctionnera-t-il correctement lorsque je retourne le clavier (passage en mode tablette)?

Simple, vérifier la compatibilité d’un matériel avec l’os(ou les os) de son choix avant achat.

Difficile d’y penser la première fois. Mais cela devient un réflexe très simple par la suite.

  • y a-t-il un moyen d’avoir MS Office sur Linux (pour moi, c’est indispensable, j’ai mes raisons)?

Voir plus haut.

Après, il existe malheureusement des gens pour qui des impératifs professionnels dictent le choix de l’Os de travail, voir de la machine.
Mais la encore, il existe plusieurs moyens d’utiliser Linux. Encore faut t’il comprendre que la démarche n’est pas idéologique, c’est à dire de vouloir se passer à tout prix de Windows, mais plutôt opportuniste, c’est à dire profiter des avantages du libre. Ou du moins, d’apprendre à les découvrir si tel est votre choix. Mon but n’étant pas de vous dire que vous devez absolument le faire :wink:

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Désolé, mais c’est un jugement de geek qui ne voit que l’arbre et non la forêt ^^

Exemple perso, j’ai de très bonnes connaissances dans divers domaines et je suis capable de faire chez moi tout ce qui a trait à la plomberie, l’électricité, la menuiserie, le carrelage mural ou de sol, et même un peu de plafonnage et de maçonnerie…de mon point de vue, pourquoi les gens n’apprennent-ils donc pas à faire tout ça eux-mêmes pour ne plus dépendre de professionnels coûteux ?

La réponse, c’est que chacun est plus ou moins doué dans plus ou moins de domaines, que chacun a plus ou moins l’envie et/ou la capacité d’apprendre de nouvelles choses, et que si le niveau de connaissances est suffisant pour réaliser ce que l’on veut faire, pourquoi essayer de devenir à tout prix plus pointu si on n’est pas spécialement attiré par l’informatique ? neutre

Je ne suis pas une flèche dans le domaine, mais j’en sais suffisamment pour me débrouiller, choisir des composants, les assembler, utiliser les applications qui conviennent à mon usage, régler les éventuels soucis logiciels…mais je n’ai pas envie d’en apprendre plus juste pour dire que j’en sais plus, et je crois que c’est l’attitude de beaucoup de gens ^^

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Je sais, MAIS, concrètement, combien de pourcents des utilisateurs ont les compétences pour coder eux-mêmes la fonction dont ils ont besoin ?
De plus, dans certains logiciels propriétaires (je pense à la suite Office notamment), on a la possibilité d’utiliser un langage de macro (VBA chez MS), alors, je sais ce n’est pas aussi puissant que du C / C++ / Python ou autre, mais cela permet déjà de faire certaines choses de manière assez simple.

Parce que selon ce que tu veux faire, un logiciel commercial peut largement suffire et si au pire il faut ajouter quelques trucs, il est fréquent que l’on arrive a se débrouiller en VBA et dans ce cas, il n’y a pas besoin non plus de se farcir des années d’études en C (ou autres) et de se plonger dans une doc rebutante (et en anglais dans 95% des cas.

Parce que modifier le code source d’un logiciel c’est très vite hors de portée des utilisateurs lambdas même avancées, perso, c’est un truc que je ne me sentirais pas de faire, déjà parce que je n’ai ni le temps ni l’envie de suivre des années de cours pour pouvoir ajouter deux boutons ou trois fonctions qui feraient pile poil ce que je voudrais.
Le seul langage que j’ai plus ou moins « maitrisé » (j’ai mis des guillemets, je n’ai pas la prétention d’avoir fait de grands trucs avec) c’est vb.net (oui, je sais, tu vas sans doute me sortir que les « vrais » codent en C, etc.), je me suis fait quelques outils sympas dont j’avais besoin avec, mais par contre, il n’y a pas, C, je n’y pige que dalle et je n’ai pas envie, là encore de m’imposer des mois d’études pour arriver à créer deux boutons).
Et entre faire un petit « machin » tranquillou dans un coin et modifier un gros projet pour y ajouter des fonctions, il y a un monde de différences.

Je vais faire un parallèle avec l’automobile :
Beaucoup de gens conduisent leur voiture, bien moins la réparent par eux-même, est-ce que ce fait détermine pour autant le fait que ceux qui confient la réparation de leur véhicule à un garage sont de mauvais conducteur de fait (sans tenir compte de la conduite elle même) ?
Il me semble qu’il serait malhonnête de répondre oui.

Je le redis, la plupart des utilisateurs d’ordinateurs se moquent de savoir si les softs qu’ils utilisent sont libres ou proprios, parce qu’ils veulent utiliser leurs outils pour faire ce qu’ils ont a faire.
Alors certes, un logiciel proprio a des limites (comme tous les logiciels) et dans ce cas, on ne peut pas le modifier pour en faire ce qu’on veut, mais quoi ? Est-ce que du coup, cela fait de ses utilisateurs des idiots ?

Je reviens sur ton discours à propos du logiciel libre, je le trouve contre productif, dans la mesure où selon moi on peut souhaiter utiliser des logiciels libres (pour diverses raisons) sans souhaiter devenir développeur système senior et sans se frapper des centaines de lignes de code ou encore faire une compil à la mano (oui, je l’ai fait pour certains soft et oui, c’est intéressant, mais cela peut-être hyper reloud pour la gestion - entre autres - des dépendances).

C’est assez paradoxal : Tu conseilles l’achat d’un truc proprio ultra fermé dont on n’a pas les sources alors même que tu tapes sur les logiciels propriétaires pour ces mêmes raisons …

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Oula ca sent les elitistes de Linux du style moi utilisateur linux > toi windows.
Pourquoi parce moi utilisateur linux je sais taper sudo apt-get update et toi minable utilisateur windows tu click sur windows update. Toi minable moi superieur, moi connais tout du system par ce que je suis root

Toutes les bonnes distributions linux à usage général possèdent un bouton « mise à jour ».

Au passage, la raison d’acquérir des connaissances n’est pas de se sentir supérieur. Dans la vie, on n’apprends vraiment que si l’on comprends l’immensité de ce que l’on ignore par rapport au peu qu’il nous sera donnée de maîtriser. Et quel que soit l’age ou le niveau, nous avons toujours une leçon à recevoir d’autrui.

Sinon, pensez vous que l’idéal dans la vie, c’est de prendre sans réfléchir ce que vous tends le vendeur tout en buvant le marketing des multinationales ?

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